Si la démocratie est mettre un bulletin dans une urne tous les cinq ans, pour élire quelqu’un qui nous a déjà menti pendant sa campagne, puis après « on la ferme ! »; je n'aime pas cette démocratie.
J’ai d’autres ambitions pour une démocratie.
Oui je sais, le titre est facile en ce moment.
Cette interjection, cette sommation parle de masque au sens figuré. Elle intime l’ordre, à celui à qui elle est destinée, d’arrêter sa perfidie, de nier l’évidence.
Dans mon travail, je prends souvent cet exemple, c’est ce que je connais le mieux. Je dirigeais une équipe, travaillant dans la programmation et le matériel. Il est arrivé de faire face à des erreurs pouvant engager plusieurs millions, mon attitude a été toujours de dire la vérité au client. J’avais pourtant le pouvoir, je détenais le savoir ; il m’aurait été facile de noyer le poisson. Dire la vérité installait un climat de confiance. Seulement annoncer «Nous avons fait une erreur, nous ferons tout pour que cela ne se renouvelle pas ». Cela permettait non seulement d’être plus serein mais aussi plus crédible.
Les gens qui nous gouvernent ne sont pas dans ce style, Ils se disent « ne pas leur dire la vérité , ils ne comprendront pas ». Ils nous infantilisent, nous prennent pour des cons (j’utilise cet adjectif à bon escient) . Dans leur école ils apprennent les éléments de langages, la manipulation. Avant de parler ils pensent ; mais ils pensent d’une façon biaisée : si je dis ça que va-t-il advenir? Ma carrière va en prendre un coup. C’est le problème avec ce langage politique, celui qui dit la vérité est tout de suite banni. Donc pas de vérité même si elle est compréhensible, si elle peut être admise.
Il faut mentir!
Les exemples pendant cette crise sont légions, pour les masques on a affaire à un mensonge d’état. Ce mensonge est mortel pour certains. Ils nous ont dit « les masques ne protègent que les malades, les autres n’en ont pas besoin ». C’est faux, d’ailleurs maintenant on nous affirme le contraire. Plutôt que de nous dire « nous avons fait une erreur nous n’avons pas assez de masques » on a laissé les gens sortir sans protection. Plus grave, plus débile aussi la porte parole du gouvernement nous a dit que de toute façon les Français ne savent pas se servir de masques. Puis l’erreur continue, on tergiverse et on se bat pour en commander.
Maintenant ce sont les tests qui manquent, depuis Janvier rien n’a été fait, peut être pour des économies d’échelle, certainement.
On ne fait pas d’économie sur la vie des gens.
Mais comment voulez-vous leur dire? comment leur faire comprendre? Depuis plusieurs années des personnes se battent pour qu’on arrête de laminer les hôpitaux.
J’en veux aussi à ces experts de la santé qui nous ont mis dans l’erreur en nous disant que c’était une « gripette », alors qu’en Chine, en Italie des milliers de gens mourraient. Ces experts sont des carriéristes, comme les gouvernants ils ne disent pas la vérité de peur de se tromper et perdre leur pouvoir.
J’écoutais, la semaine dernière, un médecin généraliste dire : « on le savait depuis Janvier que c’était grave ! », le journaliste lui rétorque, « on a eu des professeurs sur ce plateau qui nous disaient le contraire » et le médecin de répondre : « Vous invitez toujours les mêmes ; des gens de carrière, moi je suis sur le terrain tous les jours ».
Que dire des types comme Michel Cymes qui parade sur les plateau télé ; là on atteint le summum de la bêtise (mot gentil, j’en ai d’autre mais…) .
Les masques sont tombés, il faudra s’expliquer quand tout cela sera terminé.
Ceci est mon sentiment, si vous voulez des preuves en voilà :
https://www.youtube.com/watch?v=BYBEnamQ0SA
Macron a dit : « Il faut produire français ! » Pour une nouvelle, ça c’est une nouvelle. De 2 choses l’une soit Macron avoue s’être trompé, soit il ne le pense pas, disant cela pour calmer le jeu.
Macron se serait il trompé ?
A la télé un intervenant déclare« Macron dit qu’il s’est trompé ! » à un journaliste (Pascal Praud pour ne pas le nommer); ce dernier lui répond en souriant « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ». Là faut vraiment oser ce genre de réflexion. Macron n’a pas été élu pour cela, il a mené une politique totalement opposée. Il a contribué, avec les gouvernements précédents, à laminer l’industrie française, et la santé aussi.
