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vendredi 7 décembre 2018

La fracture

Les gilets jaunes ont commencé par les taxes sur l’essence, mais bien vite on a vu poindre un malaise plus important.

Il n’est pas normal qu’un travailleur quel qu’il soit n’arrive pas à vivre de son labeur. Que chaque fin de mois soit pour lui un problème.
On parle écologiquement de fin du monde et eux doivent penser fin du mois.

Depuis la mondialisation on fabrique de plus en plus de pauvres. Les emplois sont devenus rares et précaires. A force de délocaliser, les grandes entreprises ont débauchés ici pour employer ailleurs. De fait ces entreprises font de plus en plus de profit et paient de moins en moins d’impôt.
Quelle aubaine la mondialisation! pour ces grands groupes. Plus de frontières donc plus d’état et plus d’impôts. On parle toujours des ces multinationales comme des choses impersonnelles, mais derrière sont des gens, dirigeants et actionnaires. Où vont-ils se soigner ? Leurs enfants vont dans quelles écoles ?  Eux, quelles écoles les ont formé ? Ce sont les services des états qu’ils abandonnent.

Macron, bon prince, accorde des crédits d’impôts aux gros salaires, afin qu’ils investissent. Il habite où lui? Dans un autre siècle ? Pense-il que ces gens vont investir pour le bien d’autrui? Ils veulent amasser plus encore. Je ne pense pas qu’il soit idiot à ce point, il ne fait que rendre la monnaie de la pièce (et plus encore!) à ceux qu’ils l’ont aidé à prendre le pouvoir. Pourtant Macron a été aussi à l’école de la république.

Le pays se divise en deux, la classe moyenne s’appauvrit et vient grossir les rangs des gens qui comptent pour savoir s’ils peuvent prendre des vacances ou des loisirs. Donc deux classes émergent, la classe des sur-éduqués, les élites, la classe dirigeante et le reste, le peuple qu’on ponctionne pour faire tourner l’état. J’entendais une ministre expliquer à une personne gagnant le SMIC comment pouvoir économiser vingt euros par mois alors que l’on distribue des milliards en crédits d’impôts aux fortunés, ce n’est plus de la politique, c’est de l’indécence, c’est une grande violence.

Avec le nouveau président tout un tas de jeunes frais émoulus des grandes écoles viennent donner des leçons à des gens qu’ils méprisent ; ils ne leur arriveront pas à la cheville.
Dans leurs écoles les dirigeants au pouvoir n’apprennent pas à connaitre le peuple, on leur dit qu’ils sont supérieurs, qu’ils sont là pour commander des classes inférieures qui ne savent pas . On en arrive à une situation de blocage ou la base, déçue de ces jumeaux de la politique qui nous gouvernent depuis plus de vingt ans, se rebelle.

Je suis contre la violence, elle va être récupérée par la classe privilégiée. Il faut savoir que la plus part des gens subissent une violence morale dans le travail, dans les transports et la vie au quotidien. Avec la mondialisation, les ouvriers acceptent des emplois qu’ils n’auraient pas pris il y a vingt ans. Un nivellement par le moyen est en place, un emploi ,mal payé, est mieux que le chômage, une dévalorisation d’un poste est acceptée pour ne pas le perdre. Aucun espoir d’avancement n’est permis. La violence c’est quand aucun horizon n’est visible.

Macron ne l’a pas compris, il est près à mettre le pays à feu et à sang pour continuer son laminage.
Qu’il profite ça ne va pas durer.

samedi 17 novembre 2018

Gilets jaunes

J’aurais préféré le vert comme couleur.
Nous sommes loin de la transition écologique, le pétrole devrait être banni et on se bat pour qu’il soit moins cher.

Le gouvernement prend des mesures, non pour l’écologie, mais pour remplir les caisses de l’état, le pétrole plus cher c’est juteux vu les taxes imposées. Cela fait partie des impôts indirects. On pourrait penser que cet impôt est équitable, les gens payant autant qu’ils se déplacent, mais voila beaucoup sont pénalisés, ils doivent ce servir de leur véhicule pour aller travailler, faute d’autres solutions. Ce sont les zones rurales qui sont les plus impactées et en cela ce n’est pas équitable.

On ne peut, du jour au lendemain, imposer des mesures anti pollution  alors qu’on a rien fait depuis plusieurs dizaines d’année pour améliorer les transports en communs. Ce ne doit pas être seulement certaines catégories de personne qui doivent payer la facture.

Les hommes aux pouvoirs n’ont rien fait.
Pire, on a expliqué aux gens que s’ils voulaient du travail il leur fallait de la mobilité donc des moyens de locomotion.
Pire encore, on a forcé les gens à acheter du diesel et on les matraque maintenant. Puis on a suivi les lobbies des constructeurs de voitures en ne les forçant pas à changer de technologie.
Pire aussi, on a abandonné les voies de trains secondaires, le transport ferroviaire n’évolue pas pour éviter les camions.
Pire enfin, on permet à TOTAL de forer au large de la Guyane pour trouver quoi ? Du pétrole « tiens ça doit être intéressant pour certains ! »
Ah ! Oui pétrole = taxe.

Il est vrai que faire payer les gens est plus simple que d’investir dans des solutions plus durables.
Nous avons des responsables politiques incapables. Ces gens sont élus, payés pour prendre des décisions pour le bien commun ; ils sont d’une incompétence insoupçonnée ; s’ils travaillaient dans le privé ils seraient vite remerciés.

Si on continue à élire  un président omnipotent pour 5 ans qui passe son temps à essayer de se faire réélire, qui ne prend pas des décisions à moyen et long terme on continuera à aller dans le mur.

Macron, vient seulement d’apprendre à connaître les gens qu’il gouverne ; ce qu’il a déclaré cette semaine. Comment gouverner un peuple quand on ne le connait pas.
On a perdu 18 mois.

En attendant le monde va pour le mieux :
    La Californie brûle, San Francisco est dans un nuage de fumée pour plusieurs jours. Trump nie toujours le dérèglement climatique.
    La forêt amazonienne rétrécit. Le nouveau président du Brésil veut intensifier l'agriculture et l’abattage d’arbres séculaires.
  
Et puis et puis…
La liste est trop longue.

On a n’a rien à attendre des politiques si on veut sauver le monde c’est à nous de le faire.
Ou bien, tranquillement, on attend la fin.