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lundi 11 avril 2022

Les Médias mainstream votent Le Pen au premier tour.

  Rappelez-vous il y a deux mois ; Marine Le Pen peinant (sans jeux de mots) elle était au niveau de Zemmour. On nous disait qu’elle ne serait pas au second tour. Que c'est t-il passé pour qu’elle en arrive à ce niveau maintenant ? J’ai une petite idée, elle n’engage que moi.
J’ai écouté, surtout sur France Info, les journalistes parlant de l’élection présidentielle.

Pendant ces trois dernières semaines, ils parlaient de Marine LP en bons termes. Elle s’était améliorée, elle avait compris, ne parlait plus de sujets qui fâchent. On la « dédiabolisait », elle ne faisait plus peur, faisant du social sa bataille. On oubliait même ces connivences avec Poutine. En fait elle était devenue humaine, sensible, éligible quoi !

De fait ces médias se servent de Marine LP comme d'un outil pour faire réélire Macron.

En revanche Mélenchon c’était bien au départ de l’analyse, mais à chaque fin il y avait une pincée de poison qui nous disait que c’était un type incontrôlable, infréquentable. Ces médias laissaient planer un petit sentiment qu’avec Mélenchon ce serait le foutoir.

Bien sûr j’ai regardé les médias* « non fréquentables ! Pour le pouvoir » et j’ai suivi un peu la campagne de Mélenchon. C’était une campagne professionnelle, il a développé son programme pendant quatre heures avec des graphes (à la Mac Kinsey (je rigole)) devant des journalistes invités. C’est le seul à avoir un programme si abouti.

Maintenant, déjà ce matin, ces Mainstream commencent à démolir Marine Le Pen et on va en parler pendant 15 jours.
Je pense qu’on devrait dire que Macron a gagné, nous ferions économie de tous ces « bla bla » insignifiants et lénifiants. De ces soit-disant « expert » en politique qui nous disent quoi penser. Nous économiserions 15 jours de brosse à reluire.

Je rappelle toujours la même chose, je sais je radote, mais qu’il en soit ainsi des médias privés OK ! par contre, je n’admets pas ce genre de chose avec France Inter ou Léa Salamé et Nicolas Demorant sont entrain de fondre devant les Macroniens ; avec France Infos où les petits jeunes sont à font dans la start up macron. Le service public n'a pas à se positionner si clairement.

Un petit exemple : le premier meeting de Mélenchon avec des produits olfactifs était décrit comme une innovation par un jeune journaliste, le seul problème est qu’à la fin de son intervention il dit, comme une blague : « comme d’habitude avec Mélenchon je crains que cela finisse par sentir mauvais ! »

Ces petites phrases, comme cette dernière, phrases subliminales, chez l’auditeur moyen (non péjoratif!) une petite appréhension s’insinue et au moment du vote c’est la bombe à retardement qui agit. Je sais, j'en connais qui non pas osé voter Mélenchon dans l'isoloir.

Aujourd’hui un sentiment de gaité flotte chez les commentateurs politiques de France Info. Ils sont heureux! tant mieux pour eux.

Voilà ce n’est qu’un sentiment qui me traverse ; on ne se saura jamais dire le rôle déterminant des médias dans tout cela.

*- Les chaines : Blast, MédiaPart, Le Media, Arrêt sur image et autres là-bas si j’y suis. Il suffit de faire un tour sur Youtube pour les voir. Attention! personne non préparée peut avoir un choc démocratique.

mercredi 1 avril 2020

Le virage de Macron?

Macron a dit : « Il faut produire français ! »  Pour une nouvelle, ça c’est une nouvelle. De 2 choses l’une soit Macron avoue s’être trompé, soit il ne le pense pas, disant cela pour calmer le jeu.
Macron se serait il trompé ?

A la télé un intervenant déclare« Macron dit qu’il s’est trompé ! »  à un journaliste (Pascal Praud pour ne pas le nommer); ce dernier lui répond en souriant « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ». Là faut vraiment oser ce genre de réflexion. Macron n’a pas été élu pour cela, il a mené une politique totalement opposée. Il a contribué, avec les gouvernements précédents, à laminer l’industrie française, et la santé aussi.

Bon on peut faire son mea culpa, mais après des milliers de morts l’erreur est chère à payer. Un employé, discutant les ordres de son supérieur, sera licencié pour faute grave. Avec Macron ce n’est pas une faute grave c’est une question de vie ou de mort.