Bon on peut faire son mea culpa, mais après des milliers de morts l’erreur est chère à payer. Un employé, discutant les ordres de son supérieur, sera licencié pour faute grave. Avec Macron ce n’est pas une faute grave c’est une question de vie ou de mort.
Il devrait donc démissionner de lui-même.
Comment un journaliste peut-il avoir ce genre de réaction, c’est un soutien délibéré au pouvoir que de lui trouver des excuses. A ce niveau, gouverner un pays c’est prévoir et on ne doit pas se tromper.
A chaque attaque du gouvernement ces journalistes trouvent une parade, une excuse, l’excuse ultime c’est de dire « c’est un complot ». Ce n’est pas le rôle du journaliste de défendre telle ou telle politique, ils sont là pour relater et expliquer l’événement.
Je me pose souvent la question, le matin tous ces journalistes ou animateurs à la botte du pouvoir, comment aborde t-il leur journée ? Ils doivent se demander qu’elle va encore être l’info qu’il va falloir défendre, ils appréhendent certainement, où bien, peut être que des instances supérieures leur apportent les réponses qu’ils doivent diffuser. Dans ce dernier cas ce n’est pas être journaliste que de reprendre les éléments de langage, le langage et même la propagande d’un pouvoir.
Dans son émission Pascal Praud annonce la couleur; le bandeau qui reste durant le débat est «Macron sur les traces de Clemenceau » Macron n’arrivera jamais à la cheville de Clemenceau.
Enfin voilà, si Macron veut changer de paradigme, veut soutenir la santé, redévelopper l’industrie, il va se confronter à la haute finance qui l’a aidé à prendre le pouvoir. Il sera coincé entre la population et les dirigeants des grandes entreprises ; ces dernières ont le pouvoir et peuvent faire pression pour qu’on applique leurs prérogatives.
Ce n’est pas gagné !
J’ai vu sur internet une image regroupant deux photos. Sur la photo du haut intitulée « En temps normal », une famille dans son salon. Chaque membre est absorbé, qui par son Iphone, qui par sa tablette ou sa box de jeux.
La deuxième photo intitulée « pendant le confinement » montre cette même famille dans un parc, jouant, se promenant avec d'autres gens.
Cette image peut être interprétée de 2 façons, la première montre que les gens sont repliés sur eux-mêmes en temps normal, et le fait de leur interdire de sortir, les incitent à transgresser les règles et découvrir un autre univers.
La deuxième façon de voir montre que le confinement n’est pas nouveau. Les réseaux sociaux n’ont de sociaux que le nom. Ce sont plutôt des réseaux de confinement où le mot social n’est que virtuel.
Le confinement n'est pas un fait de ces derniers jours. Le plus part du monde actuel est déjà confiné de part ces technologies. Dans la rue, le métro, les gens ne vivent pas en communauté, ils sont absorbés par cet écran magique et ne voient pas le monde autour d'eux.
Ils sont donc déjà confinés.
Le seul problème est qu'ils se déplacent quand même ; tout en étant dans un monde virtuel ils contaminent le monde réel.
Il y a toujours des leçons à tirer des catastrophes, enfin pour ceux qui veulent bien se remettre en question. La leçon de cette pandémie est que l'on s'aperçoit qu'il y a des gens autour de nous bien réels; que la mort, elle, n'est pas virtuelle.
La leçon est donc que les importances ne sont pas toujours là où l'on croit qu'elles sont.
En vingt ans le monde a changé plus vite que le siècle dernier. Le monde s'est mondialisé, j'avais tendance avant à dire que je n'étais pas français mais un homme du monde.
Je ne veux pas faire partie de ce monde là.
On a déforesté la forêt vierge pour faire de l'huile de palme, repoussant les chauves souris dans d'autres contrées, elle se sont rapprochées des humains contaminant leurs élevages.
On a repoussé les animaux sauvages , les obligeant à migrer et à côtoyer d'autres animaux s'infectant entre eux.
Le monde sauvage était confiné on l'a dispersé.
En fait nous nous sommes approprié le monde pour le façonner à notre façon. Mais le monde se rebiffe et réagit.
La nature nous annonce d'autres catastrophes encore plus terribles.