lundi 19 octobre 2020

Dictature de la religion

   Bon d’abord je tiens à dire que je n’étais pas charlie en 2015. Bien évidemment j’étais révolté, détruit par cette tuerie, Cabu m’a suivi une partie de ma vie mettant en image des fragments de mon univers, mais je ne voulais pas être résumé à un Hashtag. Je n’étais pas Charlie car mener des foules par l’émotion est dangereux et contraire à une construction de réplique à ces événements. Si bien qu’en cinq ans nous en sommes au même point sinon pire.

Je n’étais pas Charlie pour une autre raison, étant pour la liberté d’expression je n’étais pas pour ce genre d’humour, je le trouve facile et de mauvais goût. On ne peut pas, étant artiste, se laisser aller à la facilité.

La stigmatisation d’une religion est toujours un problème, bien sûr on fera la même chose avec une autre mais alors on entre dans des calculs, des stats afin de savoir si l’humour sur l’une n’est pas à l’avantage de l’autre. Je ne vois pas ce que les libertés ont à y gagner. Je ne condamne pas les dessins de Charlie étant pour cette liberté totale de la pensée je les critique. En ces temps de politiquement corrects, d’interdits par des, j’allais dire ayatollahs, mais le mot est mal choisi dans ce contexte, donc par ces dictateurs de la minorité qui veulent imposer leurs idées à la majorité il faut savoir réagir.

Ceci étant dit, comment expliquer ce geste de décapitation, ce geste de tuer pour une idée, cette horreur. « Expliquer c’est déjà vouloir excuser » disait M.Walls qui à mon sens est une erreur, pour subvenir à un problème il faut pouvoir l’expliquer.
Comment un jeune de dix huit ans est habité par une haine de ceux qui ne pense pas comme lui. En fait de penser je ne sais pas si cet homme s’est formé une pensée, il était plutôt dans un embrigadement, se cantonner dans une réflexion unique et violente permet à certain de donner un sens à une vie jusque là en construction.

 Les coupables dans ces faits sont ceux qui envoient les autres à la mort, ceux qui sont dans un confort, qui prônent certaines « valeurs » qui ne respectent pas eux-mêmes. Ceux qui jettent de l’huile sur le feu pour en arriver à une dictature qui n’a rien à voir avec la religion. Comme le clergé traitant ses fidèles de pêcheurs alors qu’eux commettent les pires délits. Des donneurs de leçon.

 Je voudrais finir cependant par le fait que si nous sommes, enfin pas nous mais le pays, attaqué c’est aussi parce que nous allons faire la loi dans certains régions où nous n’avons rien à y faire. Pourquoi sommes-nous encore au Mali avec une population qui ne veut pas de nous? Pourquoi avons-nous été en Lybie pour y laisser le chaos? Comment ces populations peuvent réagir si ce n’est d’utiliser la même arme, la violence ?

L’intégration n’est pas le nivellement des pensées elle en est l’agglomérat.
 

mercredi 14 octobre 2020

Un monde intoxiqué

  Le monde est gris.

 L’écran magique, pas si magique d’ailleurs, m’apporte des nouvelles du monde en boucle. Le rythme à laquelle les télévisions mainstream traitent les informations m’intoxique. 

Macron doit parler ce soir mais déjà nous avons le contenu, les journalistes interprètent, supposent. Nous allons avoir droit au couvre-feu, comment va-t-il être mis en place. Je soupçonne l’organisation de fuites de la part de l’Elysée afin de connaître le sentiment général et, au besoin, d’ajuster un discours balbutiant. La politique agit en temps réel, elle n’anticipe plus, elle contre comme un joueur de tennis dépassé par son adversaire ce dernier va forcément perdre car il n’a pas l’initiative.

J’appellerais cela la politique du bar, on écoute les interlocuteurs et on se rallie à la majorité sans aucun recul, aucun instant de réflexion, surtout agir pour qu’on ne dise pas qu’on est incompétent.

