vendredi 6 octobre 2023

Punaises ! C’est la guerre !

  La plus part des journaux mainstream ouvrent leur une sur l’invasion des punaises.

 Sur France info un envoyé spécial est en direct de New York, pas très frais avec le décalage horaire, il nous dit que les USA demandent à la France de garder ses punaises, ils veulent bien nous vendre leur pétrole mais faut pas déconner. 

A Télématin on nous montre un envoyé spécial dans le métro, la ligne 8 (ma ligne (nostalgie, ou pas !) ; enfin ce type va faire toute la ligne à la chasse aux punaises. Je n’ai pas de nouvelles de lui, espérons qu’il va bientôt réapparaitre. Ils sont fous ces journalistes oser aller dans le métro, il n’avait même pas de casque ! Des fois qu’il serait pris en otage.

 Bien sûr on fait appel aux experts, des gens qui ont dix d’étude après le bac, spécialistes de la punaise. 

C’est quoi tout ce cirque? En quelques jours il y a des punaises partout. 

A qui sert tout ce tapage, j’aurais bien des idées mais on me traite de subversif donc je vous laisse le soin de vous interroger. 

Enfin on ne parle plus de : 

- l’Ukraine, faut dire qu’elle commence à nous embêter, elle nous coûte cher et elle peut se débrouiller seule avec son Poutine qui d’ailleurs redore son blason devant certains pays européens. Comme quoi !

 - L’Arménie ? Ben c’est loin et l’Azerbaïdjan nous livre du pétrole (raffiné par Poutine faut le savoir) ; on ne va pas se mêler de leur histoire. Historique quand même ce nettoyage ethnique violent. 

 - Les pauvres ? on en a assez parlé, ils n’ont qu’à bosser ! Ah Bon ! ils bossent ? Et ils n’arrivent pas à vivre mais comment s’y prennent-il ? 

Faut pas s’inquiéter pour les punaises, il va y avoir un lobby qui va se créer pour défendre la punaise, on va se mobiliser, manifester pour la liberté des punaises. Vive la punaise libre ! 

Alors le gouvernement (tiens! Pourquoi je parle du gouvernement ?) Enfin le gouvernement va reprendre l’antenne pour soutenir ce lobby et s'insurger de l'ostracisme de ces petites bêtes. 

J’y pense, dommage qu’il n’y ait pas de lobby des pauvres, qu’on manifeste, se mobilise pour que chacun reste digne dans sa vie de tous les jours. Alors le gouvernement… non là je divague comme quoi si on ne nous muselle pas on part dans des idées loufoques. 

Enfin les punaises sont chassées par les uns et les bienvenues pour les autres. La punaise a bon dos elle porte sur elle tous les malheurs du monde. 

Si vous avez des problèmes dites-vous que cela pourrait être pire, regardez les infos !

lundi 5 juin 2023

Non ! Mais sans rire

Nouvelle directrice de France Inter, Adèle Van Reeth a décidé de déprogrammer l'émission quotidienne « C'est encore nous » de la journaliste-humoriste Charline Vanhoenacker, pour la rétrograder à une case hebdomadaire.
Bon faut aimer Charline Vanhoenacker. J’ai écouté certaines de ses chroniques, ouais! elles sont marantes mais à petites doses et elles sont souvent en présence d’un public de journalistes qui sont pliés de rire. Ce qui me crispe !
Enfin ce n’est pas le sujet.
Le sujet c’est la nouvelle directrice, qui prend soin des sujets (justement) du roi Macron. On peut rire de lui comme le faisait le bouffon du roi mais il faut raison garder et dans ces temps difficiles l’heure est à la solidarité, tous ensembles vers un seul objectif, la lutte pour maintenir les riches à leur niveau. Déjà qu’avec l’inflation ils sont obligés de prendre leur jet pour des endroits plus favorables.
Le rire est un remède contre la morosité, mais faut pas déconner avec les gens responsables ; eux ils ont de vrais remèdes ; détruire les services public au profit de leurs petits copains.
C’est vrai aussi on permet aux gens de rire de tout à l’antenne et ils en profitent, vous trouvez cela normal. Qu’ils brocardent Mélenchon avec ces crises de nerf, Roussel avec son Barbecue ça a de la gueule mais se moquer du roi dans « pif gadget » ou de Schiappa dans Playboy qui voudrait bien mais ne peut pas! Ça ce n’est pas possible ! Faut quand même que ces comiques restent à leur place ou qu’ils le fassent entre eux pas sur une chaine publique.
Fini de rire donc, les humoristes n’ont rien à faire avec les choses sérieuses ; tiens cela pourrait être une maxime penser à la refiler à Macron. LUI il a de l’humour ; Potache peut être mais raffinée et indolore comme il l’a appris à l’école.
Bon ! c’est vrai que l’on pourrait en rire, mais c’est quand même de la censure même si c’est une gentille dame placée ici pour faire le ménage (aucune allusion sexiste je préviens de suite, faudraut des panneaus comme sur les route Attention second dégré). A bas le second degré les gens ne comprennent pas. D’ailleurs à quoi bon rire dans ce monde alors qu’il y a plein de choses sérieuses à faire.
Le rire est le propre de l’homme, il ne doit pas atteindre le Roi.
Voilà on va prendre nos blagues sous le bras et aller rire ailleurs.
Un jour nous n’aurons plus qu’un seul mot pour nous exprimer « bééééé ! »
Faudra quand même se battre pour le garder celui là.

mercredi 12 octobre 2022

Bascule dans l'autoritaire!


Sommes-nous encore en démocratie lorsque l’on nous dit comment nous habiller, nous laver les dents, nous chauffer etc. Tous les jours on nous abreuve de conseils pour gérer la température du logis, pour économiser l’énergie. Le chef même, Macron en l’occurrence, s’expose avec un pull à col roulé, là on atteint les limites de la bienséance, pas pour la tenue, mais pour le « foutage de gueule » on se moque des gens, on les infantilise et par delà les rend irresponsables donc manipulables. Aussitôt l’interview fini le président ira se mettre en chemise dans un appartement bien chauffé. Comment peut-on être aussi arrogant vis-à-vis des autres.

Bien des générations n’ont pas connu la guerre, mais on nous a appris à se confiner ; quel pouvoir faut-il pour obtenir d’un peuple qu’il s’enferme ! Maintenant on nous ordonne des restrictions, bientôt ce sera des tickets de rationnement. Nous allons être contrôlé dans nos dépenses d’énergie, le compteur linky est l’outil idéal, le fournisseur pouvant savoir à l’instant donné notre consommation ; nous pourrons être réprimandé pour n’avoir pas suivi les consignes. Ceci est un état autoritaire pas une démocratie.

« Faire de la politique c’est prévoir » ce proverbe est has been. Je suis effaré par l’incompétence des gouvernants. Les politiques ne font que réagir à des événements qu’ils n’avaient pas prévu. Ils colmatent les brèches, mettent des rustines. Comment se fait-il que plus de la moitié des centrales nucléaires sont à l’arrêt ? Comment n’a-t-on pas anticipé le fait qu’elles ne fonctionneraient pas indéfiniment ? Depuis plus de 20 ans les dirigeants ne voient qu’à l’aune d’un quinquennat. On a découvert le « Quoi qu’il en coûte » mais c’est il y a longtemps qu’il aurait fallu investir dans de nouvelles technologie quoiqu’il en coûte.

Du jour au lendemain le prix de l’électricité décuple voir beaucoup plus. Pourquoi ce fait ? Que c’est-il passé ? Un jour croire en l’abondance et le lendemain nous dire d’être sobre, ce n’est pas ce que l’on attend d’un gouvernant.

Dans une entreprise ce genre de personne ne fait pas long feu (métaphore énergétique).


mardi 31 mai 2022

Ce soir Alitia ne rentrera pas de l’école

  Sa mère l’a déposée en voiture devant l’école. Alitia fait la tête, sa maman l’a réprimandée car elle était sur sa console en prenant son petit déjeuner. Elle est donc sortie de la voiture en claquant la porte. Sa mère se dit que ce soir cela ira mieux et qu’elles pourront s’expliquer en prenant le temps.

En marchant, Alitia pense qu’elle a eu tort de n’avoir pas embrassé sa mère, elle se retourne mais cette dernière est déjà partie.

On ne devrait jamais quitter les gens que l’on aime en boudant même si c’est pour quelques heures.

La maman de Alitia ne viendra pas la chercher ce soir, elle la serra beaucoup plus tôt dans ces bras mais c’est un corps inanimé qu’elle sentira.

Alitia a été fauchée par deux balles, comme l’ont été ses 18 camarades. Ces jeunes avaient toute une vie devant eux, ils étaient insouciants, innocents. Ils pouvaient espérer être heureux. Un jeune de dix huit ans malade, lui, de la vie en a décidé autrement. Quel pouvoir donne une arme ! Un pouvoir de vie ou de mort. Un pouvoir que ne devrait pas avoir un ado ni qui que ce soit.

L’Amérique arrive au paroxysme de l’individualisme et de la liberté.

On parle du deuxième amendement qui permet à toutes personnes d’acheter des armes. C’est un monde d’argent qui permet cela, les candidats à la présidence sont soutenus financièrement par des entreprises ou des associations comme la NRA ; ils sont poings liés avec celles-ci, quelque soit le nombre de morts que cela peut générer. Les Américains disent acheter des armes pour se protéger, par peur ; c’est aussi pour se sentir puissants. Il est vrai que cet amendement a été écrit l’époque ou les gens se faisaient justice à coup de revolver.

