mardi 26 mai 2020

Nous, actionnaires !

Nous, qui payons des impôts, sommes actionnaires de la plus grosse entreprise française, l’état.
 
Demandons à notre entreprise de se gérer de façon intelligente, économique et écologique.

Comment en est-on arrivé à ces aberrations? Donner toute notre liberté à des pays qui eux bafouent les libertés et le travail.

Nos entreprises sont parties en chine, pour gagner toujours plus et donner des dividendes à des actionnaires qui ne pensent qu’à  faire encore plus de profit.
C’est une boucle infernale.

Nous étions un des pays les plus grands transformateurs de bois au début du vingtième siècle, nous avions de grandes scieries et un savoir faire employant des gens des régions forestières. Maintenant les grumes partent par bateaux en chine pour nous revenir en planches. Quel scandale écologique et économique. Comment une planche ayant fait des milliers de kilomètres peut être plus rentable que celle qui fait mille fois moins de trajet.

La réponse que l’on nous sert est qu’elle est moins chère, Moins chère à quel prix ? Parce que le chinois qui l’a sciée est plus rentable, parce que le pétrole ne coûte pratiquement rien.
Parce que polluer n'est pas un problème.

Maintenant nous sommes dépendants de ces pays où nous avons délocalisé. Des pays qui, hier encore, étaient considérés comme sous-développés et  maintenant nous dictent des lois économiques et nous rendent dépendants. Qui a permis cela? Ce sont des gens qui ne pensent pas collectif, altruisme, biens pour la communauté.

Nous, actionnaires, avons le pouvoir de demander que la production revienne en France ou en Europe, qu’elle emploie des personnes qui paient des impôts ici, que le produit de ces travailleurs puisse revenir dans l’économie du pays pour investir dans l’éducation, la santé,  le social, le transport et l'infrastructure. Certain diront la défense, je ne pense pas! Les guerres sont déclarées par les lobbies de l'armement.

Nous, actionnaires, avons le pouvoir de dicter à nos entreprises des règles écologiques, que chaque production soit pensée et étudiée afin que la pollution soit maitrisée.

Nous, actionnaires, avons le pouvoir d’aider nos jeunes têtes pensantes, nos ingénieurs afin que ceux-ci nous rendent indépendants. Quand j’ai commencé mon métier d’informaticien en 1982, la France était la meilleure mondiale dans la programmation, nous avions aussi un savoir faire dans la communication, internet, fibre optique avant l’heure. L’état, à l’époque, n’a pas soutenu ces cerveaux qui sont partis aux états unis. Bilan! Microsoft, Google, Amazon mènent le monde et nous imposent leurs lois.

De pays indépendant nous sommes devenus sujet de ces puissances économiques.

Pour quel monde ? Un monde meilleur ? Non ! Un monde où l’appât du gain est le seul moteur, le pillage de notre terre le seul but jusqu’à épuisement total.
Nous sommes une démocratie menée par un monde néolibéral, idéologie proche de la dictature. Dictature du plus fort.

Ce n’est pas ce monde fini qui n’intéresse.

Nous, actionnaires, avons le pouvoir de changer les choses.
Le pouvoir de redevenir intelligents.

mercredi 20 mai 2020

Les vérités !


Avec la crise du coronavirus, on a entendu tout et son contraire ! Où est la vérité ?

Le mot vérité ne devrait pas avoir de pluriel. Il n’y a qu’une vérité.

Mais voilà, chacun détient sa vérité, elle n’est pas la même pour tout un chacun.

L’important est de s’approcher de cette vérité, de la tutoyer en essayant d’écouter, de recouper, de comprendre le contexte dans lequel se trouve la personne qui annonce une vérité.

« Toute vérité n’est pas bonne à dire ! » Voila une des phrases les plus politiques qui soient. Celui qui déteint la vérité se donne le droit de la cacher.

