Alors que la révolte gronde dans le monde ouvrier et universitaire, d’autres s’accrochent à leur poste.
Si
vous écoutez les informations ou les magazines d’info tels que « c’est
dans l’air», les explications de Pujadas et de ses « experts » Langlet,
par exemple qui nous explique l'économie à sa façon. Ils se donnent des
titres ronflants comme expert mais ne sont qu'au service du pouvoir.
Il
y a aussi les matinales avec leurs prêcheurs : Apathie, Cohen, Salamé
et autres qui nous font comprendre qu’on a rien compris. Heureusement ce
monde est sur son déclin il vit ses derniers moments. Dans l’émission
de « C’est dans l’air » du 12/04/2016 on nous explique que la politique
est une affaire de grandes personnes, qu’il faut de l’expérience, c’est
un métier en quelque sorte et on y va de « ces jeunes ne pensent qu’à
s’amuser!», « Ils ne sont pas concernés !» et tout le reste comme «
Critiquer les politiques c’est faire du populisme!». Faut dire que les
invités sont deux journalistes et deux sociologues un peu réacs.
Comment
peut-on occulter tout ou partie de la population avec seulement un
revers de mots réactionnaires. Coluche disait à l’époque « Circulez y a
rien à voir! » C’est toujours d’actualité. C’est à ce vieux monde de
circuler. Mais ils s’accrochent, il y a encore des miettes à ramasser.
Il n'y a qu' à voir le nombre de concurrents près à se battre pour
l'élection. Je soupçonne que cela doit être juteux pour que tout ce
"beau" monde veuille en découdre. L’argument de dire : « Il faut de
l’expérience !» Est faux, la politique est la gestion du bien public ce
ne devrait pas être un métier. Chacun dans la cité doit pouvoir faire
entendre sa voix, cette dernière ne doit pas être bâillonnée par un
groupe de personnes qui vit des deniers de l’état ne pensant qu’à se
faire réélire.
Donc il faut dépoussiérer tout ce vieux monde,
inventer une autre démocratie une vraie pas un semblant pas une
oligarchie comme maintenant. Si cela ne convient pas à cette bourgeoisie
installée ; faudra qu’ils changent ou qu’ils partent. Il faut donner un
souffle nouveau, je me suis laissé avoir à chaque fois lorsqu'un jeune
arrivait dans ce monde politique, je me disais "avec lui ça va changer!"
en fait de changement c'est lui qui évoluait du côté de la langue de
bois, de la bien-pensance et on était reparti pour attendre un nouvel
élu. Le problème est que ce sont les mêmes qui gèrent tout , d'abord
l'école d’où ils sortent, ensuite les lois qu'ils votent ou ne votent
pas pour garder leur privilèges. On parle de non cumul et l'on voit le
ministre de la défense qui veut garder la présidence de la région. Le
pire là dedans est qu'ils ont une notion d'impunité. La liste est longue
de députés qui ne font pas grand chose d'autres, qui magouillent et ne
sont jamais punis alors que vous dépassez la limite de vitesse autorisée
et on vous assomme tout de suite. Je ne parle pas du sénat qui est la
retraite dorée de ces politiciens indéboulonnables. Bon j'arrête là car
je commence à m'énerver c'est pas bon pour la santé.
Il
faut donc évoluer. Trouver de nouvelles têtes, faire participer le
peuple aux décisions, en finir avec cette cinquième république qui
permet à un homme, ne représentant qu'à peine 20% de la population, de
prendre des décisions ou de ne pas en prendre. Il y a différentes façons
d’y arriver.
Pas plus de deux mandats non renouvelables semble la
meilleur solution. Pas de cumul un maire ne doit pas être député et
vice versa. Un plafond de rémunération respecté et non négociable. Avec
ces petites mesures vous verrez que, dans pas longtemps, il y aura moins
de prétendants.
Pour l'économie, ne pas mettre toutes
les entreprises dans le même panier. Aider les PME, PMI pas les autres
qui engraissent des actionnaires. Combien de milliards injectés pour
combien d’emplois créés? Comment peut-on croire à un angélisme, à une
conscience républicaine quand il est question d’argent et que l’on peut
s’en mettre pleins les poches. Là je vais me faire traiter de populiste
ou de démagogue par cette classe qui a la parole et qui n'admet aucune
critique sans sortir ces arguments bidons.
La seule
façon d’aider les entreprises serait de diminuer les charges et surtout
d’alléger toute la paperasserie. Après il faut laisser la libre
entreprise se faire. On ne devrait pas critiquer les entrepreneurs, il
en faut et bien souvent ce sont d’anciens salariés. Ce sont eux qui font
marcher un pays. Il faut taxer le profit, la fuite des capitaux et
récupérer l’argent de l’évasion fiscale. Pourquoi par exemple tous les
tennismen français sont en Suisse, s’ils habitent la Suisse ils ne
devraient pas jouer en équipe de France. Je parle d’eux mais je pourrais
parler de beaucoup d’autres; tous ces gens qui ont profité du système
éducatif, social et de la santé puis vont planquer leur argent ailleurs
c’est scandaleux. Vous verrez qu’ils reviendront chercher leur retraite
plus tard.
Voilà tout est à reconstruire en inventant
un autre monde où tous seront concernés. Comme le disait Hollande le
changement c’est maintenant, en fait c’est la seule chose valable qu’il
ait dite lors de son quinquennat.