Les journalistes participent à ce cirque des gouvernants. Ils relient, amplifient acceptent ce qu’on leur sert. Comment peut-on travailler de cette façon. Où est la déontologie dans ce magma de nouvelles. Non seulement ils commentent en direct sans étude du sujet, mais maintenant ils devancent l’information. 

Plusieurs fois j’ai vu apparaître sur les télévisions d’info en direct des faits diffusés sur le net deux à trois jours plus tôt. L’info en continu est la mort de l’info c’est une banalité que de le dire mais il faut toujours le rappeler. On ne parle plus que pour ne rien dire, après une demi-heure d’écoute j’ai une impression de vide.

Il est urgent d’éduquer les enfants à une conscience politique. Il faut les former à se faire une idée, à être critique, ne pas prendre l’info pour argent comptant mais au contraire recouper les éléments pour démêler le vrai du faux, l’info de  la propagande, l’intelligence de la stupidité.

Alors on aura un peuple informé qui poussera l’élite à se remettre en cause et même à s’en aller.

vendredi 11 septembre 2020

Un monde meilleur!

Depuis vingt ans, les scientifiques constatent avec inquiétude que les capacités intellectuelles ne cessent de diminuer à l'échelle mondiale. Une baisse du QI a été observée dans plusieurs pays occidentaux.

On parle de Crétinisme.

Crétin n’est pas une insulte, c’est une maladie. Des Tests scientifiques ont été faits sur des mères dans différents pays. Un manque d’iode chez les femmes enceintes provoque des dysfonctionnements du cerveau du bébé.

Dans les années 1970 une chercheuse s’est aperçue que les retardateurs de feu dans les pyjamas passaient dans le sang des enfants et interagissaient sur leur cerveau. Ce chercheur a réussit à faire interdire le produit. Trente ans plus tard cette même chercheuse s’aperçoit que ce produit apparait dans le mobilier dans les maisons.

Ce sont des molécules qui agissent sur la thyroïde. Ces molécules ressemblent aux molécules d’iode et sont facilement absorbées par la thyroïde.

Les pesticides sont à base de PCB, perturbateur endocrinien. En Californie des tests ont été réalisés dans des écoles situées près des campagnes,  une baisse de 7 points du QI en rapport à d’autres enfants non impactés par les épandages dans les champs a été observée.

Le pire dans tout cela est que les industriels sont au courant et préfèrent se battre dans les tribunaux pour continuer à vendre leurs produits.

Comment peut-on laisser ces criminels agir? La Californie a interdit les retardateurs de feu, en Europe on se bat encore et le lobbying est en train de gagner. Vous avez certainement ces produits dans vos canapés.

Si rien n’est fait nous deviendrons un monde de crétin, bien sûr les entreprises empoisonneuses auront gagné de l’argent mais elles pourront en gagner plus encore en exploitant les crétins qu’elles auront générés.

L’affaire n'est pas belle pour eux! Ces gens là mettront à l’abri leurs progénitures pour qu’elles ne soient pas impactées par leur poison.

Comme les responsables GAFA mettent leurs enfants dans des écoles où les portables et smartphones sont interdits. 

Nous nous dirigeons vers un monde meilleur, meilleur pour ces empoisonneurs mais aussi pour tout le monde car ne dit-on pas « un imbécile heureux! »?

Le bonheur est dans les PCBs.

Arte proposera un documentaire sur ce sujet à partir du 20 Septembre.
https://www.arte.tv/fr/videos/069096-000-A/demain-tous-cretins/

vendredi 28 août 2020

Attention! Censure

Je viens d’apprendre qu’on change le titre de « les dix petits nègres » d’Agatha Christie.