Mais les armes ne cachent-elles pas d’autres problèmes plus profonds. Des problèmes d’une société arrivée à l’apogée de l’individualisme, de la solitude accentuée par les réseaux sociaux. Cette société américaine est malade elle est déchirée entre un puritanisme et une liberté totale. Elle est définitivement divisée par le racisme et la violence.

Depuis plus de cinq ans l’espérance de vie décroit aux états unis, ceci n’est pas seulement dû aux meurtres de masse mais à des façons de vivre et surtout à la puissance de l’argent qui fait que les pauvres ne peuvent pas se soigner et ne mangent que des produits incompatibles avec leur santé. Ce sont ces derniers aussi qui sont concernés par les meurtres.

Nous avons toujours copiés les Etats-Unis, il faudrait arrêter.

Alitia ne rentrera pas ce soir, ni les 18 autres enfants. Leurs parents en perdant leurs enfants ont perdus leur vie également.

Le pire serait que ces enfants soient morts pour rien.

dimanche 22 mai 2022

La bombe humaine!

  Le troupeau de vaches erre en file indienne, comme pour se protéger du vent qui soulève le sable. Ces animaux sont squelettiques au point de craindre une bourrasque qui les ferait tomber comme un château de cartes. Ils cherchent une touffe d’herbe hypothétique et surtout une flaque d’eau ayant résisté à la chaleur du soleil.

Le soleil est source de vie mais comme toutes les bonnes choses à forte dose il devient mortel.

Nous sommes en Éthiopie, il n’a pas plu depuis plus de 16 mois, et la prairie est devenue sable. Une vieille femme déclare « J’ai vu beaucoup de chose dans ma vie mais ça jamais, hier un chameau dévorait un autre chameau mort. »

Le peuple et surtout les enfants, eux aussi, vont mourir. Comme vont mourir les enfants d’Inde, du Pakistan et bien d’autres. Comme cet enfant qui, pieds nus, traverse le fleuve asséché.

Au Yémen, c’est la guerre en plus du climat, on voit des images d’enfants décharnés. Des enfants du Yémen dont on devine tout le squelette sous la peau ; on a peur que lorsque leur mère les prend ils se cassent en morceau.

A la fin du vingtième un philosophe déclarait « ce qu’il faut craindre ce n’est pas la bombe nucléaire, mais la bombe humaine »

La bombe humaine ce sont ces gens qui veulent quitter l’enfer sur terre, qui leur reprocherait de migrer vers des contrées plus vertes?

Maintenant il est trop tard pour inverser le processus, le changement climatique va bouleverser le monde entier. Ces contrées plus vertes ne le seront plus pour longtemps. Certains ont plus de chance que d’autres, pourtant ce sont surtout les pollueurs qui détiennent les oasis sur cette terre, combien de temps résisteront-ils à ces vagues humaines ?

lundi 25 avril 2022

Tout ça pour ça!

  Voilà tout ce cirque pour ça ! Pendant 15 jours presque 24h/24 on nous bassine avec les élections. Tout le monde est d’accord, il faut faire barrage à l’extrême droite en votant Macron.

Je ne savais pas que la démocratie c’était voter contre; un jour peut être pourrons nous voter positif.

Tout a été organisé pour en arriver là ; sur les plateaux les experts politiques avaient remplacé ceux de l’Ukraine qui eux même ont remplacé les experts du covid. Ces experts en politique ont fait la même école, peut être même avec Macron, on ne sait pas ! Toujours est-il qu’ils disaient la même chose. Tout le monde a été unanime pour nous dire quoi faire.

Pour la télé cela a été la grande fête, heureusement il ne se passait rien d’important dans le monde (ironie !) On a assisté aux discutions sur la couleur de la table pour le débat, le nombre de centimètres séparant les candidats, les gens autour. Pendant 3 jours avant on nous a expliqué ce que diraient les candidats, pendant trois jours après on nous a dit ce qu’il fallait comprendre, en fait il n’y aurait pas eu besoin de débat.

Ce débat a reflété la pauvreté de notre démocratie.

Je voudrais revenir sur l’électorat de Macron; une majorité de plus de 60 ans. Ces baby-boomers, j’en fais partie, qui ont profité de la fin des trente glorieuses, qui ont eu un emploi stable, qui ont pillé la terre, ont une bonne retraite, ont même demandé aux jeunes de se protéger pour leur sauver la vie. Ils votent Macron pour garder leur petite propriété, leur retraite, leur confort.

La démocratie c’est d’abord penser à soi, dans notre monde individualiste on pense égoïste; demos veut dire peuple pas moi. Les jeunes n’ont qu’à bosser faire des boulots précaires, s’ils sont au chômage et bien qu’ils donnent des heures bénévolement. Surtout qu’ils arrêtent de manifester on a le droit à un peu de calme.

Voilà on va encore vivre en société néo capitaliste pendant 5 ans. On va nous parler encore du ruissellement en donnant aux gens du CAC 40; l’argent va couler à flot en espérant qu’il arrose tout le monde.

Ceux qui ont cru une seconde à la victoire de Marine Le Pen sont des naïfs.

mercredi 20 avril 2022

Le Grand jour? y'a débat!

   Quand je regarde les médias parler de l’élection du 2eme tour, je me dis qu’il y a deux mondes dans notre démocratie.

Ceux qui en parlent sont dans l’euphorie, pour eux c’est le top dans l’info, le breaking news permanent. On ouvre les flux, l’entame du journal fait ses gros titres. Je crois en avoir vu jouir.

Mais ceux qui en parlent ne sont pas les concernés ; eux ils vivent en vase clos, ils font partie de l’élite, ils habitent dedans dirait Coluche. Ce qui les intéressent à l’instant c’est le spectacle avec pour apothéose le débat. Ce matin pendant 20 minutes on nous montre le décorum, les règles ; une espèce d’arène où le combat va être impitoyable. Alors ils jubilent et quelque soit le résultat demain ils seront toujours là. Ils trouveront la pépite qu’il faut retenir, le vainqueur, la perdante (lapsus ?).

Les autres, qui regardent, enfin la plupart, voient que c’est leur avenir qui se joue. Demain, comment ils se soigneront ? Combien d’hôpitaux seront fermés ? Combien de kilomètres supplémentaires faudra-t-il parcourir pour aller accoucher, aller chez le dentiste,l’ORL etc. ? 
Demain, ils veulent savoir combien de temps en plus il faudra travailler pour avoir droit à la retraite?

Comment ils seront traités en fin de vie? Fera-t-on commerce de leur corps de leur vivant?

La sécu sera-t-elle remplacée par des assurances privées ? Les capitalistes n’ont jamais accepté cet outil inventé par les communistes et ne cessent de rogner sur ces avantages en nous affirmant qu’elle n’est pas rentable (la santé n’a pas à être rentable que Mac Kinsey en soit conscient).

De combien va-t-on ponctionner le budget pour donner des milliards au cac 40 ?

Enfin beaucoup de questions  et le décorum cité plus haut leur importe peu. Ils n’en font pas partie, ne sont pas invités.

Pour l’écologie ? Eh bien ! On attendra encore un peu. J’entendais quelqu’un sur Arte (chaine non subversive !) dire que pour agir sur le réchauffement il faudra d’abord changer de régime politique. Le néolibéralisme est incompatible avec un changement de paradigme. L’écologie ne rapporte pas, pas à court terme et maintenant on agit à court terme, à flux tendu. Même quand la forêt sera devenue sable on creusera afin de voir s’il n’y a pas du pétrole.

Le réchauffement climatique c’est comme un train lancé à grande vitesse et nous savons qu’au bout il y a un mur, ou la fin de la terre. Plus le train avance vite plus certains gagne de l’argent ; alors ils mettent du charbon dans la machine pour qu’elle rougisse, qu’elle rugisse. D’autres tirent sur le frein pour ralentir le processus ; les plus ultra voudraient faire reculer la machine jusqu’à un aiguillage qui nous permettrait de prendre une autre direction.

Tout le monde est dans le train, celui-là dans sa forêt vierge qui n’a jamais fait de mal à la nature côtoyant le marchand de pétrole convoyant ce liquide noir sur les mers, laissant au passage de larges larmes noires sur la surface. Il y a aussi ce type qui fait attention trie et économise à côté de l’autre qui balance ses déchets par la portière de sa voiture ; enfin tout le monde est embarqué.

Le temps venu les gens se bousculeront pour aller dans les derniers wagons pensant se sauver. Les places seront chères et devinez qui les aura ? Les riches iront sur des oasis protégées, mais ça cela fait plus de trente ans que je le ressasse.

https://www.sauvonsplanete.com/

Cela n’est pas grave, ce soir à la télé il y a le grand show, on ne parlera pas de ça, on discutera sécurité, immigrations  et de sujets qui divisent.
Le but est de faire peur, la peur est le sentiment le plus dangereux, il pousse les Hommes à agir individuellement et sauver leur pré carré même s’il faut marcher sur son voisin.

La peur fait en sorte que Macron et Le pen sont les gagnants.

Macron est hors sol, jamais il n’a eu à penser gagner sa vie ; assisté jusqu’à la fin de ses études. Alors il n’a jamais géré le budget de sa famille comment voulez vous qu’il gère le budget de la France. On vient d’apprendre que ce sont des gens comme Mac Kinsey qui gère, enfin qui vendent des barre graph à plusieurs milliers d’euro. Allez sur Excel ce genre de graph prendra 15 minutes pour les non avertis.
 

C'est la startup nation!

Le pen, j’ai rien à en dire je la trouve creuse, sans relief ; c'est le joker de Macron, il n'en a plus besoin. Dans tous les cas les puissances de la finance ne la laisseront pas gouverner.