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mardi 3 mai 2016
mercredi 2 mars 2016
Défaut d'intelligence
Le grand Journal sur Canal Plus Lundi 22 février, je regarde Juliette Meadel (vous connaissez ? Moi pas) elle est Secrétaire d’état aux victimes. Mais peu importe ce qu’elle fait c’est ce qu’elle dit qui m’intéresse.
Bon déjà Maïtena sur Canal ce n’est pas forcément ma tasse de thé elle draine la bien pensance, le politiquement correct à longueur d’émission. Elle ne sait pas que Canal était exactement le contraire de ce qu’elle fait mais bon j’en ai déjà parlé et je ne veux pas en faire une fixation.
Ce qui m’intéresse là c’est d’entendre le discours de Meadel, elle est jeune douée peut être mais quand on l’écoute on a tellement l’impression d’avoir entendu ce genre de discours depuis des années que ça en devient dérangeant. Le but est de ne pas répondre directement à la question en se lançant dans des explications vaseuses. C’est un jeu entre l’interviewer et l’interviewé. Comment peut-on prendre les gens pour des idiots en débitant un discours lissé, en évitant de répondre, en snobant les téléspectateurs.
Je me dis à chaque fois « tiens un nouveau ça va changer ! » Mais ils sont pire que les anciens, on pourrait se dire les vieux ils ont pris un mauvais pli ; Là elle débarque et nous sert la même soupe qu’il y a trente ans. Je dis que c’est un manque d’intelligence que d’avoir cette suffisance; c’est ne pas faire cas des gens qui écoutent. Pour sa défense on sait que les médias et les politiques vivent dans leur petit monde et peu importe ce qu’en pense le gars qui est devant son écran mais quand même. Ces gens vont à la même école, on leur apprend à répondre ou à éluder les questions de façon à ne rien dire qui pourrait être mal interprété.
Il faut renouveler le personnel politique, prendre des gens de la base ceux qui ont travaillé, trimé, qui connaissent la vie en fait. Bon on les briffe pour qu’ils soient audibles mais juste la respiration et les pauses dans le discours, surtout pas faire venir un communicant, qui en ferait un plat insipide. Il faut des gens qui aient des tripes que cela vienne du ventre. Comment en est-on arrivé là ? De gaule du haut de ses deux mètres ne toisait pas le peuple comme ça et pourtant il faisait avancer les choses même s’il fallait le bousculer, le dépoussiérer il n’avait pas la langue de bois et ne profitait pas du système.
Là, non on bavasse sans faire évoluer les choses bon il y en a bien deux ou trois d’intéressant mais ils sont vite coupés au montage ou à la question. Les politiques se sont adaptés aux médias l’important ce n’est pas le fond mais la petite phrase que sera reprise en boucle. Alors on n’avance plus on reste sur ses positions de peur de se faire juger. La France est statique du fait de ses acteurs politiques.
Bon déjà Maïtena sur Canal ce n’est pas forcément ma tasse de thé elle draine la bien pensance, le politiquement correct à longueur d’émission. Elle ne sait pas que Canal était exactement le contraire de ce qu’elle fait mais bon j’en ai déjà parlé et je ne veux pas en faire une fixation.
Ce qui m’intéresse là c’est d’entendre le discours de Meadel, elle est jeune douée peut être mais quand on l’écoute on a tellement l’impression d’avoir entendu ce genre de discours depuis des années que ça en devient dérangeant. Le but est de ne pas répondre directement à la question en se lançant dans des explications vaseuses. C’est un jeu entre l’interviewer et l’interviewé. Comment peut-on prendre les gens pour des idiots en débitant un discours lissé, en évitant de répondre, en snobant les téléspectateurs.
Je me dis à chaque fois « tiens un nouveau ça va changer ! » Mais ils sont pire que les anciens, on pourrait se dire les vieux ils ont pris un mauvais pli ; Là elle débarque et nous sert la même soupe qu’il y a trente ans. Je dis que c’est un manque d’intelligence que d’avoir cette suffisance; c’est ne pas faire cas des gens qui écoutent. Pour sa défense on sait que les médias et les politiques vivent dans leur petit monde et peu importe ce qu’en pense le gars qui est devant son écran mais quand même. Ces gens vont à la même école, on leur apprend à répondre ou à éluder les questions de façon à ne rien dire qui pourrait être mal interprété.
Il faut renouveler le personnel politique, prendre des gens de la base ceux qui ont travaillé, trimé, qui connaissent la vie en fait. Bon on les briffe pour qu’ils soient audibles mais juste la respiration et les pauses dans le discours, surtout pas faire venir un communicant, qui en ferait un plat insipide. Il faut des gens qui aient des tripes que cela vienne du ventre. Comment en est-on arrivé là ? De gaule du haut de ses deux mètres ne toisait pas le peuple comme ça et pourtant il faisait avancer les choses même s’il fallait le bousculer, le dépoussiérer il n’avait pas la langue de bois et ne profitait pas du système.
Là, non on bavasse sans faire évoluer les choses bon il y en a bien deux ou trois d’intéressant mais ils sont vite coupés au montage ou à la question. Les politiques se sont adaptés aux médias l’important ce n’est pas le fond mais la petite phrase que sera reprise en boucle. Alors on n’avance plus on reste sur ses positions de peur de se faire juger. La France est statique du fait de ses acteurs politiques.
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