Quelqu’un disait, quand on parlait de déboulonner les statues : « Après les statues, on brulera les livres ! ». On y vient. Comment peut-on s’arroger le droit de modifier une œuvre sans l’avis de son auteur. Comment peut-on se sentir viser par ce genre de titre? Si on faisait un titre : « les blancs tous des connards ! ». Je ne me sentirais pas atteint dans mon intégrité, je ne fais pas partie d’un groupe, d’une couleur, je  suis un être humain et je vis avec plein d’humains autour de moi. Si un type veut faire un essai à partir de ce titre, qu’il le fasse, il en a le droit.

La bien-pensante va vaincre, elle va tout lisser, pas seulement le présent mais elle va réécrire l’histoire, l’arranger à sa sauce. Dans les livres il n’y aura plus que des gentils, surtout pas de phrases qui dérangent, des fois que le lecteur ne soit pas assez intelligent pour comprendre.

Il va falloir filtrer aussi internet, car, les livres, beaucoup ne connaissent plus ce genre de support. Ce que ne comprennent pas les défenseurs de cette censure c’est qu’il faut forcément des senseurs et là ils sont tout trouvés ces sont les GAFA qui nous diront ce qui est bien ou mal. Ils ont déjà beaucoup de pouvoir avec les données que nous leur avons données (c’est marrant données va avec données comme quoi c’était écrit d’avance). Ces géants de l’internet commencent même à filtrer les tweets du président Trump, c’est dire leur pouvoir. Ces gens ne veulent plus d’état car l’état ce sont eux. Bien venu chez Big Brother ; bizarre comment on passe si rapidement de la fiction à la réalité !

Pour en revenir à réécrire l’histoire, on avait déjà enlevé la cigarette à Luky Luke, pas grand-chose vous me direz ; moi j’ai lu ce héros, ce n’est pas lui qui m’a donné l’envie de fumer. Ce qui est grave dans ce genre de modification, c’est le fait que l’on prenne les gens pour des débiles ; mais les débiles ne sont pas ceux que l’on croit. Plutôt que d’enlever la cigarette il aurait fallu interdire la vente de celle-ci. Il est plus facile de gommer un livre que d’agir sur des empoisonneurs qui arrosent tous ces décideurs.
Pas facile de vivre dans ce monde car chaque mot que l’on dit peut nous trahir. Je mets au défit ces bons penseurs en les écoutant 24h/24 afin de savoir s’ils sont politiquement corrects.

On ne dira plus noir ni blanc, on peut aussi enlever ces couleurs et on déclarera tout le monde gris, j’aurais aimé coloré mais ça va créer des problèmes, les défenseurs du bleu vont se soulever pendant que les jaunes suivront comme d’habitude et que d’autres verront rouge.  Pour les juifs on peut en parler? Non plus ? D’accord ! Bon on peut critiquer les cons quand même ? Attention car si on s’attaque à la connerie des gens vont se sentir visé, ben oui ! Normal ; et là c’est du racisme.
 Il est vrai que l’on peut être tous gris et cons ça simplifie. 

J’écoutais le sketch de Pierre Desproges – On me dit que des juifs se sont glissés dans la salle !-  Nous sommes à des années lumière de ce temps là où on faisait la part des choses, Quel tollé cela ferait maintenant on en parlerait pendant des jours. Les gens étaient ils plus intelligents ? Je ne peux répondre ; ce que je sais c’est qu’ils étaient plus libres.
 
Le vocabulaire sera de plus en plus réduit, chaque mot étant suspect, je propose un seul mot « Bêêê ! »   C’est simple et ça veut tout dire.

Bon je vous laisse, faut que j’aille bruler mon bouquin « les dix petits nègres » avant que la milice arrive.

vendredi 19 juin 2020

La dictature de l’émotion

Aucun pays ne doit être gouverné dans l’émotion.

Prendre des mesures sous le coup de l’émotion, n’est bon pour personne. Bien sûr le type qui manifeste et obtient quelque chose sera content (peut être) mais demain il se fera duper par une autre émotion.