Voilà le grand show peut commencer, mettez costard cravate et maquillage. Aujourd’hui l’habit fait le moine.

Dernière petite chose ce sont les candidats qui choisissent les journalistes, des fois qu’ils poseraient des questions embarrassantes et compliquées ; avec Léa Salamé et Gilles Bouleau pas de problème surtout pour Macron, même classe , même biberon.

Nota bene : faîtes attention, quand on vous parlera budget, de dépenses c’est de votre argent dont ils parlent pas du leur.

Lire aussi :

Les sondages font l'opinion

Les Médias Mainstream votent Le pen au 1er tour

L'ultime geste de la démocratie

vendredi 15 avril 2022

Et si les sondages ...!

  Dans mon post précédent, je me questionnais sur le fait que Marine Le pen  ait progressé si soudainement. Effectivement à partir du 10 mars elle prend 7 points en un mois ce qui est assez fort pour le signaler. Le 12 février Zemmour et Pécresse sont à égalité à 14,8%  Marine, elle, est à 16,6% . Que c’est-il passé? Le lendemain c’est le début de la dégringolade pour les premiers et le début de la croissance pour Le pen avec 5 points de mieux les 9 derniers jours. Quel événement justifie cette progression.

Pour faire ces constations je me sers des sondages et je ne suis pas convaincu de cet outil, si ce n’est qu’ils décrivent ce qu’ils pensent dès le départ.

Les sondages font-ils l’opinion ?

Si les sondages sont aussi fiables que cela alors une question me taraude. Pourquoi Mélenchon fait-il cinq points de plus à l’élection? Dans le dernier sondage il est à 17.7%.

C’est essentiellement dommageable pour ce candidat. Imaginez que les sondeurs aient mis Mélenchon à 21 voire 22%. Cela change tout pour lui car ses électeurs se serait dit « là c’est vraiment possible mobilisons-nous et le duo final aurait changé". Je pense que Macron aurait eu des soucis à se faire ne serait-ce qu’au débat de l’entre deux tours.

J’entends déjà certain crier au complotisme ! C’est l’arme fatale, imparable surtout quand on n’a pas d’argument pour contrer. Le complot n’est pas toujours là où on l’on croît.

Comment se fait-il qu’une démocratie accepte que des entreprises privées publient des sondages tous les jours ? A part vendre du papier et de la publicité, je ne vois pas d’autres objectifs que d’orienter l’opinion. Les sondages ne sont pas seulement une récolte d’opinion mais aussi un « traficotage » des chiffres pour palier au peu de personnes sondées et donc extrapoler et c’est là que le bât blesse.

Je dis que si Mélenchon avait été crédité de  5% de plus il serait au second tour.

C'est le seul candidat avec cette marge d'erreur.

lundi 11 avril 2022

Les Médias mainstream votent Le Pen au premier tour.

  Rappelez-vous il y a deux mois ; Marine Le Pen peinant (sans jeux de mots) elle était au niveau de Zemmour. On nous disait qu’elle ne serait pas au second tour. Que c'est t-il passé pour qu’elle en arrive à ce niveau maintenant ? J’ai une petite idée, elle n’engage que moi.
J’ai écouté, surtout sur France Info, les journalistes parlant de l’élection présidentielle.

Pendant ces trois dernières semaines, ils parlaient de Marine LP en bons termes. Elle s’était améliorée, elle avait compris, ne parlait plus de sujets qui fâchent. On la « dédiabolisait », elle ne faisait plus peur, faisant du social sa bataille. On oubliait même ces connivences avec Poutine. En fait elle était devenue humaine, sensible, éligible quoi !

De fait ces médias se servent de Marine LP comme d'un outil pour faire réélire Macron.

En revanche Mélenchon c’était bien au départ de l’analyse, mais à chaque fin il y avait une pincée de poison qui nous disait que c’était un type incontrôlable, infréquentable. Ces médias laissaient planer un petit sentiment qu’avec Mélenchon ce serait le foutoir.

Bien sûr j’ai regardé les médias* « non fréquentables ! Pour le pouvoir » et j’ai suivi un peu la campagne de Mélenchon. C’était une campagne professionnelle, il a développé son programme pendant quatre heures avec des graphes (à la Mac Kinsey (je rigole)) devant des journalistes invités. C’est le seul à avoir un programme si abouti.

Maintenant, déjà ce matin, ces Mainstream commencent à démolir Marine Le Pen et on va en parler pendant 15 jours.
Je pense qu’on devrait dire que Macron a gagné, nous ferions économie de tous ces « bla bla » insignifiants et lénifiants. De ces soit-disant « expert » en politique qui nous disent quoi penser. Nous économiserions 15 jours de brosse à reluire.

Je rappelle toujours la même chose, je sais je radote, mais qu’il en soit ainsi des médias privés OK ! par contre, je n’admets pas ce genre de chose avec France Inter ou Léa Salamé et Nicolas Demorant sont entrain de fondre devant les Macroniens ; avec France Infos où les petits jeunes sont à font dans la start up macron. Le service public n'a pas à se positionner si clairement.

Un petit exemple : le premier meeting de Mélenchon avec des produits olfactifs était décrit comme une innovation par un jeune journaliste, le seul problème est qu’à la fin de son intervention il dit, comme une blague : « comme d’habitude avec Mélenchon je crains que cela finisse par sentir mauvais ! »

Ces petites phrases, comme cette dernière, phrases subliminales, chez l’auditeur moyen (non péjoratif!) une petite appréhension s’insinue et au moment du vote c’est la bombe à retardement qui agit. Je sais, j'en connais qui non pas osé voter Mélenchon dans l'isoloir.

Aujourd’hui un sentiment de gaité flotte chez les commentateurs politiques de France Info. Ils sont heureux! tant mieux pour eux.

Voilà ce n’est qu’un sentiment qui me traverse ; on ne se saura jamais dire le rôle déterminant des médias dans tout cela.

*- Les chaines : Blast, MédiaPart, Le Media, Arrêt sur image et autres là-bas si j’y suis. Il suffit de faire un tour sur Youtube pour les voir. Attention! personne non préparée peut avoir un choc démocratique.

samedi 9 avril 2022

L'ultime geste de la démocratie!

   Si la démocratie c’est aller mettre un bulletin dans une urne et se taire pendant cinq ans, je n’aime pas la démocratie. On va me dire qu’il vaut mieux vivre dans ce genre de politique que dans une dictature ; certes! Mais quand je me compare avec d’autres je ne me compare pas avec plus mal mais avec mieux, sinon comment évoluer? Il y a certainement d’autres systèmes ; les athéniens ont inventé la démocratie et pendant deux cent ans ont instauré un système de représentation assez idéal. Les Suisses font appel à des votations qui permettent de consulter la population.  

Nous sommes assez intelligents pour mettre au point un système plus représentatif.

Pour se présenter aux Etats-unis, le plus grand pays démocratique dit-on, il faut être milliardaire (les deux candidats ont dépensé plus d’un milliard de dollar chacun). Est-ce cela une démocratie? une démocratie capitaliste alors. Peut-on parler de démocratie pour les minorités (noirs, indiens, latinos etc.) La démocratie n’est pas la même que l’on soit minoritaire, riche ou pauvre. Beaucoup de pays surtout occidentaux sont dits démocrates; ils sont surtout menés pour le pouvoir de l’argent.

Depuis l’instauration du quinquennat,  le politique ne gouverne plus en se projetant vers l’avenir, ce qui l’importe c’est la réélection au bout.
Alors on assiste à la grande braderie, vente des fleurons français, les autoroutes,  EDF GDF,  les aéroports, les grandes entreprises même la loterie nationale (impôt volontaire) société qui ne peut que gagner de l’argent. On préfère tuer la poule aux œufs d’or pour dépenser l’argent et engraisser qui ?  Huit millions de pauvres dans notre démocratie. Il est vrai que l’on nous dit que ceux qui sont pauvres c’est parce qu’ils le veulent bien et qu’ils n’ont qu’à se bouger le cul, traverser la rue.

De plus les législatives sont liées à l’élection du président si bien que ce dernier a tous les pouvoirs, quand on ajoute les états d’urgence (depuis 2015 nous sommes en état d’urgence) alors on assiste a un état autoritaire et opaque.

Nous avons bien la possibilité de manifester, mais le pouvoir répressif n'aime pas trop et si on ne veut pas perdre un œil vaut mieux pas trop se montrer. La police de la démocratie n'hésite pas à viser la tête des manifestants.

Je pense qu’il faudrait un septennat unique  avec renouvellement de l’assemblée deux ans après l’élection du président; c’est la première réforme à apporter. Cela permettrait de gouverner à plus long terme et ne pas penser deux ans avant la fin à se faire réélire.  Quels sont les grands projets lancés depuis que le quinquennat existe? Pendant les septennats Il y a eu le TGV, le Concorde, le tunnel sous la manche, Airbus, Ariane , le minitel (à l’époque nous étions au top niveau mondial en informatique) et d'autres; tous ces projets ont été élaborés à long terme. 

