mercredi 25 mai 2016

Humain l'abominable

La vidéo de l’élevage de poulet est terrible mais édifiante. Quel genre d’animaux sommes-nous ?
Je regarde la définition de « HUMAIN » dans le dictionnaire et lit : « Qui est sensible à la pitié, secourable, bienfaisant»
Aucun animal n’est capable de telles exactions. Quel genre d’homme peut vivre tous les jours dans ce travail, dans cette concentration de vivants et de morts ; il faut être insensible à la douleur. Imaginez-vous une journée seulement vivre dans de telles conditions.
Bien sûr l’homme a fait pire dans l’histoire avec ses semblables même, mais ces gens qui organisent ces tortures d’animaux ne sont pas éloignés des autres tortionnaires. Il suffit d’accepter les degrés successifs de la barbarie pour arriver au summum. C’est la même organisation d’ailleurs tout en haut de l’échelle il y a ces gens dans leur fauteuil qui veulent gagner toujours plus qui commandent les centrales d’achat à tirer les prix vers le bas et on arrive à l’éleveur qui ne gagnant rien est obligé de produire plus dans les pires conditions.
Commençons par cet éleveur. Le contexte pour lui est de survivre. Il doit produire un maximum de poulet à un prix défiant toute concurrence. Il est coincé mais ce n’est pas la raison pour vivre dans un camp de concentration ou il voit tous les jours des animaux mourir, vivre entassés sur des cadavres; je n’imagine même pas l’odeur. Quel genre d’homme est-ce pour accepter cette vie? Comment fait-il le matin au petit déjeuner avec ses enfants ? Mange-t-il de sa production? Je ne pense pas. Ses enfants visitent-ils son (j’allais dire élevage) mouroir? Cela me rappelle un film récent ou un nazi, un responsable d’un camp, vivait avec sa famille à côté sans que cette dernière sache ce qui se passe.
Que dire des intermédiaires qui ne savent que vendre des produits infâmes en ne jouant qu’avec des produits chimiques pour ne pas assister à un scandale sanitaire. Ils font partie de cette chaine.
Bon parler des gens dans leur fauteuil qui organisent ce cauchemar me fait vomir. Ce sont eux les empoisonneurs, les tortionnaires d’animaux.
Comme dans les chaines d’exterminations même humaines, personne n’est directement responsable sauf que tout le monde est responsable à son niveau. Là ça commence avec les fonds de pensions américains qui réclament leur dû ; Les gestionnaires de ces fonds veulent aussi leur part du gâteau et même plus. Puis les centrales d’achats grappillent aussi obligeant l’éleveur à commettre ces exactions. Tous les acteurs de cette chaine sont condamnables et devraient être jugés pour crime.

A la fin de la chaine il y a nous, les consommateurs, qui ne mangeons plus que des produits insipides et infâmes. Nous sommes responsables également car comme disait Coluche:"il suffirait de ne pas en acheter pour que ça ne se vende pas!".
Alors à nous de faire que ça change, dénonçons ces pratiques, mangeons des produits d’où on connait l’origine; nous ferons vivre des gens concernés par la bonne bouffe qui ont l’amour de leur métier.
Je ne suis pas méchant, je ne tuerais pas une mouche, mais je souhaite que tous ces acteurs de la mauvaise bouffe périssent de manger leurs poisons.

mardi 3 mai 2016

Un avant goût d'un monde fini

Alors que la révolte gronde dans le monde ouvrier et universitaire, d’autres s’accrochent à leur poste.
Si vous écoutez les informations ou les magazines d’info tels que « c’est dans l’air», les explications de Pujadas et de ses « experts » Langlet, par exemple qui nous explique l'économie à sa façon. Ils se donnent des titres ronflants comme expert mais ne sont qu'au service du pouvoir.
Il y a aussi les matinales avec leurs prêcheurs : Apathie, Cohen, Salamé et autres qui nous font comprendre qu’on a rien compris. Heureusement ce monde est sur son déclin il vit ses derniers moments. Dans l’émission de « C’est dans l’air » du 12/04/2016 on nous explique que la politique est une affaire de grandes personnes, qu’il faut de l’expérience, c’est un métier en quelque sorte et on y va de « ces jeunes ne pensent qu’à s’amuser!», « Ils ne sont pas concernés !» et tout le reste comme « Critiquer les politiques c’est faire du populisme!». Faut dire que les invités sont deux journalistes et deux sociologues un peu réacs.