Dire de la part d’un ministre de l’intérieur : «  cette manifestation était interdite mais sous le coup de l’émotion nous l’avons permise ! » n’est pas une façon de faire de la politique. Il va falloir qu’il trie entre toutes les émotions possibles pour permettre ou non les manifestations et il n’arrivera jamais à contenter tout le monde.
Cette manifestation était instanciée en l’honneur de Georges Floyd. Le meurtre de Floyd est intolérable, d’ailleurs quand je regarde la vidéo, je ne peux rien faire, ne peut qu’être révolté  mais que font les spectateurs à part filmer. Je trouve cela horrible aussi, on en arrive à filmer un meurtre sans rien faire ; c’est sûr que l’on verra un enfant se noyer être filmé sans rien faire.
Si je me sens concerné par ce meurtre, je ne le suis pas dans la réaction des manifestants français. L’histoire du racisme américain n’a rien à voir avec la France même si il y a du racisme dans notre pays.

Quand je vois des joueurs de football européens mettre un genou à terre, je me demande à quoi cela correspond. Pour eux, c’est gratuit et n’a aucun effet, je serai tenté de dire qu’il flatte leur égo. En revanche voir Kaepernick, poser un genou à terre pendant l’hymne américain (2016)  représente beaucoup plus car en faisant cela il prend d’énormes risques qui lui ont valu sa carrière. Voir aussi les sprinters américains lever le poing ganté (1968) reflète un geste politique important au vu du monde entier, ils ont perdus leurs médailles alors qu’ils ont consacré une partie de leur vie pour en arriver là. Les footballeurs européens, eux, ne risquent rien.
Les manifestants en France contre le racisme n’ont pour moi aucune portée. Il suffirait de faire un sondage dans ces manifs pour s’apercevoir que peu n’ont de compétences en la matière. Ils sont là pour être contre, c’est le leitmotiv de la plus part des gens, aller contre.

Maintenant ils sont contre les blancs qui sont racistes. Je ne vois pas les choses par rapport à la race ; chacun de nous est un homme du monde, donc j’oublie tout groupuscule qui essaie de me culpabiliser. Ils parlent de l’histoire, il faut déboulonner les statues, mais connaissent-ils l’histoire, qu’auraient-ils fait en 1940, beaucoup, j’en suis sûr, auraient suivi Pétain qui peut le nier. Revenir sur l’histoire pour refaire le monde n’a aucun sens et pour quel monde aussi, je ne pense pas avoir envie de leur monde. Il faut justement avoir l’histoire en tête et sous les yeux pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Repartir de zéro  n’augure pas un monde meilleur. L’homme est un loup pour l’homme et ceux qui veulent arriver doivent se battre et non s’apitoyer sur leur sort.

Des noirs ont participé à l’esclavage disent certains noirs. Ce type de réactions de Noirs dans les médias n’est pas rare: http://afrique.arte.tv/blog/?p=2199  Il y a plusieurs années par exemple, l’historien béninois Felix Abiola Iroko popularisait dans les médias son ouvrage où il prétendait une plus grande responsabilité des ‘Africains’ par rapport aux négriers blancs dans la traite des Noirs. Faut-il les oublier ceux là ?

Les Arabes ont eu des esclaves, ils ont des harems où les femmes sont asservies.

Depuis plusieurs années, la place est faite aux minorités, je suis d’accord pour que tout le monde s’exprime, mais que l’on fasse des lois pour des revendications qui ne concernent qu’une partie du monde voulant vivre autrement m’embête, elle m’embête car petit à petit elle me prive de liberté. C’est le nivellement par le bas. Dans ma vie déjà bien entamée je n’ai jamais essayé de faire changer quelque lois qui soient pour mon bien être ; j’ai pourtant vécu des choses importantes mais je ne pouvais que compter sur moi.

Maintenant on veut tout et tout de suite. On veut pouvoir vivre sa sexualité, c’est bien mais on veut aller plus loin, on veut des lois pour imposer sa façon de vivre. Je n’ai jamais déclaré mon hétéro sexualité, pourquoi voudrait-on déclaré son homosexualité, ce sont des attitudes personnelles qui n’ont rien à faire sur la place publique, à partir du fait que nous sommes libres de les pratiquer.