Employés et ouvriers représentent la moitié de la population active et comptent pour dix fois moins parmi les député(e)s. Comment peut-on expliquer ce phénomène ? Les lois sont votées par ces politiciens installés, professionnels et ce sont eux qui modifient la constitution ; alors ils n’ont rien à craindre pour leur paye; ils sont là pour  longtemps. La grande question de ces élections : pourquoi les partis qui représentent les employés et ouvriers ne gagnent-t-il pas les élections ? J’ai entendu dans une émission (pas celle que l’on voit sur les mainstreams)  que dans un groupe de même milieu on partage les mêmes idées mais au moment de voter la personne seule vote pour les gens dont elle espère un jour ressembler. Bon cette théorie n’est pas scientifique mais elle est plausible. Je pense que le fait de voter dans un isoloir seul, sans être vu permet à certains de développer leur côté sombre et se défouler en votant pour un extrême (hypothèse à vérifier). En tous les cas le vote de certains ne serait pas le même s’il était en assemblée et à main levée.


Enfin demain et dans 15 jours nous aurons droit à notre geste démocratique, ne vous trompez pas car vous en aurez pour cinq ans.
 

dimanche 6 mars 2022

Poutine seul au monde!

  Poutine est seul dans son bunker et il rumine. Il sait bien que ses lieutenants commencent à discuter derrière son dos ; il a ses informateurs même au milieu de ses proches. Il sourit en pensant que c’est le seul métier qu’il sait faire, espionner les gens et les manipuler.

Ce qu’il sait aussi c’est qu’il n’est pas vraiment seul, il lui suffit d’activer le réseau pour que le monde entier parle de lui. Cela le rassure !

En effet de l’autre côté de feu le rideau de fer, les médias, les diplomates, les grands de ce monde sont à l’écoute et piaffent de réagir.

La machine médiatique a besoin de carburant le covid tendant à s’épuiser, il ne fait plus la une, alors pendant un instant, très court ma foi, on ne savait plus comment satisfaire les gens. Il y avait bien la campagne électorale mais cela n’intéresse que l’élite pas la masse populaire. Cette dernière sait déjà à quelle sauce elle va être mangée quel que soit le cuistot. 

Alors Poutine est le bienvenu sur la scène, il est un des acteurs préférés de ces machines à broyer  les cerveaux. Donc on range au placard les scientifiques, les médecins qui, soit dit en passant, ne sortent pas grandis d’être allés dans l’arène. On ressort les conseillers en guerre, les militaires, les diplomates, les stratèges d’un autre temps d’ailleurs ils ont beaucoup vieilli.

Poutine sourit car il a tout ce beau monde à sa botte, en fin stratège il a manipulé l’occident. Il les a écoutés, ils sont venus chez lui, leur a dit ce qu’il pensait, qu’il  ne voulait pas la guerre. Au lieu de tempérer, l’occident est entré dans son jeu a monté les enchères ; l’Otan organisation de défense a toujours un esprit rebelle, guerrier; çà Poutine le sait ; il est au pays des échecs et a toujours un coup d’avance.

Son plus gros coup,  c’est la mégalomanie ! Il se sait investi d’une mission pour son peuple ; quitte à le suicider avec lui. Il entrainera beaucoup d’autres gens car il a la puissance de destruction totale, il ne partira pas seul ! 

Forcément de l’autre côté tous les va-t’en guerre se réveillent, piaffent d’impatience, la guerre ils veulent l’avoir.

 Le seul souci est que ce n’est pas ceux qui veulent la guerre qui la font.

Combien de soldats russes se demandent ce qu’ils font en Ukraine. Bon! On parle de désinformation mais quand même ils doivent bien voir sur le terrain que ce n’est pas ce qu’on essaie de leur faire croire.

Demain on se demandera comment on en est arrivé à recevoir des missiles nucléaires sur la tête. Il y a toujours ces dirigeants qui veulent montrer leur testostérone.

Biden en est bien conscient, il remonte dans les sondages !

Alors quoi faire ? 

Naïf je pensais que l’on pouvait faire une espèce de « finlandisation » L’Ukraine neutre et servant de tampon entre des sociétés incompatibles.

Ce n’est pas aussi simple me répondront les informés.

 Alors on va jouer avec le feu, avec d’un côté un type de plus en plus fou, le méchant et de l’autre, les donneurs de leçons, les vendeurs de démocratie, les fabricants d’armes, les gentils.

mardi 1 février 2022

Au mot près!

Écrire quelque chose sur le net est tout de suite analysé, décortiqué, chaque mot, enlevé de son contexte, est scanné, comparé à un dictionnaire de mots interdits, subversifs. S’il y a une cellule de la phrase qui matche alors la machine s’emballe. Elle crie au scandale, au racisme, au machisme en fait à tout ce qui n’est pas lisse. Bizarrerie, on dirait que les critiques des biens pensants ne passent pas par la même moulinette, tous les mots leur semblent permis.

Du fond de la salle machine, appelée salle blanche comme symbole de pureté, l’algorithme veille, surveille même. Il passe au scanner tout ce qui s’écrit sur la toile. Comme l’araignée, il prend les phrases dans ses fils. On lui a appris les mots qui choquent ou pourraient déranger. Il prend chaque élément de la phrase, s’il pouvait il analyserait au bit près, là on en arriverait au substrat de la censure, à la fin du flot incessant déversé sur le net. Donc à la fin de sa raison d’être. Pour l’instant il travaille au mot près, aux maux près du peuple. Il peut être réveillé à tout moment, l’alerte donnée il contre attaque avec sa base de bienveillance. Il enclenche la routine de la bien pensance, celle alimentée par les ultras, les minorités qui défendent leur pré carré au risque de piétiner le peu de liberté de tous. La majorité est rendue silencieuse, seuls les plus virulents ont la parole.

Le flot de bit est permanent, pas un seul moment de répit, la rivière numérique nourrit les fleuves de 0 et 1. Un seul élément inversé et plus rien de cohérent. Les éléments se suivent, se bousculent, se mélangent mais à l’arrivée ils se rassemblent pour former une opinion, une blague, une insulte. Algo lui se dépatouille plus ou moins bien dans ce torrent il trie, range, permet ou censure. C’est lui qui a le dernier mot.

Certains appellent cela « l’intelligence artificielle », mais c’est un leurre. Il n’y a pas d’intelligence là-dedans. Il y a la froideur, la rigueur. Algo est un esclave il fait tout ce qu’on lui dit sans se poser des questions. Il est fait de zéro et un lui aussi comme le flot qu’il surveille. Il s’abreuve de ce que l’humain lui donne, le digère et s’enrichit dans la censure.

L’opinion est devenue comme ces machines, binaire. Il n’y a plus que le bon et le mauvais, le bien et le mal. C’est l’intelligence, artificielle celle là, que l’on veut nous vendre. L’opinion doit être tranchée, tu es pour ou tu es contre. Tu ne dois pas être en questionnement, tergiverser ; si tu commences à déclarer « oui mais.. Tu es catalogué aussitôt dans l’autre camp. C’est la génération Twitter où il faut donner une opinion tranchée en moins de mots possibles par manque de place. Il faudrait inventer un nouveau langage où un mot résumerait une idée où il n’y aurait pas de demie-mesure ; ce serait blanc ou noir. Les gens pensant gris seraient exclus de la toile, pas de temps à perdre avec les modérés ils sont des empêcheurs de penser clair. C’est le problème du référendum, difficile pour certains de trancher oui ou non sur une question générique.

L’ère de Big Brother arrive à son apogée, maintenant on a les outils pour mener l’information, à savoir qui est aux commandes ? Avec les médias mainstream on pouvait avoir un esprit critique, ne pas avaler tout ce qu’on nous servait. Internet nous permettait justement de se retrouver entre gens qui voulaient être informés autrement. La récréation est finie, on va nous retirer notre outil ou plutôt le contrôler afin de nous faire croire qu’on a une liberté de parole.

Forgez-vous une opinion tranchée, non contradictoire ou alors restez muet.

Bienvenue dans le monde de la bien-pensance.

lundi 22 mars 2021

Un monde propre et lisse

La cérémonie des Césars a fait l’objet d’un déferlement de critique ; comme l’année dernière mais pour de toutes autres raisons. J’ai regardé cette cérémonie aimant le cinéma, j’aime voir ce qui se produit pendant une année.
Bon! il y a eu un côté politique, Marina Foix n’est pas du genre à faire dans la dentelle mais le côté acide fait du bien dans ce politiquement correct.
J’ai été un peu choqué quand Corinne Masiero s’est mise nue, mais c’est bien d’être choqué par moment.
Ce qui me choque de façon négative ce sont les réactions des biens pensants.
Gérard Jugnot y est allé de sa critique en disant que ce n’est pas le lieu de faire de la politique.
Lui, c’est sûr, ne doit pas subir la crise, il est à l’abri, mais beaucoup d’autres dans ce métier se retrouvent à poil, il n’a pas compris la métaphore.
Il vieilli, mal, on pourrait résumer la vie de Jugnot en deux mots « Comment passer de clown à vieux con ».Bizarre que tous ces gens, déconneurs il y a plus d’une trentaine d’année deviennent des donneurs de leçon.
Du genre « nous on a bien vécu, on a dit pas mal de conneries mais là, il faut arrêter ! »  Non seulement on parle de Boomers car ils ont profité un maximum mais ils interdisent aux jeunes la liberté de parole.Je suis d’une génération Canal+ et, en ce moment, je me sens dans un pays étranger.
Aujourd’hui, la chaine se ferait critiquer tous les jours par ces minorités virulentes.
Nous sommes coincés dans un puritanisme, dans des dictats d’associations qui interdisent au lieu de permettre ; qui rendent la vie terne au lieu de l’enjoliver.
L’heure est à la censure, surtout ne rien dire qui soit mal interprété sinon la sentence arrive.
La sanction est du même type à chaque fois : Raciste, sexiste, islamo gauchiste,  complotiste; ce dernier c’est l’attaque imparable, après être traité de cet adjectif on ne peut plus rien dire surtout ne pas essayer de se défendre c’est pire.
En fait on en arrive à ce qu’écrivait Orwell en inventant un nouveau dictionnaire.
Le but était d’avoir des mots pour s’exprimer mais que ces mots ne transpirent ni l’émotion ni la critique ni un point de vue.
Pour les biens pensants c’est l’idéal, on enlève le genre des mots, on en bannit d’autres on oublie « malheur » pour dire « nonbonheur »  etc.
(lire 1984).
Un jour nous nous exprimerons avec des onomatopées ma préférée est "bêêê!".

