lundi 19 septembre 2016

Bayer rachète Monsanto.

Bayer se paie Monsanto pour 59 Milliards. C’est dommage je ne savais pas qu’il était à vendre sinon... Bon peut être que les banques n’auraient pas voulu me prêter.

Vous imaginez 59 milliards. Beaucoup de pays n’ont pas ce genre de réserve, ils ont dû faire des choses intéressantes pour accumuler cet argent. Il fait quoi ce Bayer, de la chimie! Cà paie ça? C’est un labo pharmaceutique aussi ! Ah ! Là je comprends mieux.
Leur pécule a été fait grâce aux malades en fait. C’est nous tous qui avons payé car les médicaments sont gratuits à condition de cotiser pour financer ces fameux labos. Si on est cynique on peut donc dire que plus il y a de malades plus ces entreprises gagnent. Ce n’est pas très logique !  Cela m’a toujours surpris que ce soient des entreprises privées qui ont le monopole des médicaments alors que ce sont les états qui paient. Pourquoi sont-ils privés ? Ils devraient être publics afin qu’on ait un contrôle. L’affaire est juteuse pour ces gens là.
Une association de médecin du monde a communiqué sur le gain qu’une maladie rapporte aux labos. Nous soignons le cancer encore avec des trainements moyenâgeux comme la chimio, le sida avec la trithérapie qui coute cher. Figurez-vous que le Brésil s’est fait trainer en justice par ces labos pour avoir voulu donner des génériques à ses compatriotes atteints du sida ; ils sont fous ! Les labos ne peuvent pas passer à coté de cette manne. Il n’y a pas vraiment d’acheteur pour leurs produits car c’est tout un réseau de médecins qui prescrivent à des personnes qui ne déboursent rien du moins pas sur l’instant,  car ils doivent cotiser quand même. Ces groupes n’ont même pas besoin d’une grande stratégie commerciale avec les réseaux de santé des différents pays. Nous, encore on bénéficie du fait qu’on est couvert par la sécu, demandez à ceux qui doivent payer plein pot pour se soigner.
Parfois ils empoisonnent les gens mais ça il faut bien payer le prix de l’avancée technologique. Le médiator avait été interdit dans beaucoup de pays mais en France on le vendait toujours sachant qu’il était dangereux. Combien y a-t-il  eu de mort avec ce genre de médicaments ? Quand des terroristes tuent 50 personnes on en parle pendant des semaines, ce sont des morts visibles, mais quand des centaines meurent à cause de médocs les médias sont beaucoup moins bavards.
Un député déclarait il y a quelques jours « nous avons besoin de lobbies pour prendre des décisions car nous ne connaissons pas tout ! » Soit ! Mais il y a un pas à ne pas franchir quand ce sont ces grands groupes qui commandent et ne voient que leurs intérêts. Quand ils mettent des produits sur le marché sans avoir un retour suffisant pour savoir s’il n'y a pas d'effets secondaires même mortels.
On pourra me rétorquer que s’ils ont fait des morts ils en ont sauvé bien plus. Certainement mais où est l’éthique dans tout ça ?  Imaginez qu’on invente un remède contre tous les cancers  où  contre Alzheimer par exemple, eh bien ces labos gagneront beaucoup moins, donc ce n’est pas forcément leur intérêt.   
 En revanche si le labo est public c’est gagnant-gagnant !

samedi 10 septembre 2016

Pourquoi en faire des héros ?

Quand on regarde les infos ces jours-ci  nous voyons en ouverture trois femmes terroristes. Elles sont vues comme des héroïnes même si ce n’est pas volontaire.

Ces terroristes-là ne sont pas très futées car la voiture a été remarquée par ses warnings allumés, faudrait m’expliquer. Il parait aussi qu’une bombonne était vide. Faut-il vraiment en parler si ce n'est pour leur faire de la publicité. Comment ne pas comprendre qu’en parler en fait des exemples pour certains. Quand on se sent délaissé ou incompris qu'on a besoin de lumière, surtout dans ce monde de visibilité, alors pourquoi ne pas partir dans des délires qui font sensation même s"en y croire.
La presse a besoin de sensationnel pour vendre. Il faut attirer le client, lui raconter du jamais vu quitte à modifier l’actualité ou la mettre à sa sauce. Autrefois il y avait une presse du sensationnel qui avait des gros titres et racontait n‘importe quoi, celle-ci est battue. Les « grands médias » ont compris qu’il faut des titres ronfleurs et des unes violentes pour attirer le client. Que dire des chaines d'info en continu qui ont besoin de nouveau à chaque instant.
Avant dans les rédactions on parlait de lecteurs  maintenant on parle de clients.

Bien sûr ces « infos » servent à vendre mais elles servent à d’autres. En faisant un tapage sur ces terroristes on nous montre que l’état agit pour notre sécurité; que l'état d'urgence sert à quelque chose. On ne nous dit pas en revanche qu’il peut y avoir un attentat dans la minute qui suit car on ne peut pas tout contrôler . Je n’ai pas confiance et sais que, quelque soit les personnes au pouvoir, ils n’empêcheront pas ces fanatiques criminels de sévir. Pourquoi alors communiquer là dessus?
C’est malheureusement mon leitmotiv  depuis longtemps, il y a une classe dominante qui tient les rênes du pouvoir et de l’information. Cette classe n’a pas intérêt à ce que cela change car elle domine. Voilà on nous abreuve d’informations spectaculaires pour mieux nous contrôler; on me dira : "c’est subversif de dire ça!"; pour se défendre on nous expliquera que c’est une théorie du complot et que "c'est pas bien!".
L'info est l'arme des puissants; les milliardaires, qui prennent le contrôle des médias, l'ont compris depuis longtemps.