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lundi 6 avril 2020

Bas les masques !


Oui je sais, le titre est facile en ce moment.

Cette interjection, cette sommation parle de masque au sens figuré. Elle intime l’ordre, à celui à qui elle est destinée, d’arrêter sa perfidie, de nier l’évidence.

Dans mon travail, je prends souvent cet exemple, c’est ce que je connais le mieux. Je dirigeais une équipe, travaillant dans la programmation et le matériel. Il est arrivé de faire face à des erreurs pouvant engager plusieurs millions, mon attitude a été toujours de dire la vérité au client. J’avais pourtant le pouvoir, je détenais le savoir ; il m’aurait été facile de noyer le poisson. Dire la vérité installait un climat de confiance. Seulement annoncer «Nous avons fait une erreur, nous ferons tout pour que cela ne se renouvelle pas ». Cela permettait non seulement d’être plus serein mais aussi plus crédible.

Les gens qui nous gouvernent ne sont pas dans ce style, Ils se disent « ne pas leur dire la vérité , ils ne comprendront pas ». Ils nous infantilisent, nous prennent pour des cons (j’utilise cet adjectif à bon escient) . Dans leur école ils apprennent les éléments de langages, la manipulation.  Avant de parler ils pensent ; mais ils pensent d’une façon biaisée : si je dis ça que va-t-il advenir? Ma carrière va en prendre un coup. C’est le problème avec ce langage politique, celui qui dit la vérité est tout de suite banni. Donc pas de vérité même si elle est compréhensible, si elle peut être admise.

Il faut mentir!

Les exemples pendant cette crise sont légions, pour les masques on a affaire à un mensonge d’état. Ce mensonge est mortel pour certains. Ils nous ont dit « les masques ne protègent que les malades, les autres n’en ont pas besoin ». C’est faux, d’ailleurs maintenant on nous affirme le contraire. Plutôt que de nous dire « nous avons fait une erreur nous n’avons pas assez de masques » on a laissé les gens sortir sans protection. Plus grave, plus débile aussi la porte parole du gouvernement  nous a dit que de toute façon les Français ne savent pas se servir de masques. Puis l’erreur continue, on tergiverse et on se bat pour en commander.

Maintenant ce sont les tests qui manquent, depuis Janvier rien n’a été fait, peut être pour des économies d’échelle, certainement.

On ne fait pas d’économie sur la vie des gens.

Mais comment voulez-vous leur dire? comment leur faire comprendre? Depuis plusieurs années des personnes se battent pour qu’on arrête de laminer les hôpitaux.

J’en veux aussi à ces experts de la santé qui nous ont mis dans l’erreur en nous disant que c’était une « gripette », alors qu’en Chine, en Italie des milliers de gens mourraient. Ces experts sont des carriéristes, comme les gouvernants  ils ne disent pas la vérité de peur de se tromper et perdre leur pouvoir.

J’écoutais, la semaine dernière, un médecin généraliste dire : « on le savait depuis Janvier que c’était grave ! », le journaliste lui rétorque, « on a eu des professeurs sur ce plateau qui nous disaient le contraire » et le médecin de répondre : « Vous invitez toujours les mêmes ; des gens de carrière, moi je suis sur le terrain tous les jours ».

Que dire des types comme Michel Cymes qui parade sur les plateau télé ; là on atteint le summum de la bêtise (mot gentil, j’en ai d’autre mais…) .

Les masques sont tombés, il faudra s’expliquer quand tout cela sera terminé.

Ceci est mon sentiment, si vous voulez des preuves en voilà :
 https://www.youtube.com/watch?v=BYBEnamQ0SA

dimanche 29 mars 2020

Confinement?... pas nouveau

J’ai vu sur internet une image regroupant deux photos. Sur la photo du haut intitulée « En temps normal », une famille dans son salon. Chaque membre est absorbé, qui par son Iphone, qui par sa tablette ou sa box de jeux.
La deuxième photo intitulée « pendant le confinement »  montre cette même famille dans un parc, jouant, se promenant avec d'autres gens.
Cette image peut être interprétée de 2 façons, la première montre que les gens sont repliés sur eux-mêmes en temps normal, et le fait de leur interdire de sortir, les incitent à transgresser les règles et découvrir un autre univers.
La deuxième façon de voir montre que le confinement n’est pas nouveau. Les réseaux sociaux n’ont de sociaux que le nom. Ce sont plutôt des réseaux de confinement où le mot social n’est que virtuel.

Le confinement n'est pas un fait de ces derniers jours. Le plus part du monde actuel est déjà confiné de part ces technologies. Dans la rue, le métro, les gens ne vivent pas en communauté, ils sont absorbés par cet écran magique et ne voient pas le monde autour d'eux.
Ils sont donc déjà confinés.
Le seul problème est qu'ils se déplacent quand même ; tout en étant dans un monde virtuel ils contaminent le monde réel.
Il y a toujours des leçons à tirer des  catastrophes, enfin pour ceux qui veulent bien se remettre en question. La leçon de cette pandémie est que l'on s'aperçoit qu'il y a des gens autour de nous bien réels; que la mort, elle, n'est pas virtuelle.

La leçon est donc que les importances ne sont pas toujours là où l'on croit qu'elles sont.