Il devrait donc démissionner de lui-même.

Comment un journaliste peut-il avoir ce genre de réaction, c’est un soutien délibéré au pouvoir que de lui trouver des excuses. A ce niveau, gouverner un pays c’est prévoir et on ne doit pas se tromper.

A chaque attaque du gouvernement ces journalistes trouvent une parade, une excuse, l’excuse ultime c’est de dire « c’est un complot ». Ce n’est pas le rôle du journaliste de défendre telle ou telle politique, ils sont là pour relater et expliquer l’événement.

Je me pose souvent la question, le matin tous ces journalistes ou animateurs à la botte du pouvoir, comment aborde t-il leur journée ? Ils doivent se demander qu’elle va encore être l’info qu’il va falloir défendre, ils appréhendent certainement, où bien, peut être que des instances supérieures leur apportent les réponses qu’ils doivent diffuser. Dans ce dernier cas ce n’est pas être journaliste que de reprendre les éléments de langage, le langage et même la propagande d’un pouvoir.

Dans son émission Pascal Praud annonce la couleur; le bandeau qui reste durant le débat est   «Macron sur les traces de Clemenceau » Macron n’arrivera jamais à la cheville de Clemenceau.

Enfin voilà, si Macron veut changer de paradigme, veut soutenir la santé, redévelopper l’industrie, il va se confronter à la haute finance qui l’a aidé à prendre le pouvoir. Il sera coincé entre la population et les dirigeants des grandes entreprises ; ces dernières ont le pouvoir et peuvent faire pression pour qu’on applique leurs prérogatives.

Ce n’est pas gagné !

mardi 10 décembre 2019

Travail sur la grève

J’ai l’impression que les syndicats ne travaillent que les jours de grève. Juste une impression peut être.

Bon c’est facile me direz-vous, mais faut bien se détendre dans ce monde de brutes.

Tout le pays est en arrêt de travail. Et un pays à l’arrêt c’est un pays qui ne va pas de l’avant (en ce mois de décembre!!!*).

Les syndicats poursuivent la grève, ils vont bientôt la rattraper.
Enfin les syndicats redorent leur blason avec le jaune des gilets de la même couleur. 

Les marins sont sur la grève; la mer, solidaire, est restée à marée basse.

Les hôpitaux suivent le mouvement, j’ai entendu dire que même les malades vont se mettre en grève, comme quoi à quelque chose malheur est bon.

Les retraités y vont de leur mécontentement en regrettant de ne pouvoir cesser le travail. Ils demandent un droit de grève.

Une chose que je ne comprends pas, les grévistes empêchent les gens de prendre les transports, il y aurait plus de monde aux manifs si les personnes pouvaient se déplacer.

Les gouvernants ne sont pas futés, ils devraient descendre dans la rue et manifester pour exprimer leur mécontentement. Ils ne seraient pas embêter par les policiers, enfin pas sûr vu le niveau de notre ministre de l’intérieur et du préfet de Paris, Lallement. Ce dernier, c’est effectif, n’est pas futé du tout ; je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais sa casquette est trop grande, lui, il ne la pas remarqué car il a la grosse tête.

Enfin ce serait bien que tout le monde manifeste ensemble ils pourraient discuter.

Car pour l’instant les manifestants ne discutent qu’à bâtons rompus avec les forces de l’ordre.
Pendant ce temps Lallement, cité plus haut, compte sur ses doigts le nombre de personne qui défilent. Vous posez pas de question sur le nombre, il a un bug.
On va me dire que je fais une fixette sur le préfet et on n'aura pas tort, mais faire autant d'étude pour être si borné c'est du gâchis. Dire à une gilet jaune "on n'est pas du même bord" prouve son degré de stupidité ou alors de supériorité; supérieur dans la bêtise.
Quand on parle de pénibilité au travail on devrait penser aussi à pénibilité pour ceux qui supporte certaines gens.

Grévistes, grévistes (oui c’est pareil au féminin!) restez ferme sur vos positions ! mais bougez vous le cul.

* Ceux qui ne comprennent pas envoyez moi un mail. 


vendredi 7 décembre 2018

La fracture

Les gilets jaunes ont commencé par les taxes sur l’essence, mais bien vite on a vu poindre un malaise plus important.