Étudiant, j’ai mené une grève pendant plus d’un mois. Tous les matins je parlais en AG, revenir sur les actions de la veille, parler de l’actualité, puis j’organisais un débat afin que chacun dise sa façon de penser. Bon ! Cela pouvait aller de :  « Mon père dit que ce n’est pas bien de faire grève ! » À une analyse plus profonde.
Un jour, un type de la fac de droit qui coordonnait le mouvement sur le campus, est venu me voir à la fin de l’AG et me dit : « Ce n’est pas bon de faire ce que tu fais, ton AG dure trop longtemps et les gens n’ont pas besoin de tout savoir ; l’important est qu’ils votent la grève !».  Voila tout est résumé ; lui, il fait de la politique, il va à l’essentiel, moi avec mes gros sabots (Métaphore paysanne, cela me tient !), je fais de l’éducation et ce n’est pas le but. Je pensais important de donner la parole et d’éduquer ces jeunes, futurs élites pour certains. D’ailleurs mon professeur de lettres m’a dit à la sortie d’une AG : «  cela vaut tous les cours que je donne ! ». Mais pour ce type, fac de droit cela veut tout dire sur l’utilisation des vérités, pensait déjà comme un politicien.

Celui qui détient la vérité a le pouvoir.

Mais c'est sa vérité, une fois que vous dîtes avoir la vérité, vous pouvez toujours trouver des points dans l'actualité, le contexte ou l'histoire pour étayer votre vérité.
Ado, je jouais à annoncer un fait contraire à la majorité et même à ma façon de penser, il m'était relativement facile de conforter certaines idées par des exemples pris indépendamment les uns des autres et sans aucun rapport.
Jeu machiavélique!

Un autre exemple dans ma vie, est dans le milieu hospitalier. Reprochant à un professeur de nous avoir caché des choses ou de ne pas avoir dit la vérité, celui-ci nous répond : «  Si je vous avais tout dit vous n’auriez pas accepté ! ».  Celui qui a le savoir, s’arroge le droit de le cacher à son interlocuteur  sous prétexte de non compréhension. C’est discutable, un manque de psychologie ce professeur devrait savoir à qui il s’adresse.
Certains sont prêts à comprendre d’autres non.

Celui qui détient le savoir a aussi le pouvoir.

Pour en revenir au contexte actuel, on nous a caché des vérités pour mieux nous contrôler, contrôler notre peur aussi, mais on a fait pire en nous mentant, cacher la vérité est acceptable, mentir est condamnable.

Il y a un manque évident de conscience politique dans la population. Chacun devrait pouvoir se faire sa propre idée. Mais certains par fainéantise intellectuelle, d’autres par manque d’éducation ne s’intéressent pas à la politique, pourtant elle gère leur vie au quotidien.
Ce manque est dommageable. L’école devrait y pallier. Apprendre par cœur « Marignan 1515 » ne vaut rien en rapport à savoir pourquoi il y a eu une bataille, quelles causes, quelles conséquences; questions intéressantes pour se faire une idée de la politique. En tant qu'individu dans la société, l’élève doit être initié à la politique..

On m’a déjà dit « tu n’as pas voté, alors tu la fermes !». J’ai tendance à répondre « Tu n’as pas de conscience politique, tu ne vas pas voter! ».
Si la démocratie est mettre un bulletin dans une urne tous les cinq ans, pour élire quelqu’un qui nous a déjà menti pendant sa campagne, puis après « on la ferme ! »; je n'aime pas cette démocratie.
J’ai d’autres ambitions pour une démocratie.

Bon je vais vous dire La vérité : « La Vérité n’existe pas ! »

En fait c’est le contraire de ce que je disais au début, le mot vérité ne devrait s’utiliser qu’au pluriel.

Attention une vérité peut en cacher une autre !      

jeudi 14 mai 2020

La critique est facile!

La critique est facile! voilà ce qu'on me rétorque.

Quelle phrase banale ! et assassine.

