Réagir à chaud ne fait qu’embrouiller la pensée. Un policier est tué par quelqu ‘un de connu des services. Ce type était déjà dans un commissariat ou il a piqué une arme, il a été relâché car jugé non dangereux. On nous dit « l’état islamique revendique l’attentat ». Je voudrais savoir d’où on tient cette info car c’est sûr Daesh est intéressé par cet attentat, même s’il n’a rien à voir là dedans.
Voila les chaines d’info tournent en boucle. Avec les élections les médias devraient y aller doucement dans leurs commentaires, générer de la peur n’a jamais été bon. Qui va y gagner dans les candidats présents ? Certains vont récupérer l’événement c’est évident. Nous allons repartir encore dans des débats futiles, la preuve est que depuis qu’il y a des attentats qu’a-t-on fait ? Si ce n’est réagir ; la réaction n’est pas la solution. Ce sont encore les va-t-en guerre qui vont avoir le bon rôle. Quand on fait la guerre, il faut s’attendre à des répressions. Bien sûr ce genre de discours ne passe pas dans ces moments, les candidats qui sont contre l’interventionnisme ne vont pas avoir bon temps. La réalité est bien là nous avons attaqué en premier.
Pour en revenir à comment réagir, il faut effectivement garder la tête froide, analyser les faits, les recouper, attendre d’avoir plus d’infos, les digérer et enfin analyser. De nos jours ce n’est plus ça le journalisme, il faut des faits encore et toujours des faits, donner à manger à la machine médiatique afin qu’elle resserve la soupe. Dans notre monde connecté les faits nous les avons en direct, les médias n’ont pas besoin de nous les relayer mais ils doivent nous les sérialiser et nous donner des pistes pour que nous puissions nous faire une vraie opinion.
C’est un événement grave qui s’est passé, il faut donc de la gravité et de la hauteur pour traiter ce genre d’info. Les médias ont beaucoup à apprendre.