Il n’est pas normal qu’un travailleur quel qu’il soit n’arrive pas à vivre de son labeur. Que chaque fin de mois soit pour lui un problème.
On parle écologiquement de fin du monde et eux doivent penser fin du mois.

Depuis la mondialisation on fabrique de plus en plus de pauvres. Les emplois sont devenus rares et précaires. A force de délocaliser, les grandes entreprises ont débauchés ici pour employer ailleurs. De fait ces entreprises font de plus en plus de profit et paient de moins en moins d’impôt.
Quelle aubaine la mondialisation! pour ces grands groupes. Plus de frontières donc plus d’état et plus d’impôts. On parle toujours des ces multinationales comme des choses impersonnelles, mais derrière sont des gens, dirigeants et actionnaires. Où vont-ils se soigner ? Leurs enfants vont dans quelles écoles ?  Eux, quelles écoles les ont formé ? Ce sont les services des états qu’ils abandonnent.

Macron, bon prince, accorde des crédits d’impôts aux gros salaires, afin qu’ils investissent. Il habite où lui? Dans un autre siècle ? Pense-il que ces gens vont investir pour le bien d’autrui? Ils veulent amasser plus encore. Je ne pense pas qu’il soit idiot à ce point, il ne fait que rendre la monnaie de la pièce (et plus encore!) à ceux qu’ils l’ont aidé à prendre le pouvoir. Pourtant Macron a été aussi à l’école de la république.

Le pays se divise en deux, la classe moyenne s’appauvrit et vient grossir les rangs des gens qui comptent pour savoir s’ils peuvent prendre des vacances ou des loisirs. Donc deux classes émergent, la classe des sur-éduqués, les élites, la classe dirigeante et le reste, le peuple qu’on ponctionne pour faire tourner l’état. J’entendais une ministre expliquer à une personne gagnant le SMIC comment pouvoir économiser vingt euros par mois alors que l’on distribue des milliards en crédits d’impôts aux fortunés, ce n’est plus de la politique, c’est de l’indécence, c’est une grande violence.

Avec le nouveau président tout un tas de jeunes frais émoulus des grandes écoles viennent donner des leçons à des gens qu’ils méprisent ; ils ne leur arriveront pas à la cheville.
Dans leurs écoles les dirigeants au pouvoir n’apprennent pas à connaitre le peuple, on leur dit qu’ils sont supérieurs, qu’ils sont là pour commander des classes inférieures qui ne savent pas . On en arrive à une situation de blocage ou la base, déçue de ces jumeaux de la politique qui nous gouvernent depuis plus de vingt ans, se rebelle.

Je suis contre la violence, elle va être récupérée par la classe privilégiée. Il faut savoir que la plus part des gens subissent une violence morale dans le travail, dans les transports et la vie au quotidien. Avec la mondialisation, les ouvriers acceptent des emplois qu’ils n’auraient pas pris il y a vingt ans. Un nivellement par le moyen est en place, un emploi ,mal payé, est mieux que le chômage, une dévalorisation d’un poste est acceptée pour ne pas le perdre. Aucun espoir d’avancement n’est permis. La violence c’est quand aucun horizon n’est visible.

Macron ne l’a pas compris, il est près à mettre le pays à feu et à sang pour continuer son laminage.
Qu’il profite ça ne va pas durer.

mercredi 13 juin 2018

Salauds de pauvres!

Alors qu’on a donné des milliards aux entreprises, qu’on a supprimé l’impôt sur la fortune, on va s’attaquer aux aides sociales.

« Pourquoi aider les pauvres, ils n’ont qu’à travailler, les aider, c’est les pousser à la fainéantise »

Voila le discours de Macron. Bon ! Il ne le dit pas de cette façon mais si vous lisez entre les lignes vous y trouverez ce genre de contenu. De plus il le dit de façon insidieuse, pas directement, filmé dans une réunion par un de ses sbires pour faire le buzz.

Comment ces gens peuvent-ils comprendre la pauvreté ?  Ils ne l’ont jamais côtoyée, vivant en vase clos dans leur monde. Ils ne comprendront jamais la peur du lendemain, la crainte de ne pouvoir manger à sa faim. Les trajets en transport en commun, les voyages dans les labyrinthes de l’administration pour avoir ce dont on a le droit ne sont pas leur lieu commun.
Si on leur en parle ils auront un petit sourire mesquin qui voudra dire : «  ils n’ont qu’à bosser  pour y arriver !»

