Le grand Journal sur Canal Plus Lundi 22 février, je regarde Juliette Meadel (vous connaissez ? Moi pas) elle est Secrétaire d’état aux victimes. Mais peu importe ce qu’elle fait c’est ce qu’elle dit qui m’intéresse.
Bon déjà Maïtena sur Canal ce n’est pas forcément ma tasse de thé elle draine la bien pensance, le politiquement correct à longueur d’émission. Elle ne sait pas que Canal était exactement le contraire de ce qu’elle fait mais bon j’en ai déjà parlé et je ne veux pas en faire une fixation.
Ce qui m’intéresse là c’est d’entendre le discours de Meadel, elle est jeune douée peut être mais quand on l’écoute on a tellement l’impression d’avoir entendu ce genre de discours depuis des années que ça en devient dérangeant. Le but est de ne pas répondre directement à la question en se lançant dans des explications vaseuses. C’est un jeu entre l’interviewer et l’interviewé. Comment peut-on prendre les gens pour des idiots en débitant un discours lissé, en évitant de répondre, en snobant les téléspectateurs.
Je me dis à chaque fois « tiens un nouveau ça va changer ! » Mais ils sont pire que les anciens, on pourrait se dire les vieux ils ont pris un mauvais pli ; Là elle débarque et nous sert la même soupe qu’il y a trente ans. Je dis que c’est un manque d’intelligence que d’avoir cette suffisance; c’est ne pas faire cas des gens qui écoutent. Pour sa défense on sait que les médias et les politiques vivent dans leur petit monde et peu importe ce qu’en pense le gars qui est devant son écran mais quand même. Ces gens vont à la même école, on leur apprend à répondre ou à éluder les questions de façon à ne rien dire qui pourrait être mal interprété.
Il faut renouveler le personnel politique, prendre des gens de la base ceux qui ont travaillé, trimé, qui connaissent la vie en fait. Bon on les briffe pour qu’ils soient audibles mais juste la respiration et les pauses dans le discours, surtout pas faire venir un communicant, qui en ferait un plat insipide. Il faut des gens qui aient des tripes que cela vienne du ventre. Comment en est-on arrivé là ? De gaule du haut de ses deux mètres ne toisait pas le peuple comme ça et pourtant il faisait avancer les choses même s’il fallait le bousculer, le dépoussiérer il n’avait pas la langue de bois et ne profitait pas du système.
Là, non on bavasse sans faire évoluer les choses bon il y en a bien deux ou trois d’intéressant mais ils sont vite coupés au montage ou à la question. Les politiques se sont adaptés aux médias l’important ce n’est pas le fond mais la petite phrase que sera reprise en boucle. Alors on n’avance plus on reste sur ses positions de peur de se faire juger. La France est statique du fait de ses acteurs politiques.