Comment peut-on occulter tout ou partie de la population avec seulement un revers de mots réactionnaires. Coluche disait à l’époque « Circulez y a rien à voir! » C’est toujours d’actualité. C’est à ce vieux monde de circuler. Mais ils s’accrochent, il y a encore des miettes à ramasser. Il n'y a qu' à voir le nombre de concurrents près à se battre pour l'élection. Je soupçonne que cela doit être juteux pour que tout ce "beau" monde veuille en découdre. L’argument de dire : « Il faut de l’expérience !» Est faux, la politique est la gestion du bien public ce ne devrait pas être un métier. Chacun dans la cité doit pouvoir faire entendre sa voix, cette dernière ne doit pas être bâillonnée par un groupe de personnes qui vit des deniers de l’état ne pensant qu’à se faire réélire.
Donc il faut dépoussiérer tout ce vieux monde, inventer une autre démocratie une vraie pas un semblant pas une oligarchie comme maintenant. Si cela ne convient pas à cette bourgeoisie installée ; faudra qu’ils changent ou qu’ils partent. Il faut donner un souffle nouveau, je me suis laissé avoir à chaque fois lorsqu'un jeune arrivait dans ce monde politique, je me disais "avec lui ça va changer!" en fait de changement c'est lui qui évoluait du côté de la langue de bois, de la bien-pensance et on était reparti pour attendre un nouvel élu. Le problème est que ce sont les mêmes qui gèrent tout , d'abord l'école d’où ils sortent, ensuite les lois qu'ils votent ou ne votent pas pour garder leur privilèges. On parle de non cumul et l'on voit le ministre de la défense qui veut garder la présidence de la région. Le pire là dedans est qu'ils ont une notion d'impunité. La liste est longue de députés qui ne font pas grand chose d'autres, qui magouillent et ne sont jamais punis alors que vous dépassez la limite de vitesse autorisée et on vous assomme tout de suite. Je ne parle pas du sénat qui est la retraite dorée de ces politiciens indéboulonnables. Bon j'arrête là car je commence à m'énerver c'est pas bon pour la santé.

Il faut donc évoluer. Trouver de nouvelles têtes, faire participer le peuple aux décisions, en finir avec cette cinquième république qui permet à un homme, ne représentant qu'à peine 20% de la population, de prendre des décisions ou de ne pas en prendre. Il y a différentes façons d’y arriver.
Pas plus de deux mandats non renouvelables semble la meilleur solution. Pas de cumul un maire ne doit pas être député et vice versa. Un plafond de rémunération respecté et non négociable. Avec ces petites mesures vous verrez que, dans pas longtemps, il y aura moins de prétendants.

Pour l'économie, ne pas mettre toutes les entreprises dans le même panier. Aider les PME, PMI pas les autres qui engraissent des actionnaires. Combien de milliards injectés pour combien d’emplois créés? Comment peut-on croire à un angélisme, à une conscience républicaine quand il est question d’argent et que l’on peut s’en mettre pleins les poches. Là je vais me faire traiter de populiste ou de démagogue par cette classe qui a la parole et qui n'admet aucune critique sans sortir ces arguments bidons.

La seule façon d’aider les entreprises serait de diminuer les charges et surtout d’alléger toute la paperasserie. Après il faut laisser la libre entreprise se faire. On ne devrait pas critiquer les entrepreneurs, il en faut et bien souvent ce sont d’anciens salariés. Ce sont eux qui font marcher un pays. Il faut taxer le profit, la fuite des capitaux et récupérer l’argent de l’évasion fiscale. Pourquoi par exemple tous les tennismen français sont en Suisse, s’ils habitent la Suisse ils ne devraient pas jouer en équipe de France. Je parle d’eux mais je pourrais parler de beaucoup d’autres; tous ces gens qui ont profité du système éducatif, social et de la santé puis vont planquer leur argent ailleurs c’est scandaleux. Vous verrez qu’ils reviendront chercher leur retraite plus tard.

Voilà tout est à reconstruire en inventant un autre monde où tous seront concernés. Comme le disait Hollande le changement c’est maintenant, en fait c’est la seule chose valable qu’il ait dite lors de son quinquennat.