Nous assistons à une violence morale, on culpabilise, on force les gens à trouver des emplois humiliants, on montre du doigt ceux qui ne bossent pas, qui ne participent pas à la vie du pays, on les agresse en les traitant d’assistés.  Ces gens on les a utilisé dans les entreprises, ils ont participé à la bonne santé de celles-ci.  Puis le mondialisme est passé par là, on a trouvé des salariés moins chers pour abreuver les actionnaires, on a délocalisé pour ne plus payer d’impôts dans le pays, on a nivelé vers la bas les salaires. On a dit que c’était la seule solution, que s’ils ne veulent pas du travail d’autres le prendront.
Maintenant les usines sont parties, elles ont été vendues pour plus de profit encore. Les ouvriers n’ont plus d’avenir, plus d’emplois, plus de dignité.
J’entends la ministre du travail dire « faut leur permettre de créer leur entreprise »
Qu’est ce qu’elle croit que tout le monde va avoir son entreprise ; preuve que ces gens vivent dans un autre monde.

L’argent il y en a, il suffirait de faire rentrer l’argent des exilés fiscaux, des fraudeurs. Il suffirait de faire payer ces grands groupes qui font des profits énormes en ne payant aucune taxe. Le GAFA (Google, Amazone,  Facebook et autre Apple), pille impunément alors que lorsqu’on achète un Smartphone on paie la TVA plein pot.

Ces groupes font partie du monde à Macron et ils ne vont pas quand même se priver pour ces « salauds de pauvres » comme disait Gabin dans la traversée de Paris repris pas Coluche plus tard.

dimanche 18 mars 2018

Fallait pas l'inviter!

Le printemps revient. Les cheminots vont lancer des grèves sur plusieurs mois. L’état s’attaque à la léthargie de la SNCF, en voulant réformer et privatiser. Les retraités sont dans la rue, on touche à leur pouvoir d’achat. Les Ehpad commencent à se soulever pour défendre l’intégrité et la dignité de leur travail.

Le pouvoir est fort de son côté, il cible les avantages des cheminots pour mettre l’opinion de son côté. Il traite aussi les retraités de nantis et face aux chômages leur dit qu’ils peuvent faire preuve de solidarité. Il utilise le corporatisme pour mieux gérer les conflits, nous dit que les problèmes viennent de notre voisin.

Fallait pas élire Macron ! De ces gens cités plus haut combien ont voté pour lui, pas tous mais un certain nombre, qui nous diront "C’était pour contrer LE PEN!". Elle n’aurait jamais gagné, elle avait peur du pouvoir. Il fallait voter de l’autre côté, voter Mélenchon et ça le pouvoir l’a senti les dernières semaines de la campagne, les médias se sont acharnés sur Mélenchon en blanchissant même Marine. Tous ces syndicats sont restés dans leur carcan ils ont voté contre plutôt qu’utile. Comme si chacun voulait rester dans sa petite tour en gardant les avantages par rapport à d’autre.

Ce que les pouvoirs ont fait depuis vingt ans, c’est un lavage de cerveaux, ils se sont petit à petit immiscés dans nos têtes en nous insufflant des idées. Le problème de la dette, le fait qu’il faut obéir à l’Europe, qu’il faut faire des efforts, se serrer la ceinture car on est le pays le moins travailleur, qui fait le moins d’efforts. La majorité pense que voter Macron n’est pas une bonne solution mais ils sont persuadés, avec ce martèlement, qu’il n’y a pas d’autre solution. Que choisir entre la peste et le choléra vaut mieux la moins pénible. Parce que l’autre solution c’est le diable, il veut taper sur les riches, veut discuter avec l’Europe d’égal à égal, il dit que la dette ce n’est pas un problème et que de toute façon on ne la remboursera jamais. D’ailleurs la dette ce n’est pas nous qui l’avons contractée ce sont les banques qui en ont profité, pourquoi faudrait il encore leur donner de l’argent?

