Oui je sais, le titre est facile en ce moment.
Cette interjection, cette sommation parle de masque au sens figuré. Elle intime l’ordre, à celui à qui elle est destinée, d’arrêter sa perfidie, de nier l’évidence.
Dans mon travail, je prends souvent cet exemple, c’est ce que je connais le mieux. Je dirigeais une équipe, travaillant dans la programmation et le matériel. Il est arrivé de faire face à des erreurs pouvant engager plusieurs millions, mon attitude a été toujours de dire la vérité au client. J’avais pourtant le pouvoir, je détenais le savoir ; il m’aurait été facile de noyer le poisson. Dire la vérité installait un climat de confiance. Seulement annoncer «Nous avons fait une erreur, nous ferons tout pour que cela ne se renouvelle pas ». Cela permettait non seulement d’être plus serein mais aussi plus crédible.
Les gens qui nous gouvernent ne sont pas dans ce style, Ils se disent « ne pas leur dire la vérité , ils ne comprendront pas ». Ils nous infantilisent, nous prennent pour des cons (j’utilise cet adjectif à bon escient) . Dans leur école ils apprennent les éléments de langages, la manipulation. Avant de parler ils pensent ; mais ils pensent d’une façon biaisée : si je dis ça que va-t-il advenir? Ma carrière va en prendre un coup. C’est le problème avec ce langage politique, celui qui dit la vérité est tout de suite banni. Donc pas de vérité même si elle est compréhensible, si elle peut être admise.
Il faut mentir!
Les exemples pendant cette crise sont légions, pour les masques on a affaire à un mensonge d’état. Ce mensonge est mortel pour certains. Ils nous ont dit « les masques ne protègent que les malades, les autres n’en ont pas besoin ». C’est faux, d’ailleurs maintenant on nous affirme le contraire. Plutôt que de nous dire « nous avons fait une erreur nous n’avons pas assez de masques » on a laissé les gens sortir sans protection. Plus grave, plus débile aussi la porte parole du gouvernement nous a dit que de toute façon les Français ne savent pas se servir de masques. Puis l’erreur continue, on tergiverse et on se bat pour en commander.
Maintenant ce sont les tests qui manquent, depuis Janvier rien n’a été fait, peut être pour des économies d’échelle, certainement.
On ne fait pas d’économie sur la vie des gens.
Mais comment voulez-vous leur dire? comment leur faire comprendre? Depuis plusieurs années des personnes se battent pour qu’on arrête de laminer les hôpitaux.
J’en veux aussi à ces experts de la santé qui nous ont mis dans l’erreur en nous disant que c’était une « gripette », alors qu’en Chine, en Italie des milliers de gens mourraient. Ces experts sont des carriéristes, comme les gouvernants ils ne disent pas la vérité de peur de se tromper et perdre leur pouvoir.
J’écoutais, la semaine dernière, un médecin généraliste dire : « on le savait depuis Janvier que c’était grave ! », le journaliste lui rétorque, « on a eu des professeurs sur ce plateau qui nous disaient le contraire » et le médecin de répondre : « Vous invitez toujours les mêmes ; des gens de carrière, moi je suis sur le terrain tous les jours ».
Que dire des types comme Michel Cymes qui parade sur les plateau télé ; là on atteint le summum de la bêtise (mot gentil, j’en ai d’autre mais…) .
Les masques sont tombés, il faudra s’expliquer quand tout cela sera terminé.
Ceci est mon sentiment, si vous voulez des preuves en voilà :
https://www.youtube.com/watch?v=BYBEnamQ0SA
lundi 6 avril 2020
Bas les masques !
mercredi 1 avril 2020
Le virage de Macron?
Macron a dit : « Il faut produire français ! » Pour une nouvelle, ça c’est une nouvelle. De 2 choses l’une soit Macron avoue s’être trompé, soit il ne le pense pas, disant cela pour calmer le jeu.
Macron se serait il trompé ?
A la télé un intervenant déclare« Macron dit qu’il s’est trompé ! » à un journaliste (Pascal Praud pour ne pas le nommer); ce dernier lui répond en souriant « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ». Là faut vraiment oser ce genre de réflexion. Macron n’a pas été élu pour cela, il a mené une politique totalement opposée. Il a contribué, avec les gouvernements précédents, à laminer l’industrie française, et la santé aussi.
Bon on peut faire son mea culpa, mais après des milliers de morts l’erreur est chère à payer. Un employé, discutant les ordres de son supérieur, sera licencié pour faute grave. Avec Macron ce n’est pas une faute grave c’est une question de vie ou de mort.
Il devrait donc démissionner de lui-même.
Comment un journaliste peut-il avoir ce genre de réaction, c’est un soutien délibéré au pouvoir que de lui trouver des excuses. A ce niveau, gouverner un pays c’est prévoir et on ne doit pas se tromper.
A chaque attaque du gouvernement ces journalistes trouvent une parade, une excuse, l’excuse ultime c’est de dire « c’est un complot ». Ce n’est pas le rôle du journaliste de défendre telle ou telle politique, ils sont là pour relater et expliquer l’événement.
Je me pose souvent la question, le matin tous ces journalistes ou animateurs à la botte du pouvoir, comment aborde t-il leur journée ? Ils doivent se demander qu’elle va encore être l’info qu’il va falloir défendre, ils appréhendent certainement, où bien, peut être que des instances supérieures leur apportent les réponses qu’ils doivent diffuser. Dans ce dernier cas ce n’est pas être journaliste que de reprendre les éléments de langage, le langage et même la propagande d’un pouvoir.
Dans son émission Pascal Praud annonce la couleur; le bandeau qui reste durant le débat est «Macron sur les traces de Clemenceau » Macron n’arrivera jamais à la cheville de Clemenceau.
Enfin voilà, si Macron veut changer de paradigme, veut soutenir la santé, redévelopper l’industrie, il va se confronter à la haute finance qui l’a aidé à prendre le pouvoir. Il sera coincé entre la population et les dirigeants des grandes entreprises ; ces dernières ont le pouvoir et peuvent faire pression pour qu’on applique leurs prérogatives.
Ce n’est pas gagné !