Je n’ai pas envie de me battre pour ce genre de gens, le feraient-ils pour moi? non ! Mais je n’ai pas envie, non plus, de manifester contre cela ne m’intéresse pas ; d’autant plus qu’on cherche toujours à diviser pour mieux régner.

Un dernier mot sur les événements de Dijon, Castaner, encore lui, se félicite que les deux communautés se soient entendues pour arrêter. C’est terrible, cela veut dire que chacun peut foutre le bordel et que l’on a qu’à attendre que ça se calme, où est la liberté de se déplacer pour la population ?

Ce n’est pas à une communauté de décider ou non du bien être des habitants du quartier où ils œuvrent.

mardi 26 mai 2020

Nous, actionnaires !

Nous, qui payons des impôts, sommes actionnaires de la plus grosse entreprise française, l’état.
 
Demandons à notre entreprise de se gérer de façon intelligente, économique et écologique.

Comment en est-on arrivé à ces aberrations? Donner toute notre liberté à des pays qui eux bafouent les libertés et le travail.

Nos entreprises sont parties en chine, pour gagner toujours plus et donner des dividendes à des actionnaires qui ne pensent qu’à  faire encore plus de profit.
C’est une boucle infernale.

Nous étions un des pays les plus grands transformateurs de bois au début du vingtième siècle, nous avions de grandes scieries et un savoir faire employant des gens des régions forestières. Maintenant les grumes partent par bateaux en chine pour nous revenir en planches. Quel scandale écologique et économique. Comment une planche ayant fait des milliers de kilomètres peut être plus rentable que celle qui fait mille fois moins de trajet.

La réponse que l’on nous sert est qu’elle est moins chère, Moins chère à quel prix ? Parce que le chinois qui l’a sciée est plus rentable, parce que le pétrole ne coûte pratiquement rien.
Parce que polluer n'est pas un problème.

Maintenant nous sommes dépendants de ces pays où nous avons délocalisé. Des pays qui, hier encore, étaient considérés comme sous-développés et  maintenant nous dictent des lois économiques et nous rendent dépendants. Qui a permis cela? Ce sont des gens qui ne pensent pas collectif, altruisme, biens pour la communauté.

Nous, actionnaires, avons le pouvoir de demander que la production revienne en France ou en Europe, qu’elle emploie des personnes qui paient des impôts ici, que le produit de ces travailleurs puisse revenir dans l’économie du pays pour investir dans l’éducation, la santé,  le social, le transport et l'infrastructure. Certain diront la défense, je ne pense pas! Les guerres sont déclarées par les lobbies de l'armement.

Nous, actionnaires, avons le pouvoir de dicter à nos entreprises des règles écologiques, que chaque production soit pensée et étudiée afin que la pollution soit maitrisée.

Nous, actionnaires, avons le pouvoir d’aider nos jeunes têtes pensantes, nos ingénieurs afin que ceux-ci nous rendent indépendants. Quand j’ai commencé mon métier d’informaticien en 1982, la France était la meilleure mondiale dans la programmation, nous avions aussi un savoir faire dans la communication, internet, fibre optique avant l’heure. L’état, à l’époque, n’a pas soutenu ces cerveaux qui sont partis aux états unis. Bilan! Microsoft, Google, Amazon mènent le monde et nous imposent leurs lois.

De pays indépendant nous sommes devenus sujet de ces puissances économiques.

Pour quel monde ? Un monde meilleur ? Non ! Un monde où l’appât du gain est le seul moteur, le pillage de notre terre le seul but jusqu’à épuisement total.
Nous sommes une démocratie menée par un monde néolibéral, idéologie proche de la dictature. Dictature du plus fort.

Ce n’est pas ce monde fini qui n’intéresse.

Nous, actionnaires, avons le pouvoir de changer les choses.
Le pouvoir de redevenir intelligents.

mercredi 20 mai 2020

Les vérités !