Sous prétexte de dette on veut faire des économies. Donc on commence par les services publics. On va fermer des bureaux de postes, des écoles, des hôpitaux. Ces services ne doivent pas faire de profits, ils sont là pour une qualité de vie du public. Pendant ce temps 120 milliards d’évasion fiscale, c’est évident que le service public ne tient pas le coup si la répartition ne fonctionne plus. Le système français était un des meilleurs au niveau social à condition que les vases communicants fonctionnent. Maintenant les riches gagnent de plus en plus et paient de moins en moins d’impôts. La société Total, une des plus grosses entreprises française, ne verse pas un centime d’impôts.

Macron, je l’ai déjà dit, est au service de la finance. Il va libéraliser à tout prix, réduire le service public au minimum et soutirer de l’argent aux classes moyennes. En fait même Mélenchon se prend les pieds dans le tapis de temps en temps avec ses Chavez et autres Castro et ne devient plus crédible. Macron a un boulevard devant lui.
Seul espoir, des gens comme Besancenot que j’écoutais à « on n’est pas couché » tout le monde avait l’air d’accord avec lui sur le plateau, quant à voter pour lui c’est une autre affaire.

lundi 18 décembre 2017

Parler pour ne rien faire.

Avec sa bande, Macron fait une autre politique. Politique du dire. A longueur de journée on nous rabâche les oreilles en nous disant ce qu’on va faire. Si vous écoutez un discours, une interview du LREM, enlevez tout le blabla et entendez ce qui reste ; Pas grand chose.

Ce matin j’ai écouté le vice président de l’assemblée nationale, un petit jeune inconnu, bien propre sur lui, la tête du jeune qui a gravi les échelons du pouvoir, à croire qu’il y a une usine de fabrique de gens du LREM ; Un doute m’envahit, y aurait-il un délit de sale gueule dans cette sélection ? Quoiqu’il en soit, ce type dont j’ai oublié le nom à l’air heureux d’être ici, il raconte, avec le langage Macronien, comment il va gérer le monde. Il ne fait que de raconter car, comme d’habitude, quand on analyse un peu il a passé dix minutes à ne rien dire ; La journaliste, sous le charme certainement lui a servi la soupe,contente des réponses.

Hier on a sorti le grand jeu avec notre Delahousse national, là il faut que je fasse attention à ce que je dis car c’est une icône au même titre que Drucker. Bon donc notre DruckerHouse (jeu de mot !) Pose ses questions innocentes qui poussent à des réponses toutes aussi incolores. Et le jeu continue comme cela pendant une heure. Si on ne fait pas gaffe on est pris par le charme de ces deux beaux parleurs, on peut croire assister à un dialogue sympa ; je te pose une belle question tu me réponds de la même façon. Il faut reconnaître que Delahouse est fort pour mettre en valeur son interlocuteur, j’ai entendu une interview de D’Ormesson et j’ai bien aimé. La différence ici, c’est de la politique et Macron a compris qu’il pouvait tirer profit de cet interviewer. Au final, encore, même si on passe la bande au ralenti, on ne trouve rien. Rien? Non! Des paroles en l’air, des "Je fais ce que je dis!" des "Vous allez voir!" ,des "attendez ça viendra!". Le chômeur, qui regarde ce jeu, se demande dans quel monde il vit. Il se dit que ce n’est forcément pas le même monde que ces deux types. S’il a voté Macron il doit s’en mordre les doigts. Comment lui dire à ce téléspectateur? Il faut qu’il arrête de magnifier ce genre de personne au service des finances.; que lui vaut autant que ces deux intervenants même s'il n'est pas du bon côté de l'écran.

Valoir autant? Pas au niveau financier il est vrai. La grande partie des ministres sont millionnaires et même multimillionnaires, ne leur demandez pas de garder l’ISF (impôt sur la fortune), ils sont gentils mais pas fou au point de céder un peu de leur pécule; non l’argent, ils vont le trouver ailleurs. A défaut d’ISF, ils vont ponctionner la base, on leur a donné les clefs de l’économie ils auraient tord de s’en priver.

Voila! Les journaux ce matin vont nous relater une autre histoire que celle qu’on a pu entendre hier. Evidemment, les médias sont la propriété des mêmes, ceux qui devraient payer l’ISF justement. Le monde est donc parfait comme je le disais précédemment.

Enfin parfait pour eux !

samedi 11 novembre 2017

Un monde merveilleux

Voila quelques mois que Macron est arrivé au pouvoir.