Qui sont tous ces juges ? Pourquoi ce sont eux qui régissent notre vie ? Qui nous enlèvent même nos plaisirs de gamins quand on regardait les dessins animés.
Maintenant on rhabille betty boop, on enlève le fusil à Elmer parce que ce n’est pas bien ; bon on le remplace par une hache, c’est mieux car il est plus facile de se procurer une hache qu’un fusil pour un terroriste, d’où la connerie de ces censeurs.
On va revisiter toutes les créations pour épurer le mal de l’intérieur. A-t-on pensé que lorsqu’il n’y aura plus d’histoire, plus d’art  ce sera le vide dans les cerveaux?  A-t-on pensé que l’interdit attire toujours et qu’on accouchera  d’une  génération de frustrés potentiellement dangereux? 

Alors on repartira pour un cycle de vraie violence, pas verbale celle-là.

mercredi 10 mars 2021

Ouvrier!

  Il sort de l’usine, son vélo à la main. La cohorte des fourmis courbées le suit, le poids d’une journée de labeur sur leurs épaules. Certains, surtout les jeunes sourient, blaguent entre eux, savourant déjà les heures de liberté qu’on leur permet. Les plus vieux ont perdu ce regard, dans leurs yeux on peut lire la résignation. Ils savent ce que ces jeunes vivront et espèrent que leur vie n’est déjà pas toute tracée.

Nous connaissons les sorties d’usine,  elles ont même été filmées dans un premier court métrage de cinéma ; les travailleurs y étaient mis en lumière (sans jeu de mots)

Le pire quand on rentre chez soi après une journée de travail à la chaine, est qu’on n’a rien a raconté à ses proches. Serrer un boulon pendant huit heures n’est pas racontable, on sent même une honte. Travailler à la chaine peut avoir deux sens ; la chaine dont on est le maillon qui fait qu’au bout une chose est fabriquée ; c’est aussi la chaine de l’esclave. Maintenant on nous attache à la machine, la presse, par mesure de sécurité.

Le travailleur aura vécu toute sa vie dans cette ambiance faite de bruit, de rythme, de peur que la chaine s’arrête à cause de lui.  Il aura juste le temps d’aller aux toilettes, le contremaître regardant son chronomètre. Le chronomètre justement ; depuis que l’usine existe, le temps a pris son importance, il égrène les secondes rythmant les gestes des ouvriers ; ces gestes que l’on exécute chaque instant. Combien de secondes dans une journée de travail? Combien d’ouvriers ont dû les compter ? Une ouvrière déclarait « j’en arrive à préférer le travail répétitif, il me permet de penser à autre chose, penser au repas de ce soir, aux enfants etc. »  J’ai apprécié ce dessin où les ouvriers, embauchant, laissaient leur tête au vestiaire pour ne la reprendre qu’une fois le travail fini. J’y pensais à chaque fois que je prenais le travail à l’usine.

Bien sûr l’ouvrier repense à tous ses ancêtres qui se sont battus pour avoir un peu plus de liberté, de considération. Ils ont vécu eux, le vrai esclavage, les douze, seize heures de travail journalier. Le manque d’attention, moins que pour la machine. La main d’œuvre, elle est là, il n’y qu’à se baisser, la machine, elle, a un coût. Si quelques grèves pointent, on fait appel à l’armée pour remettre de l’ordre. Au dix neuvième siècle, des barricades se sont dressées, tout de suite réprimées ; 3000 morts en 1848, 7000 en 1871 (commune).  Des travailleurs se sont sacrifiés pour se faire entendre mais l’élite avait les moyens de les faire taire. L’orage passé, le cours tranquille reprenait. L’industriel faisant toujours de plus en plus de profit.

A la fin du siècle dernier on a commence à parler de travailleurs précaires cela n’a fait que de s’accentuer. N’est-ce pas une machination encore des puissants pour juguler d’éventuels soulèvements, La précarité devenant un endormissement de la volonté de se battre.

Petit à petit on a changé les mots, l’embauche est devenue demande d’emploi, les rôles se sont inversés, c’était tout bénéfice pour l’employeur qui revoyait à la baisse les salaires. Maintenant on ne parle plus de travailleur, ce mot est chargé de révolte, donc on scinde, on range, on cloisonne les gens dans des catégories hermétiques. Afin de les contrôler.

Les hommes naissent libres et égaux, foutaise ! Ce slogan a été trouvé par des nantis pour des nantis. Les fils, petits fils de ces industriels ont repris le flambeau. Ils sont sur un trône doré alors qu’ils n’ont rien accompli, cette vie ils la doivent aux gens qui ont donné leur sueur et leur vie. Les fils, petits fils des ouvriers ont, eux aussi, suivis la trace de leur père. Où est l’égalité ? Les différences ne cessent de se creuser les uns devenant de plus en plus riches, les autres plus pauvres encore. Maintenant les ouvriers travaillent pour les actionnaires et si les rendements financiers ne sont pas assez bons on délocalise, laissant sur le bord de la route les employés qui ont participé à l’essor de l’entreprise. Nos gouvernants, ignorants , pensent qu’il faut aider ces entreprises croyant naïvement à un ruissellement hypothétique.  Combien a-t-on donné de milliards à des sociétés qui sont partie à l’étranger ?

Aujourd’hui l’ouvrier n’existe plus, les robots l’ont remplacé. Ces robots ne font pas grève ils travaillent 24h/24. Il serait justice qu’une partie des bénéfices soit reversée à l’état pour subvenir au besoin de ses travailleurs laissés au bord de la société.

A voir sur Arte : Le temps des ouvriers!

vendredi 12 février 2021

Un inconnu meurt!

 Le vent froid s’engouffre dans la ruelle, il soulève des voiles neigeux qui virevoltent jusqu’à s’amasser contre un tas de cartons. Les gens pressés, emmitouflés dans leur cache-nez, absorbés par la pensée d’un foyer chaleureux qui les attend, ne remarquent pas les cartons.

 S’ils avaient pris le temps, ils auraient remarqué que le carton bougeait, non à cause du vent mais parce qu’il y a une âme à l’intérieur. Paulo a construit son petit nid pour la nuit, il fait -7°, -13 ressenti ; alors il est allé au supermarché prendre des cartons supplémentaires. Vêtu de  trois couches de vêtements en plus d'une vieille gabardine, Il essaye d’aménager son lit empêchant le zéphyr de pénétrer, chose impossible. Le samu-social est venu lui offrir une place dans un gymnase, Paulo a refusé. Il y est allé 2/3 fois et on l’a volé à chaque fois. Oh ! Pas grand-chose, sa fortune est maigre, mais on lui a pris son portefeuille ; dedans il y avait la photo de sa fille et sa femme, depuis le souvenir de leur visage s’étiole. Bientôt il ne s’en souviendra plus. Il a accepté la soupe que les bénévoles lui ont donné se brûlant en l’avalant trop vite.

Maintenant qu’ils sont partis, Paulo s’installe.

Faisant son nid, il retrace le parcours de ces dernières années. Pas glorieux ! Il se souvient des matins partant au travail. Il embrasse ses deux enfants et sa femme et prend le métro avec son sac en bandoulière contenant le repas du midi préparé par Jeanne ; il le mangera à la cantine de l’usine. Le soir il rentrera fatigué mais heureux de retrouver les siens.

Un jour il est convoqué chez le contremaitre qui lui apprend que l’entreprise a besoin de dégraisser, les polonais « coûtent » moins cher, alors on le remercie. Le dégraissage, son corps va le subir. Il s’inscrit au chômage et attend. Aucune proposition. Petit à petit Les regards commencent à lui peser il se sait jugé même par sa fille. Il entend les reproches de sa  belle mère au téléphone avec sa femme. Ses voisins le regardent d’un autre œil comme s’il n’était plus fréquentable, que le chômage était contagieux. Comment a-t-on pu lui inoculer ce sentiment de culpabilité? Alors il dégringole. Après deux ans d’errance dans l’appartement, sans ressource, il ne veut plus être une charge. Il prend une petite valise et part.

Voila sa vie résumée en quelques lignes. Il va connaître la vraie errance, celle où la déchéance annihile la fierté, il fait la manche, dort dans la rue. Aujourd’hui il n’a même plus de papiers. Le sommet de la décrépitude arrive lorsque tu n’es même plus un numéro dans la société, tu coupes le dernier lien avec les humains et tu rejoins le monde animal.

Paulo engoncé dans son habitacle reste les yeux ouverts, il a peur !

Ce matin à la télé Bruno Le Maire tout frais rasé, costard cravate déclame ses vérités à l’interviewer. « Il va falloir faire des économies drastiques dans le service public pour rembourser la dette ! » le journaliste acquiesce.  Des économies cela fait 20 ans qu’ils en font, ils ont détruit, laminer le service public. Ils ont donné des milliards aux grandes entreprises qui délocalisent, génèrent des chômeurs, de la pauvreté. On nous parle de ruissellement, encore un nouveau mot, un élément de langage, les managers sont forts dans la rhétorique, ils inventent des nouveaux mots pour araser les choses. On ne parle plus de licenciement mais de restructuration, c’est plus propre, les employés deviennent des collaborateurs. La finalité reste la même. Où sont passés les milliards que nous, contribuables, donnons.  Paulo crève dans son carton le ruissellement ne l’atteindra pas.