En vingt ans le monde a changé plus vite que le siècle dernier. Le monde s'est mondialisé, j'avais tendance avant à dire que je n'étais pas français mais un homme du monde.
Je ne veux pas faire partie de ce monde là.
On a déforesté la forêt vierge pour faire de l'huile de palme, repoussant les chauves souris dans d'autres contrées, elle se sont rapprochées des humains contaminant leurs élevages.
On a repoussé les animaux sauvages , les obligeant à migrer et à côtoyer d'autres animaux s'infectant entre eux.
Le monde sauvage était confiné on l'a dispersé.
En fait nous nous sommes approprié le monde pour le façonner à notre façon. Mais le monde se rebiffe et réagit.

La nature nous annonce d'autres catastrophes encore plus terribles.
  

mardi 17 mars 2020

Tout conte fait...une vérité?

Je suis réveillé par le silence. Je regarde à travers la fenêtre, le soleil comme moi  se lève. Aujourd’hui il va faire beau. Maintenant je me fais ma météo, la télévision ne fonctionne plus depuis plusieurs mois. Les  émissions se sont éteintes petit à petit faute de journalistes, animateurs et autres comiques. Internet ne fonctionne plus lui aussi, il aura vécu plus longtemps car beaucoup travaillaient dans l’ombre ; mais tous sont partis.

Comme d’habitude  on nous a assénés de données plus ou moins vraies ; de statistiques qui évoluaient de jour en jour. Ce que l’on ne savait pas c’est que les chiffres n'étaient pas bon vu qu’on ne testait que les personnes déclarées, on pouvait multiplier par cent pour avoir un chiffre correct. Au début c’était rassurant beaucoup allaient s’en sortir, puis les chiffres évoluaient du mauvais côté jusqu’au jour où il n’y eut plus personne pour donner ces chiffres. En fait ils ne maitrisaient pas les données, ils sont partis sans savoir qu’ils grossiraient eux-mêmes ces chiffres.

Comme d’habitude on nous a dit quoi faire, enfin ça changeait souvent mais on nous le disait quand même. Çà ne servait pas à grand-chose car les gens font toujours ce qu’ils veulent. Vous leurs dites civisme, ils vous répondent égoïsme. Il faut un régime autoritaire pour juguler ce genre de catastrophe. Un régime qui ne se pose pas de questions sur la liberté. Un régime qui encadre, surveille, espionne, réprimande, enferme, élimine quelque fois ; enfin un régime qui gère.

Comme d’habitude, on nous a rassuré, puis fait peur et de nouveau rassuré. Il faut materner un peuple contrairement au régime décrit ci-dessus. Quand on entend tout et son contraire, on n’obéit plus à rien.  On nous infantilise pour mieux nous manipuler oh ! pas de façon cynique; non pour nous cacher que là-haut, ceux qui savent, ceux qui pensent pour nous, ceux qui dirigent sont complètement débordés, déboussolés. Ils sont à court d’idée, tant mieux peut être, car des idées nous en avons eu et des tordues quelquefois que même le simple quidam pouvait se poser des questions. Dans la crise on a tendance à regarder le ciel en espérant qu’une grande idée va émerger et nous sauver.

Prendre la température était une action illusoire, bien sûr elle permettait de filtrer les gens malades; mais cela faisait croire que l’on était protégé  alors que, dans ce filtre, on laissait passer les porteurs sains, ceux aussi qui venaient de contracter le virus et n'étaient pas encore malades. La seule mesure efficace était l’isolement. Dans cette société mondialisée il est aberrant de penser que les frontières sont des remparts contre une infection.

Voilà, c’était hier. Depuis ces gens qui prenaient des décisions sont partis, bon je dis partis pour être plus soft, ils sont morts. Mes voisins aussi sont partis petit à petit sans faire de bruit laissant leur maison en l’état. Le virus les a emportés.

Nous étions une société au summum de la technologie, au summum du savoir, hyper connectée; mais c’est souvent le cas avec les sociétés au sommet de leur grandeur ; un grain de sable peut effriter leurs pieds d’argile. Tout s’écroule alors ; les Grecques, les Égyptiens, les Romains et autres Incas ont vécu ces choses.

En sortant, je vois qu’il va y avoir une belle journée printanière. La nature semble reprendre ses droits. Droits que L’Homme lui conteste depuis de nombreuses années.

Et si la nature, avec son intelligence, donnait un coup de semonce à l’humain. Si elle avait inventé une arme de destruction massive pour se défendre. Oh ! pas aussi méchante cette arme, la nature pensant que les humains allaient trouver la parade. Mais l’homme dans son arrogance, sa suffisance et son égoïsme ne sait plus se défendre. Il ment aux autres, il se ment à lui-même; de peur de perdre quel qu’argent. La santé n'a pas de prix dit-on mais elle n'est pas rentable, surtout à court terme.
La chine a mis plus d'un mois à s'intéresser au virus, c'est criminel. L'Homme est pris à son propre piège, sa folie expansive, sa course vers le profit,sa mondialisation.

L’arme de la nature va frapper plus fort que prévu.

La nature a déjà gagné elle respire mieux elle, les images satellites le prouvent.

Je ne sais pas combien de gens restent en vie, n’ayant plus d’infos. Ce que je sais déjà c’est que rien ne sera plus comme avant, ce qui n’est pas si mal. A toute chose malheur est bon.
Bon ! à part que je n’ai pas confiance en l’Homme, je sais qu’il va prendre des mesures, puis la vie reprenant son cours, la bourse reprenant ses cours; Il va faire des entorses à ses bonnes résolutions et petit à petit, même rapidement, l’Homme reprendra sa course infernale, inéluctable jusqu’à aller à sa perte complète.

A notre perte.

Tout conte fait... Un conte, une fable, la vérité peut être?