Qu’est ce qui a changé ? Rien serions nous tenté de dire. Pourtant la parole du libéralisme semble libérée, justement, d’un carcan soit disant socialiste. Macron se déclarait ni de gauche ni de droite là on voit qu’il a franchement basculé dans un libéralisme impitoyable.

Les gens ont été formatés, lessivés par des discours paternalistes nous disant qu’il n’y avait pas d’autres solutions que celle-ci, sinon une extrême-droite réactionnaire. On nous a asséné de problèmes de dettes à rembourser, d’entreprises qu’il faut aider pour éradiquer un chômage, mal du siècle, de libéraliser le travail pour permettre aux grosses entreprises de jeter le personnel dehors au profit d’actionnaires toujours plus gourmands. Il faut donc se taire et faire des efforts, sinon des jours sombres vont nous tomber dessus comme un retour à un moyen-âge en noir et blanc.

A tous ces maux, la seule issue nous dit-on c’est un mondialisme effréné géré pas des multinationales qui n’ont plus rien à voir avec les états, n’ont donc plus besoin de parler de couverture sociale car le travailleur vient de n’importe où.

Dans les quinquennats précédents ces discours étaient sous entendus, enrobés dans des paroles sociales. Avec Macron nous avons ouvert la boite de Pandore.

Sans parler de complot, les gens qui ont réussi forment une classe au dessus des autres. Ce sont les banques, les multinationales qui ont la main mise sur le monde. Pourquoi ces gens là possèdent-ils la plus part des médias ? Pour mieux distiller leurs discours. Inlassablement nous sommes abreuvés d’informations sournoises, nous montrant par exemple l’Allemagne comme un pays qui réussit, sans nous parler des travailleurs pauvres de ce pays. Un autre exemple, Trump, on l’incendie à longueur de journée car il n’aime pas les médias, c’est entendu je ne le défends pas, il est fou ce type, mais les médias, même français, s’acharnent sur lui de façon un peu trop caricaturale.

Donc nous voila dans un pays libéralisé. Petit à petit on va rogner sur les avantages sociaux, l’hôpital, la sécu, la retraite et tous les services de l’état. Macron nous dit qu’il faut aider les riches car ce sont eux le moteur, donc plus d’ISF, de l’autre côté on augmente la CSG. On arrête les emplois aidés qui permettaient l’aide aux personnes âgées et dans le besoin. Je ne suis pas économiste mais je trouve cela parlant. Vous verrez que les universités seront de plus en plus chères, faisant une sélection par l’argent. Les riches resteront entre eux en prenant les autres pour des assistés; assistés de moins en moins car on va rogner sur les aides. On va nous dire « regardez dans les autres pays ils travaillent encore à soixante dix ans !»  Et disant encore « vous les chômeurs bougez-vous le cul ; il y a des sociétés nouvelles qui vous attendent, des Ubéristes où vous travaillez quand vous voulez, mais pour réussir il ne faut pas avoir peur de faire 10 heures par jour sans couvertures sociales ». C’est cela la vision de Macron, les start-up qui comme ce nom l’indique ne font que démarrer  pour ce faire un paquet d’argent, car si elles durent, par définition, ce ne sera plus des start-up.

Et les gens dans tout ça ? Macron les appelle « ceux qui ne sont rien ! ». Parce que pour notre président réussir c’est se faire un paquet de fric, comme si le bonheur était monnayable. Nous serions tentés d’attendre une révolution, ces gens qui n’ont pas réussi sont beaucoup plus nombreux que les autres. C’est prendre les dominants pour des demeurés, mettez un groupe de personnes dans un avion en feu, combien vont marcher sur les autres pour se sauver. Les dominants se servent de cette réaction de survie, ils se disent qu’il y en aura toujours qui prendront le job même s’il est proche de l’esclavage. Certains iront, pensant qu’ils pourront atteindre ce monde qui a réussi. Utopie ! Ils ne seront toujours qu’un rouage, c’est comme l’appelle Alain Deneault, le nivellement par le moyen ; on n’est pas des laissés pour compte on fait partie de la société qui avance. Nous sommes des rouages de la grande machine capitaliste et soyons heureux de ne pas être des laissés pour compte sur le bord de la route. Le but dans tout cela, c’est ce que les grandes écoles de management apprennent, c’est de faire croire aux employés qu’ils sont indispensables, qu’ils font partie d’une équipe et donc qu’il faut faire des efforts sinon ils y en a d’autres qui attendent. La majorité silencieuse suivra en courbant l’échine pensant que c’est le seul chemin.