Une démocratie peut elle générer huit millions de pauvres sans se poser les bonnes questions. On se gausse de mots républicains comme « Liberté, égalité, fraternité »  Paulo pourrait se révolter, il a tout bien fait ; pourtant il est sur le trottoir avec au-dessus de lui cette devise gravée sur le fronton de l’école. Pourquoi a-t-on inventé ce terme de « travailleur pauvre » ? C’est inacceptable. Paulo, lui, est réduit à un sigle « sdf », vite dit pour ne pas s’y arrêter. On en parle de temps en temps mais entre deux infos, comme une virgule, pour reprendre le souffle de l’actualité. Pour les bien pensant c’est un empêcheur de bien vivre Paulo; il fait tâche dans le paysage ; il n’avait qu’à  traverser la rue pour trouver du boulot.

Un pays ayant 300 000 sans abris peut-il être nommé pays riche et évolué. Riche pour qui ?

Quand Bruno Le Maire nous parle d’économies combien de gens va-t-il mettre à la rue ? Je ne lui donne pas mes impôts pour qu’il laisse nos semblables au bord de la route, sur le trottoir. Je n’entendrais aucune excuse. La mondialisation, l’ultra libéralisme jette les gens dont il n’a plus besoin et s’en va faire du profit ailleurs, laissant sur le carreau ceux qui ont participé à la création de ces entreprises. Ces monstres qui en veulent toujours plus. Ces lamineurs de vie.

Dans son carton Paulo a toujours les yeux ouverts, il a froid, il a peur. Peur de s’endormir et ne pas se réveiller.

 Peur de s’en aller inconnu.

mardi 2 février 2021

Expert!

 Ce matin la télé déverse son flot d’information comme d’habitude. Elle ne se lasse pas, ne regarde pas en arrière ne se critique pas non plus, elle avance. Elle raconte inlassablement des nouvelles plus ou moins vraies, plus ou moins vérifiées.

Aujourd’hui,  il y a un « expert » qui a fait des études politiques. Etant jeune je me demandais comment on pouvait faire des études pour être politologue, cela me semblait si simple d’expliquer les comportements des acteurs politiques. Je comparais ce travail aux « journalistes » de gala ou détective enfin la presse people.

En fait c’est un métier facile qui est devenu essentiel sur les grandes chaines de télévision. On peut dire tout et son contraire, on est toujours là. Le genre de phrase « ce qu’il faut comprendre » « ce qu’il a voulu dire » sont vides de sens. Le spectateur n’a pas besoin qu’on lui dise ce qu’il faut penser.

Il faudrait compiler sur plusieurs années les pensées de ces experts et on verrait qu’ils peuvent dire blanc un jour et noir le lendemain sans vergogne.  Mais la vie continue, pas grave les téléspectateurs avalent la potion.

Les chercheurs, il y a longtemps, travaillaient dans leur labo, leur bureau, ils publiaient leurs travaux dans des revues scientifiques, ils écrivaient des livres aussi. Maintenant la plupart passe leur temps sur les plateaux des médias. Ils sont là pour faire du remplissage, quand l’intervention est finie on a l’impression de ne pas avoir avancé et surtout de n’avoir rien appris.

De plus certains sont marqués politiquement, vous avez l’impression d’écouter un membre d’un parti. Si vous êtes chercheurs même en politique vous devez avoir assez de recul pour ne pas prendre parti, sinon vous n’êtes qu’un invité sur une chaine pour affirmer un discours cohérent avec la ligne rédactionnelle.

Ce qui est plus gênant ce sont les chercheurs scientifiques, comme les épidémiologistes qui fleurissent en ce moment sur les antennes. Comment peut-on se prétendre expert quand on prend position oubliant l’éthique de son métier, quand votre collègue dit exactement le contraire sur une chaine concurrente. La médecine n’est pas une science exacte, il est vrai, mais il doit y avoir un minimum de consensus. Concernant une épidémie, le corps médical devrait être soudé,  parler d’une voix ; là on a l’impression qu’il patauge autant que les décideurs politiques.

Si les politiques au pouvoir sont responsables, surtout quand ils nous mentent, les experts en médecine n’ont aucune excuse. Ils nous ont baladés en nous disant que la  Covid était une grippette, qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter. Ces atermoiements nous ont fait perdre un temps fou au début, nous on fait perdre  des vies. Qu’à cela ne tienne, ils sont toujours là. Il devrait y avoir une description de l’intervenant, nous disant où il travaille, s’il est affilié à un laboratoire, un groupe influent. On nous parle de lobby mais ils sont présents sur les mainstreams à visage découvert sans nous le dire.

Voilà, puis on nous fait une émission « vrai ou fake » pour nous dire que ceux qui contestent sont dans le complot ou dans un populisme affligeant. Pour nous affirmer qu’une info est un fake on nous montre un expert justement ou un ministre qui affirme le contraire.

Nous ne sommes pas dans le monde de 1984 de Orwell mais petit à petit ….

vendredi 29 janvier 2021

Le fleuve disparu

 Amadou part avec son bidon sur la tête. Le soleil se lève, il se presse avant que la chaleur fige les êtres dans leur torpeur. Il a cinq km à faire aller retour. Son souci c’est la pompe, il espère ne pas la trouver en panne.

 Pendant son parcours il longe cette ferme entourée de barbelés, il ne comprend pas pourquoi il ne peut regarder. L’autre jour il s’est arrêté pour voir ce qu’il y avait derrière cette clôture électrique; une Jeep est arrivée deux minutes plus tard et des hommes armés et masqués lui ont fait signe de dégager. En levant la tête il a aperçu une caméra sur un poteau. Cela attise sa curiosité.

Derrière cette barrière si Amadou pouvait voir, il y a des champs verts plus grands que des terrains de foot. La différence c’est qu’ils sont ronds. Une armature de métal, armée de petits arroseurs tourne sans arrêt irriguant les cultures.

Amadou passe vite son chemin depuis qu’on l’a réprimandé ; il ne veut pas d’histoire et pour aller à l’école il doit faire vite. Ses pas soulèvent de petits nuages de sable, il n’a pas connu le temps ou le fleuve abreuvait cette vallée. Les alluvions nourrissaient la terre et le vert repeignait le paysage. Des bœufs y paissaient pendant la saison des pluies. Amadou ne sait pas ce qu’est un fleuve, il a bien vu une carte au tableau de la classe, ces longues stries bleues qui rejoignent la mer ; mais la couleur ne lui suffit pas pour s’imaginer que de l’eau pouvait courir sur le sable.

Derrière les barrières, les machines pompent le précieux liquide, elles vont à plusieurs km de profondeur là ou il y a des lacs d’eau douce. Ces machines sont assoiffées elles remontent inlassablement cette eau pour la propulser dans les arroseurs. Nous pourrions croire que l’eau retourne à la terre mais une grande partie s’évapore, une autre reste dans les cultures exportées vers des pays lointains et le peu restant se perd dans cette terre aride.

Arrivé au puits Amadou soupire de soulagement en entendant le ronronnement de la pompe, il remplit son bidon et le met sur sa tête. De l’eau lui tombe sur son corps le rafraichissant ; il sourit à la pensée qu’il gagnera du temps avec cette douche improvisée. Son souci justement est de ne pas perdre l’or qu’il a sur le crâne, il est vital pour la famille. Il ne sait pas que ce qu’il charrie deviendra la chose la plus précieuse au monde ces prochaines années.

Derrière les barrières, des hommes s’affairent à cueillir les cultures, les mettre dans les cageots, les charger dans des camions qui eux aussi soulèveront la poussière en passant dans le village d’Amadou. Il suffirait qu’un de ces camions apportent  de l’eau à la citerne du village tous les jours pour qu’Amadou puisse assister à tous les cours. Mais voilà l’eau des profondeurs n’appartient à personne sauf à ceux qui ont les moyens.

Bientôt toute l’eau du lac souterrain sera pompée. Il ne restera qu’une poche vide sous terre, déjà au Etats unis des crevasses comme des petits canyons apparaissent car la terre s’effondre. Là bas ils ont déjà tout pompé depuis longtemps laissant derrière eux des déserts, des villes fantômes. Le Colorado, à bout de souffle, de sang dans son artère n’arrive plus à l’océan, si vous passer par là vous verrez le dernier ruisseau se perdre dans le désert.

L’eau est un circuit disent certains, peut être mais ces lacs souterrains sont là depuis toujours, le Colorado aussi et l’homme a réussit à les assécher. Les lacs et les fleuves ne se régénéreront pas.

samedi 23 janvier 2021

Là où il y a du rêve.

Naveed à 10 ans, endormi sur sa couche, il est dans un autre monde, dans ses rêves. Sa mère le secoue : «  Il est six heures ! Dépêche-toi tu vas être en retard! ». Il se frotte les yeux pour quitter cet univers où il se sentait bien.

Naveed part au travail, il à une dure journée devant lui, dix heures de travail, il émet un petit sourire, dix ans, dix heures. Il connait le chiffre dix, il a été un peu à l’école, à peine deux ans mais ses parents sont pauvres et n’ont pas de quoi nourrir leurs trois enfants. Il travaille à la tannerie, avec plein de gosses comme lui, à journée entière il charrie les peaux, les mettant sur sa tête. Ces peaux sont lourdes et son cou lui fait mal ; parfois il plonge dans la piscine pour laver ce cuir encore plein de poil. Naveed côtoie aussi les produits toxiques qui sont déversés dans la rivière.