Avec la crise du coronavirus, on a entendu tout et son contraire ! Où est la vérité ?

Le mot vérité ne devrait pas avoir de pluriel. Il n’y a qu’une vérité.

Mais voilà, chacun détient sa vérité, elle n’est pas la même pour tout un chacun.

L’important est de s’approcher de cette vérité, de la tutoyer en essayant d’écouter, de recouper, de comprendre le contexte dans lequel se trouve la personne qui annonce une vérité.

« Toute vérité n’est pas bonne à dire ! » Voila une des phrases les plus politiques qui soient. Celui qui déteint la vérité se donne le droit de la cacher.

Étudiant, j’ai mené une grève pendant plus d’un mois. Tous les matins je parlais en AG, revenir sur les actions de la veille, parler de l’actualité, puis j’organisais un débat afin que chacun dise sa façon de penser. Bon ! Cela pouvait aller de :  « Mon père dit que ce n’est pas bien de faire grève ! » À une analyse plus profonde.
Un jour, un type de la fac de droit qui coordonnait le mouvement sur le campus, est venu me voir à la fin de l’AG et me dit : « Ce n’est pas bon de faire ce que tu fais, ton AG dure trop longtemps et les gens n’ont pas besoin de tout savoir ; l’important est qu’ils votent la grève !».  Voila tout est résumé ; lui, il fait de la politique, il va à l’essentiel, moi avec mes gros sabots (Métaphore paysanne, cela me tient !), je fais de l’éducation et ce n’est pas le but. Je pensais important de donner la parole et d’éduquer ces jeunes, futurs élites pour certains. D’ailleurs mon professeur de lettres m’a dit à la sortie d’une AG : «  cela vaut tous les cours que je donne ! ». Mais pour ce type, fac de droit cela veut tout dire sur l’utilisation des vérités, pensait déjà comme un politicien.

Celui qui détient la vérité a le pouvoir.

Mais c'est sa vérité, une fois que vous dîtes avoir la vérité, vous pouvez toujours trouver des points dans l'actualité, le contexte ou l'histoire pour étayer votre vérité.
Ado, je jouais à annoncer un fait contraire à la majorité et même à ma façon de penser, il m'était relativement facile de conforter certaines idées par des exemples pris indépendamment les uns des autres et sans aucun rapport.
Jeu machiavélique!

Un autre exemple dans ma vie, est dans le milieu hospitalier. Reprochant à un professeur de nous avoir caché des choses ou de ne pas avoir dit la vérité, celui-ci nous répond : «  Si je vous avais tout dit vous n’auriez pas accepté ! ».  Celui qui a le savoir, s’arroge le droit de le cacher à son interlocuteur  sous prétexte de non compréhension. C’est discutable, un manque de psychologie ce professeur devrait savoir à qui il s’adresse.
Certains sont prêts à comprendre d’autres non.

Celui qui détient le savoir a aussi le pouvoir.

Pour en revenir au contexte actuel, on nous a caché des vérités pour mieux nous contrôler, contrôler notre peur aussi, mais on a fait pire en nous mentant, cacher la vérité est acceptable, mentir est condamnable.

Il y a un manque évident de conscience politique dans la population. Chacun devrait pouvoir se faire sa propre idée. Mais certains par fainéantise intellectuelle, d’autres par manque d’éducation ne s’intéressent pas à la politique, pourtant elle gère leur vie au quotidien.
Ce manque est dommageable. L’école devrait y pallier. Apprendre par cœur « Marignan 1515 » ne vaut rien en rapport à savoir pourquoi il y a eu une bataille, quelles causes, quelles conséquences; questions intéressantes pour se faire une idée de la politique. En tant qu'individu dans la société, l’élève doit être initié à la politique..