J’aurais pensé qu’internet aurait éduqué le peuple, l’aurait initié ;  avec ce média on peut se cultiver, évoluer et se former. Il y a eu un bref moment de liberté mais des malins ont su exploiter cette manne qu’est le WEB. Le GAFA (Google, Amazon, FaceBook et Apple) ont pris la main sur tout ce qui se passe sur Internet. Ces grands groupes stockent nos données personnelles et nous servent leur soupe. Désormais vous regardez une page d’un site, et bien votre voisin regardant la même page n’aura pas le même contenu. Faîtes une recherche sur Google on ne vous donnera pas le même choix dans le moteur. Au début de Facebook, les pages étaient affichées dans un ordre chronologique, maintenant elles s’affichent suivant un contexte dunmoment et sont  de plus en plus filtrées. Tout cela n’est pas grand-chose à priori mais petit à petit on conditionne les internautes et on les dirige vers ce que l’on veut. L'information n'est pas ce que veut entendre le lecteur, c'est un point de vue,  sinon c'est du conditionnement.

Voila nous sommes citoyens du monde donc le mondialisme doit être fait pour nous ! Il y a cent ans de cela le monde ouvrier prônait l’internationalisme ; sans suite. Là un petit groupe d’hommes nous emmène dans leur monde fait pour eux. Un monde merveilleux !


vendredi 28 avril 2017

On a pas mieux?

Le premier tour est passé. Fillion éliminé, c’est bien je ne pouvais plus l’entendre celui-là. Le PS au trente-sixième dessous, c’est ce qu’il pouvait leur arriver de mieux, quoiqu’ils n’aient pas l’air de faire leur autocritique; avec un quinquennat comme on a eu ils ne pouvaient pas espérer tant. Mélenchon lui, on ne l’attendait pas là, dommage pour lui qu’il ne soit pas allé jusqu’au bout. Les socialistes demandent à ne pas voter Le Pen, avec le score qu’on leur prédisait ils auraient dû se retirer au profit de Mélenchon et le FN aurait été éliminé (CQFD); mais les egos sont plus forts que l’avenir de la France.

Macron ou Le Pen , je ne veux aucun des deux.

Quand je vois Macron chez Whirlpool, je me dis qu’il y a comme un gout de déjà vu. Pourquoi il aurait quelque chose de mieux à proposer que lorsqu’il était au gouvernement. Avec son mondialisme, qu’il prône, je ne vois pas ou il va trouver les emplois. Je pensais qu’il allait rapprocher la gauche et la droite mais ses idées ne sont que de droite. Voter pour lui c'est donner un chèque en blanc à la finance; nous serons gouvernés par des consortiums bancaires. Ce sont ces gens:  Macron, la gauche,la droite qui ont nourri Le Pen; ils nous font toujours le même chantage.
Comment peut-t-on repartir dans un même schéma pour cinq ans?

Je ne parle pas de Le Pen, elle n’y connait pas grand-chose et ne maitrise pas. Elle parle des ouvriers et aux ouvriers ce que la gauche ne voulait plus faire de ce côté, c’est mieux. Elle donne un peu d’espoir mais je pense que  ça s’arrête là.  Je ne parlerai pas des démons qu’elle a dans son cabas les médias s’en sont déjà donné à cœur joie.

Enfin on est mal barré avec ces deux là, je regrette de plus en plus Mélenchon. Son discours me plaisait ; bien sûr les médias l’ont descendu en rappelant de vieux écarts de colère, ses positions dans le passé comme si on ne pouvait pas évoluer.  Sa campagne s’est déroulée sans erreurs et fautes. C’est le seul qui est convaincu de ce qu’il dit. Se référer à ses interviews montre qu’il maitrise son sujet. Il peut faire peur ,je dirais impression plutôt, mais au moins il propose du changement. Dire que la France peut tenir tête à l’Allemagne c’est fort ; c’est le seul qui croit en une France forte.

Alors c’est Macron qui va gagner, il va prendre le vote pour un plébiscite bien que beaucoup vont voter par défaut. Ce que veut Mélenchon est inéluctable mais il faudra perdre encore cinq ans.