Ici on emploi des gamins car on les paie dix fois moins cher, décidément ce chiffre, une fixation.

Naveed ne se plaint pas, le soir il va voir son meilleur copain qui, lui, a la chance d’aller à l’école. Ce dernier lui raconte les histoires qui sont dans son livre.

Le vendredi, seul jour de repos. Naveed doit aller chercher de l’eau de plus en plus loin à cause de la pollution. Le reste de la journée il peut jouer.

Le rêve de Naveed est d’avoir des chaussures de foot. Ironie du sort, ces chaussures sont faites du cuir qu’il transporte toute la journée, pour l’instant il joue pieds nus.

La vie suit son cours chaotique, comme la rivière qui charrie les poissons morts.

Un jour, un homme vient les voir à leur lieu de travail, il leur dit qu’il faut qu’ils aillent à l’école. Ça, Naveed en était conscient, mais là où une lueur d’espoir apparait, c’est quand le type leur dit qu’il est là pour les aider. Ce dernier s’est mis d’accord avec leur patron pour les laisser une heure par jour aller à l’école.

Rejwan demande aux parents si Naveed pourrait seulement travailler le matin et aller à l’école après. Les parents rechignent, le père est vieux et fatigué. Après palabres et concessions la mère est d’accord.

Le rêve de Naveed commence à prendre forme, à l’école justement on lui montre des chaussures de foot et on lui apprend qu’elles sont faites du cuir qu’il travaille. Rejwan leur dit qu’il veut faire une équipe de foot. Naveed est ravi.

Combien d’enfants travaillent dans le monde, dans les mines, les usines, les tanneries. Certainement qu’en cherchant sur Google on peut trouver, je vous laisse chercher car c’est mieux que de ne lire qu’un chiffre probable qui ne veut rien dire si on ne le compare pas à d’autres. Mais la question qui tue est combien de Rejwan tous ces enfants rencontrent-ils, ça je ne pense pas que Google le sache. Je ne me hasarderais à en annoncer un chiffre, je pense que je serais même trop optimiste.

Je suis allé en inde en voyage, un jour voyant un enfant tirer une charrette de bon matin ; je me suis fait une réflexion : Quelle distance! des années lumières nous séparent. J’ai jugé qu’il faut que certains matins, je repense à ce garçon ne serait-ce que pour ne pas l’oublier.

Quand, petit, je me plaignais, ma mère disait qu’il y avait toujours plus malheureux que nous. C’était une phrase facile, pas très optimiste, d’ailleurs elle ne me consolait pas trop. Il vaut mieux tirer les gens vers le haut comme le fait Rejwan plutôt que de leur dire regarde plus malheureux que toi.

Les hommes sont égaux nous dit l’évangile, les enfants ne le sont déjà pas dans leurs rêves. Ils ne le seront jamais dans la réalité.

lundi 19 octobre 2020

Dictature de la religion

   Bon d’abord je tiens à dire que je n’étais pas charlie en 2015. Bien évidemment j’étais révolté, détruit par cette tuerie, Cabu m’a suivi une partie de ma vie mettant en image des fragments de mon univers, mais je ne voulais pas être résumé à un Hashtag. Je n’étais pas Charlie car mener des foules par l’émotion est dangereux et contraire à une construction de réplique à ces événements. Si bien qu’en cinq ans nous en sommes au même point sinon pire.

Je n’étais pas Charlie pour une autre raison, étant pour la liberté d’expression je n’étais pas pour ce genre d’humour, je le trouve facile et de mauvais goût. On ne peut pas, étant artiste, se laisser aller à la facilité.

La stigmatisation d’une religion est toujours un problème, bien sûr on fera la même chose avec une autre mais alors on entre dans des calculs, des stats afin de savoir si l’humour sur l’une n’est pas à l’avantage de l’autre. Je ne vois pas ce que les libertés ont à y gagner. Je ne condamne pas les dessins de Charlie étant pour cette liberté totale de la pensée je les critique. En ces temps de politiquement corrects, d’interdits par des, j’allais dire ayatollahs, mais le mot est mal choisi dans ce contexte, donc par ces dictateurs de la minorité qui veulent imposer leurs idées à la majorité il faut savoir réagir.

Ceci étant dit, comment expliquer ce geste de décapitation, ce geste de tuer pour une idée, cette horreur. « Expliquer c’est déjà vouloir excuser » disait M.Walls qui à mon sens est une erreur, pour subvenir à un problème il faut pouvoir l’expliquer.
Comment un jeune de dix huit ans est habité par une haine de ceux qui ne pense pas comme lui. En fait de penser je ne sais pas si cet homme s’est formé une pensée, il était plutôt dans un embrigadement, se cantonner dans une réflexion unique et violente permet à certain de donner un sens à une vie jusque là en construction.

 Les coupables dans ces faits sont ceux qui envoient les autres à la mort, ceux qui sont dans un confort, qui prônent certaines « valeurs » qui ne respectent pas eux-mêmes. Ceux qui jettent de l’huile sur le feu pour en arriver à une dictature qui n’a rien à voir avec la religion. Comme le clergé traitant ses fidèles de pêcheurs alors qu’eux commettent les pires délits. Des donneurs de leçon.

 Je voudrais finir cependant par le fait que si nous sommes, enfin pas nous mais le pays, attaqué c’est aussi parce que nous allons faire la loi dans certains régions où nous n’avons rien à y faire. Pourquoi sommes-nous encore au Mali avec une population qui ne veut pas de nous? Pourquoi avons-nous été en Lybie pour y laisser le chaos? Comment ces populations peuvent réagir si ce n’est d’utiliser la même arme, la violence ?

L’intégration n’est pas le nivellement des pensées elle en est l’agglomérat.
 

mercredi 14 octobre 2020

Un monde intoxiqué

  Le monde est gris.

 L’écran magique, pas si magique d’ailleurs, m’apporte des nouvelles du monde en boucle. Le rythme à laquelle les télévisions mainstream traitent les informations m’intoxique. 

Macron doit parler ce soir mais déjà nous avons le contenu, les journalistes interprètent, supposent. Nous allons avoir droit au couvre-feu, comment va-t-il être mis en place. Je soupçonne l’organisation de fuites de la part de l’Elysée afin de connaître le sentiment général et, au besoin, d’ajuster un discours balbutiant. La politique agit en temps réel, elle n’anticipe plus, elle contre comme un joueur de tennis dépassé par son adversaire ce dernier va forcément perdre car il n’a pas l’initiative.

J’appellerais cela la politique du bar, on écoute les interlocuteurs et on se rallie à la majorité sans aucun recul, aucun instant de réflexion, surtout agir pour qu’on ne dise pas qu’on est incompétent.

Les journalistes participent à ce cirque des gouvernants. Ils relient, amplifient acceptent ce qu’on leur sert. Comment peut-on travailler de cette façon. Où est la déontologie dans ce magma de nouvelles. Non seulement ils commentent en direct sans étude du sujet, mais maintenant ils devancent l’information. 

Plusieurs fois j’ai vu apparaître sur les télévisions d’info en direct des faits diffusés sur le net deux à trois jours plus tôt. L’info en continu est la mort de l’info c’est une banalité que de le dire mais il faut toujours le rappeler. On ne parle plus que pour ne rien dire, après une demi-heure d’écoute j’ai une impression de vide.

Il est urgent d’éduquer les enfants à une conscience politique. Il faut les former à se faire une idée, à être critique, ne pas prendre l’info pour argent comptant mais au contraire recouper les éléments pour démêler le vrai du faux, l’info de  la propagande, l’intelligence de la stupidité.

Alors on aura un peuple informé qui poussera l’élite à se remettre en cause et même à s’en aller.

vendredi 11 septembre 2020

Un monde meilleur!

Depuis vingt ans, les scientifiques constatent avec inquiétude que les capacités intellectuelles ne cessent de diminuer à l'échelle mondiale. Une baisse du QI a été observée dans plusieurs pays occidentaux.

On parle de Crétinisme.

Crétin n’est pas une insulte, c’est une maladie. Des Tests scientifiques ont été faits sur des mères dans différents pays. Un manque d’iode chez les femmes enceintes provoque des dysfonctionnements du cerveau du bébé.

Dans les années 1970 une chercheuse s’est aperçue que les retardateurs de feu dans les pyjamas passaient dans le sang des enfants et interagissaient sur leur cerveau. Ce chercheur a réussit à faire interdire le produit. Trente ans plus tard cette même chercheuse s’aperçoit que ce produit apparait dans le mobilier dans les maisons.

Ce sont des molécules qui agissent sur la thyroïde. Ces molécules ressemblent aux molécules d’iode et sont facilement absorbées par la thyroïde.

Les pesticides sont à base de PCB, perturbateur endocrinien. En Californie des tests ont été réalisés dans des écoles situées près des campagnes,  une baisse de 7 points du QI en rapport à d’autres enfants non impactés par les épandages dans les champs a été observée.

Le pire dans tout cela est que les industriels sont au courant et préfèrent se battre dans les tribunaux pour continuer à vendre leurs produits.

Comment peut-on laisser ces criminels agir? La Californie a interdit les retardateurs de feu, en Europe on se bat encore et le lobbying est en train de gagner. Vous avez certainement ces produits dans vos canapés.

Si rien n’est fait nous deviendrons un monde de crétin, bien sûr les entreprises empoisonneuses auront gagné de l’argent mais elles pourront en gagner plus encore en exploitant les crétins qu’elles auront générés.