On m’a déjà dit « tu n’as pas voté, alors tu la fermes !». J’ai tendance à répondre « Tu n’as pas de conscience politique, tu ne vas pas voter! ».
Si la démocratie est mettre un bulletin dans une urne tous les cinq ans, pour élire quelqu’un qui nous a déjà menti pendant sa campagne, puis après « on la ferme ! »; je n'aime pas cette démocratie.
J’ai d’autres ambitions pour une démocratie.

Bon je vais vous dire La vérité : « La Vérité n’existe pas ! »

En fait c’est le contraire de ce que je disais au début, le mot vérité ne devrait s’utiliser qu’au pluriel.

Attention une vérité peut en cacher une autre !      

jeudi 14 mai 2020

La critique est facile!

La critique est facile! voilà ce qu'on me rétorque.

Quelle phrase banale ! et assassine.

Cela me rappelle les proverbes, les sentences que lançait ma mère : « on a que ce qu’on mérite ! » , « Vaut mieux la paix que la guerre » , "Il y a plus malheureux que nous!" etc. Cela vous arrivait comme une flèche en plein vol, vous clouait au mur.

D’abord dire « La critique est facile!» est une critique en soi ; donc il est encore plus facile de critiquer ceux qui critiquent.

Le jour du confinement, j’ai décidé d’écrire un journal. Une période extraordinaire, je voulais la mémoriser de cette façon, j’ai donc écrit 56 articles.

Au départ je souhaitais que cela soit un journal d’une vie de confinement, mais malheureusement bien vite je me suis senti obligé de dénoncer des comportements et les mensonges de nos « élites ».
Je ne critiquais pas, j’analysais, je recoupais des informations, c’est du boulot ! C’est évident que beaucoup de mes écrits étaient sur nos gouvernants dont leur posture, leurs décisions ne me convenaient pas du tout. Donc j’en parlais.

Un seul exemple, j'en ai d'autres, encore une fois, les masques.
En Février, on nous dit « des masques on en aura assez pour tout le monde, le moment venu! ». Début Mars autre musique : « les masques sont inutiles ! » après : « vous ne savez même pas vous en servir ! ». Début Avril : « on va s’approvisionner ! » bon c’était le 1er Avril, pas fait attention à la blague. Mi-avril «  ils ne vont pas tarder ! ».  Aujourd’hui on nous dit « 135€ d’amendes si pas de port de masque ».  Où est la logique dans tout ça, c'est quand même une question de vie ou de mort pour certain.
Bien sûr ce que je raconte là est vérifiable sur internet les vidéos y sont encore. Si vous cherchez bien il y a même une vidéo d’un type dans l'import/export en chine qui a proposé au gouvernement français d’acheter des masque début Mars ; il attend toujours la réponse.
Moi, personnellement je n’en ai pas encore de masque.

Voilà! et il ne faudrait pas critiquer ! Si j’avais travaillé de cette façon dans ma boite ; je me serais fait viré en Mars. Là on dit: « Fermez là! ».
Je ne parle pas des soignants en grève avant et qu’on a envoyé « à la guerre! » sans tenue. La profession où il y a eu le plus de mort du virus est le service de santé.
La France qui avait le meilleur service de santé il y a dix ans se retrouve dans les derniers dans le palmarès du ratio de morts/cas déclarés.
Ne pas critiquer ! Allez voir les chiffres!

Oui je sais, vous qui dîtes cela, vous avez voté Macron ; Vous avez voté pour qu’on supprime des hôpitaux, du personnel soignant, des fonctionnaires; vous êtes dans votre droit, tant pis pour les morts.
Vous avez voté pour que le Sécu disparaisse, ce qu'espère les gouvernants successifs.
On a donné des milliards aux entreprises, je ne parle pas des petites ça je le comprend, je parle des grosses celles qui ne paient pas d'impôts et qui nous narguent. Sanofi qui a reçu des aides à la recherche de la France déclare hier, qu'il aiderait d'abord les États unis. Voilà l'état de l'état si je puis dire. Toutes les aides sur les charges dont on parle maintenant , c'est autant qui va être pris sur la santé et autres régimes sociaux.