Cela me rappelle les proverbes, les sentences que lançait ma mère : « on a que ce qu’on mérite ! » , « Vaut mieux la paix que la guerre » , "Il y a plus malheureux que nous!" etc. Cela vous arrivait comme une flèche en plein vol, vous clouait au mur.

D’abord dire « La critique est facile!» est une critique en soi ; donc il est encore plus facile de critiquer ceux qui critiquent.

Le jour du confinement, j’ai décidé d’écrire un journal. Une période extraordinaire, je voulais la mémoriser de cette façon, j’ai donc écrit 56 articles.

Au départ je souhaitais que cela soit un journal d’une vie de confinement, mais malheureusement bien vite je me suis senti obligé de dénoncer des comportements et les mensonges de nos « élites ».
Je ne critiquais pas, j’analysais, je recoupais des informations, c’est du boulot ! C’est évident que beaucoup de mes écrits étaient sur nos gouvernants dont leur posture, leurs décisions ne me convenaient pas du tout. Donc j’en parlais.

Un seul exemple, j'en ai d'autres, encore une fois, les masques.
En Février, on nous dit « des masques on en aura assez pour tout le monde, le moment venu! ». Début Mars autre musique : « les masques sont inutiles ! » après : « vous ne savez même pas vous en servir ! ». Début Avril : « on va s’approvisionner ! » bon c’était le 1er Avril, pas fait attention à la blague. Mi-avril «  ils ne vont pas tarder ! ».  Aujourd’hui on nous dit « 135€ d’amendes si pas de port de masque ».  Où est la logique dans tout ça, c'est quand même une question de vie ou de mort pour certain.
Bien sûr ce que je raconte là est vérifiable sur internet les vidéos y sont encore. Si vous cherchez bien il y a même une vidéo d’un type dans l'import/export en chine qui a proposé au gouvernement français d’acheter des masque début Mars ; il attend toujours la réponse.
Moi, personnellement je n’en ai pas encore de masque.

Voilà! et il ne faudrait pas critiquer ! Si j’avais travaillé de cette façon dans ma boite ; je me serais fait viré en Mars. Là on dit: « Fermez là! ».
Je ne parle pas des soignants en grève avant et qu’on a envoyé « à la guerre! » sans tenue. La profession où il y a eu le plus de mort du virus est le service de santé.
La France qui avait le meilleur service de santé il y a dix ans se retrouve dans les derniers dans le palmarès du ratio de morts/cas déclarés.
Ne pas critiquer ! Allez voir les chiffres!

Oui je sais, vous qui dîtes cela, vous avez voté Macron ; Vous avez voté pour qu’on supprime des hôpitaux, du personnel soignant, des fonctionnaires; vous êtes dans votre droit, tant pis pour les morts.
Vous avez voté pour que le Sécu disparaisse, ce qu'espère les gouvernants successifs.
On a donné des milliards aux entreprises, je ne parle pas des petites ça je le comprend, je parle des grosses celles qui ne paient pas d'impôts et qui nous narguent. Sanofi qui a reçu des aides à la recherche de la France déclare hier, qu'il aiderait d'abord les États unis. Voilà l'état de l'état si je puis dire. Toutes les aides sur les charges dont on parle maintenant , c'est autant qui va être pris sur la santé et autres régimes sociaux.

Moi je ne suis pas d’accord et je dois ne rien dire. Je paie des impôts, j’en ai même payé beaucoup. Je travaillais plus de trois mois pour l’état par an et je ne dois rien dire. Un jour j’ai passé dix heures sur un brancard en urgence, dans un couloir, bon je n’avais pas à me plaindre il y en avait qui étaient dehors.
Je n’ai pas payé des impôts pour ça.
Je suis un employeur de Macron et autres, comme tous ceux qui paient des impôts. On me doit des comptes.