L’affaire n'est pas belle pour eux! Ces gens là mettront à l’abri leurs progénitures pour qu’elles ne soient pas impactées par leur poison.

Comme les responsables GAFA mettent leurs enfants dans des écoles où les portables et smartphones sont interdits. 

Nous nous dirigeons vers un monde meilleur, meilleur pour ces empoisonneurs mais aussi pour tout le monde car ne dit-on pas « un imbécile heureux! »?

Le bonheur est dans les PCBs.

Arte proposera un documentaire sur ce sujet à partir du 20 Septembre.
https://www.arte.tv/fr/videos/069096-000-A/demain-tous-cretins/

vendredi 28 août 2020

Attention! Censure

Je viens d’apprendre qu’on change le titre de « les dix petits nègres » d’Agatha Christie.

Quelqu’un disait, quand on parlait de déboulonner les statues : « Après les statues, on brulera les livres ! ». On y vient. Comment peut-on s’arroger le droit de modifier une œuvre sans l’avis de son auteur. Comment peut-on se sentir viser par ce genre de titre? Si on faisait un titre : « les blancs tous des connards ! ». Je ne me sentirais pas atteint dans mon intégrité, je ne fais pas partie d’un groupe, d’une couleur, je  suis un être humain et je vis avec plein d’humains autour de moi. Si un type veut faire un essai à partir de ce titre, qu’il le fasse, il en a le droit.

La bien-pensante va vaincre, elle va tout lisser, pas seulement le présent mais elle va réécrire l’histoire, l’arranger à sa sauce. Dans les livres il n’y aura plus que des gentils, surtout pas de phrases qui dérangent, des fois que le lecteur ne soit pas assez intelligent pour comprendre.

Il va falloir filtrer aussi internet, car, les livres, beaucoup ne connaissent plus ce genre de support. Ce que ne comprennent pas les défenseurs de cette censure c’est qu’il faut forcément des senseurs et là ils sont tout trouvés ces sont les GAFA qui nous diront ce qui est bien ou mal. Ils ont déjà beaucoup de pouvoir avec les données que nous leur avons données (c’est marrant données va avec données comme quoi c’était écrit d’avance). Ces géants de l’internet commencent même à filtrer les tweets du président Trump, c’est dire leur pouvoir. Ces gens ne veulent plus d’état car l’état ce sont eux. Bien venu chez Big Brother ; bizarre comment on passe si rapidement de la fiction à la réalité !

Pour en revenir à réécrire l’histoire, on avait déjà enlevé la cigarette à Luky Luke, pas grand-chose vous me direz ; moi j’ai lu ce héros, ce n’est pas lui qui m’a donné l’envie de fumer. Ce qui est grave dans ce genre de modification, c’est le fait que l’on prenne les gens pour des débiles ; mais les débiles ne sont pas ceux que l’on croit. Plutôt que d’enlever la cigarette il aurait fallu interdire la vente de celle-ci. Il est plus facile de gommer un livre que d’agir sur des empoisonneurs qui arrosent tous ces décideurs.
Pas facile de vivre dans ce monde car chaque mot que l’on dit peut nous trahir. Je mets au défit ces bons penseurs en les écoutant 24h/24 afin de savoir s’ils sont politiquement corrects.

On ne dira plus noir ni blanc, on peut aussi enlever ces couleurs et on déclarera tout le monde gris, j’aurais aimé coloré mais ça va créer des problèmes, les défenseurs du bleu vont se soulever pendant que les jaunes suivront comme d’habitude et que d’autres verront rouge.  Pour les juifs on peut en parler? Non plus ? D’accord ! Bon on peut critiquer les cons quand même ? Attention car si on s’attaque à la connerie des gens vont se sentir visé, ben oui ! Normal ; et là c’est du racisme.
 Il est vrai que l’on peut être tous gris et cons ça simplifie. 

J’écoutais le sketch de Pierre Desproges – On me dit que des juifs se sont glissés dans la salle !-  Nous sommes à des années lumière de ce temps là où on faisait la part des choses, Quel tollé cela ferait maintenant on en parlerait pendant des jours. Les gens étaient ils plus intelligents ? Je ne peux répondre ; ce que je sais c’est qu’ils étaient plus libres.
 
Le vocabulaire sera de plus en plus réduit, chaque mot étant suspect, je propose un seul mot « Bêêê ! »   C’est simple et ça veut tout dire.

Bon je vous laisse, faut que j’aille bruler mon bouquin « les dix petits nègres » avant que la milice arrive.

vendredi 19 juin 2020

La dictature de l’émotion

Aucun pays ne doit être gouverné dans l’émotion.

Prendre des mesures sous le coup de l’émotion, n’est bon pour personne. Bien sûr le type qui manifeste et obtient quelque chose sera content (peut être) mais demain il se fera duper par une autre émotion.

Dire de la part d’un ministre de l’intérieur : «  cette manifestation était interdite mais sous le coup de l’émotion nous l’avons permise ! » n’est pas une façon de faire de la politique. Il va falloir qu’il trie entre toutes les émotions possibles pour permettre ou non les manifestations et il n’arrivera jamais à contenter tout le monde.
Cette manifestation était instanciée en l’honneur de Georges Floyd. Le meurtre de Floyd est intolérable, d’ailleurs quand je regarde la vidéo, je ne peux rien faire, ne peut qu’être révolté  mais que font les spectateurs à part filmer. Je trouve cela horrible aussi, on en arrive à filmer un meurtre sans rien faire ; c’est sûr que l’on verra un enfant se noyer être filmé sans rien faire.
Si je me sens concerné par ce meurtre, je ne le suis pas dans la réaction des manifestants français. L’histoire du racisme américain n’a rien à voir avec la France même si il y a du racisme dans notre pays.

Quand je vois des joueurs de football européens mettre un genou à terre, je me demande à quoi cela correspond. Pour eux, c’est gratuit et n’a aucun effet, je serai tenté de dire qu’il flatte leur égo. En revanche voir Kaepernick, poser un genou à terre pendant l’hymne américain (2016)  représente beaucoup plus car en faisant cela il prend d’énormes risques qui lui ont valu sa carrière. Voir aussi les sprinters américains lever le poing ganté (1968) reflète un geste politique important au vu du monde entier, ils ont perdus leurs médailles alors qu’ils ont consacré une partie de leur vie pour en arriver là. Les footballeurs européens, eux, ne risquent rien.
Les manifestants en France contre le racisme n’ont pour moi aucune portée. Il suffirait de faire un sondage dans ces manifs pour s’apercevoir que peu n’ont de compétences en la matière. Ils sont là pour être contre, c’est le leitmotiv de la plus part des gens, aller contre.

Maintenant ils sont contre les blancs qui sont racistes. Je ne vois pas les choses par rapport à la race ; chacun de nous est un homme du monde, donc j’oublie tout groupuscule qui essaie de me culpabiliser. Ils parlent de l’histoire, il faut déboulonner les statues, mais connaissent-ils l’histoire, qu’auraient-ils fait en 1940, beaucoup, j’en suis sûr, auraient suivi Pétain qui peut le nier. Revenir sur l’histoire pour refaire le monde n’a aucun sens et pour quel monde aussi, je ne pense pas avoir envie de leur monde. Il faut justement avoir l’histoire en tête et sous les yeux pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Repartir de zéro  n’augure pas un monde meilleur. L’homme est un loup pour l’homme et ceux qui veulent arriver doivent se battre et non s’apitoyer sur leur sort.

Des noirs ont participé à l’esclavage disent certains noirs. Ce type de réactions de Noirs dans les médias n’est pas rare: http://afrique.arte.tv/blog/?p=2199  Il y a plusieurs années par exemple, l’historien béninois Felix Abiola Iroko popularisait dans les médias son ouvrage où il prétendait une plus grande responsabilité des ‘Africains’ par rapport aux négriers blancs dans la traite des Noirs. Faut-il les oublier ceux là ?

Les Arabes ont eu des esclaves, ils ont des harems où les femmes sont asservies.

Depuis plusieurs années, la place est faite aux minorités, je suis d’accord pour que tout le monde s’exprime, mais que l’on fasse des lois pour des revendications qui ne concernent qu’une partie du monde voulant vivre autrement m’embête, elle m’embête car petit à petit elle me prive de liberté. C’est le nivellement par le bas. Dans ma vie déjà bien entamée je n’ai jamais essayé de faire changer quelque lois qui soient pour mon bien être ; j’ai pourtant vécu des choses importantes mais je ne pouvais que compter sur moi.

Maintenant on veut tout et tout de suite. On veut pouvoir vivre sa sexualité, c’est bien mais on veut aller plus loin, on veut des lois pour imposer sa façon de vivre. Je n’ai jamais déclaré mon hétéro sexualité, pourquoi voudrait-on déclaré son homosexualité, ce sont des attitudes personnelles qui n’ont rien à faire sur la place publique, à partir du fait que nous sommes libres de les pratiquer.

Je n’ai pas envie de me battre pour ce genre de gens, le feraient-ils pour moi? non ! Mais je n’ai pas envie, non plus, de manifester contre cela ne m’intéresse pas ; d’autant plus qu’on cherche toujours à diviser pour mieux régner.

Un dernier mot sur les événements de Dijon, Castaner, encore lui, se félicite que les deux communautés se soient entendues pour arrêter. C’est terrible, cela veut dire que chacun peut foutre le bordel et que l’on a qu’à attendre que ça se calme, où est la liberté de se déplacer pour la population ?

Ce n’est pas à une communauté de décider ou non du bien être des habitants du quartier où ils œuvrent.