Je n’ai pas voté pour ce genre de vie qu’on me réserve ; mourir dans le fin fond d’un Ehpad seul. Combien en sont morts dans cette crise, l’état a vendu les maisons de retraite au privé, vous avez voté pour ça aussi !

Ici dans la région il faut faire plus de 50 km pour certaines femmes pour accoucher.
Vous avez souhaité que cela se passe comme ça.
Moi pas, j’ai encore le droit de le dire.

Pour l’instant vous me dîtes de me taire gentiment, bientôt vous voterez pour qu’on n’ait plus le droit de dire ce qu’on pense.

La seule parole que vous me promettez dans votre nouveau monde c’est « Bêééé ! »


mardi 12 mai 2020

Pas malades! ou alors rentable!

Ne soyez plus malades, ou alors soyez rentables.

Je viens de voir une vidéo sur l’hôpital, avec des professeurs, des médecins qui parlent de leur boulot, leur nouveau travail.

C’est incroyable d’en arriver à cette gestion, cette rentabilité de l’hôpital public. J’ai des envies de meurtre.

Je ne comprends même pas pourquoi les professeurs, il y en a un que je connais d’ailleurs, des sommités se sont laissées entrainés par des gestionnaires dont la santé n’est pas le métier ; ces derniers n’ont pas de conscience, ils n’ont aucun respect de l’humain. Je leur souhaite d’être client (il n’y a plus de patient ici) un jour dans un hôpital où un même gestionnaire leur dira qu’on ne peut les soigner car ce n’est plus rentable.

J’ai passé une partie de ma vie dans des hôpitaux, il y a plus de trente ans avec ce professeur dont je parle plus haut. Je me sentais bien, en confiance dans des services où les infirmières avaient le temps de nous parler nous soutenir, où les médecins géraient l’humain. A la fin cela commençait à se déliter. Mais quand même dans cet hôpital pour enfant nous sentions une humanité, une présence , une âme.

J’entends ce professeur dire que les managers lui reproche que les enfants dialysés sont moins rentables que les adultes, le type qui sort cela n’a pas d’enfant, c’est sûr ce n’est pas rentable ; en fait c’est un robot, on l’a lobotomisé et mis une calculatrice à la place du cerveau

Il y a à peine cinq ans je me suis retrouvé aux urgences. Dix heures sur un brancard  dans un couloir ; une dame âgée à côté de moi pleurait, elle voulait rentrer chez elle, je crois qu’elle a disparu d’ailleurs,  profitant du manque de soignant pour s’éclipser. Elle n’avait pas loin où aller nous étions à côté du parking.

Tiens une idée pour eux : « faire payer le stationnement du brancard ! »

Je payais beaucoup d’impôt à l’époque, je ne m’en plaignais pas, mais quand je suis arrivé dans ce capharnaüm, je me suis demandé où passait mon argent.

En fait si, mon argent je sais où il est passé, dans les grandes entreprises, quand Hollande leur a donné des milliards, sans rien en retour; quand Macron leur donne des réductions de charges, des aides pour la recherche qui profitent aux labos pharmaceutiques. Ces labos sont partis en Inde, polluer tranquillement, une vidéo circule sur le net à ce sujet.

Mon argent, le votre profite au haut fonctionnaire qui font de la corruption d’état en passant du public au privé.

Il faudrait que chaque imposable, demande ou est passé ce qu’il a donné à l’euro près.

Ces managers, gouvernants, ces calculateurs ou plutôt ces souteneurs du grand capital, ne représentent rien pour moi ; ils ne sont que des suiveurs et n’ont pas un sou d’intelligence, de bon sens pour comprendre ce qu’ils font.
Ils ont une calculatrice à la place du cœur. (Cœur, et cerveau ! ça fait beaucoup !)

Le bilan de leur vie, ils le verront dans un tableau Excel où la colonne humanisme sera dans le rouge.

 Voilà la vidéo qui m'a fait écrire cela et qui m'a énervé! :