Moi je ne suis pas d’accord et je dois ne rien dire. Je paie des impôts, j’en ai même payé beaucoup. Je travaillais plus de trois mois pour l’état par an et je ne dois rien dire. Un jour j’ai passé dix heures sur un brancard en urgence, dans un couloir, bon je n’avais pas à me plaindre il y en avait qui étaient dehors.
Je n’ai pas payé des impôts pour ça.
Je suis un employeur de Macron et autres, comme tous ceux qui paient des impôts. On me doit des comptes.

Je n’ai pas voté pour ce genre de vie qu’on me réserve ; mourir dans le fin fond d’un Ehpad seul. Combien en sont morts dans cette crise, l’état a vendu les maisons de retraite au privé, vous avez voté pour ça aussi !

Ici dans la région il faut faire plus de 50 km pour certaines femmes pour accoucher.
Vous avez souhaité que cela se passe comme ça.
Moi pas, j’ai encore le droit de le dire.

Pour l’instant vous me dîtes de me taire gentiment, bientôt vous voterez pour qu’on n’ait plus le droit de dire ce qu’on pense.

La seule parole que vous me promettez dans votre nouveau monde c’est « Bêééé ! »


mardi 12 mai 2020

Pas malades! ou alors rentable!

Ne soyez plus malades, ou alors soyez rentables.

Je viens de voir une vidéo sur l’hôpital, avec des professeurs, des médecins qui parlent de leur boulot, leur nouveau travail.

C’est incroyable d’en arriver à cette gestion, cette rentabilité de l’hôpital public. J’ai des envies de meurtre.

Je ne comprends même pas pourquoi les professeurs, il y en a un que je connais d’ailleurs, des sommités se sont laissées entrainés par des gestionnaires dont la santé n’est pas le métier ; ces derniers n’ont pas de conscience, ils n’ont aucun respect de l’humain. Je leur souhaite d’être client (il n’y a plus de patient ici) un jour dans un hôpital où un même gestionnaire leur dira qu’on ne peut les soigner car ce n’est plus rentable.

J’ai passé une partie de ma vie dans des hôpitaux, il y a plus de trente ans avec ce professeur dont je parle plus haut. Je me sentais bien, en confiance dans des services où les infirmières avaient le temps de nous parler nous soutenir, où les médecins géraient l’humain. A la fin cela commençait à se déliter. Mais quand même dans cet hôpital pour enfant nous sentions une humanité, une présence , une âme.

J’entends ce professeur dire que les managers lui reproche que les enfants dialysés sont moins rentables que les adultes, le type qui sort cela n’a pas d’enfant, c’est sûr ce n’est pas rentable ; en fait c’est un robot, on l’a lobotomisé et mis une calculatrice à la place du cerveau

Il y a à peine cinq ans je me suis retrouvé aux urgences. Dix heures sur un brancard  dans un couloir ; une dame âgée à côté de moi pleurait, elle voulait rentrer chez elle, je crois qu’elle a disparu d’ailleurs,  profitant du manque de soignant pour s’éclipser. Elle n’avait pas loin où aller nous étions à côté du parking.

Tiens une idée pour eux : « faire payer le stationnement du brancard ! »

Je payais beaucoup d’impôt à l’époque, je ne m’en plaignais pas, mais quand je suis arrivé dans ce capharnaüm, je me suis demandé où passait mon argent.

En fait si, mon argent je sais où il est passé, dans les grandes entreprises, quand Hollande leur a donné des milliards, sans rien en retour; quand Macron leur donne des réductions de charges, des aides pour la recherche qui profitent aux labos pharmaceutiques. Ces labos sont partis en Inde, polluer tranquillement, une vidéo circule sur le net à ce sujet.

Mon argent, le votre profite au haut fonctionnaire qui font de la corruption d’état en passant du public au privé.

Il faudrait que chaque imposable, demande ou est passé ce qu’il a donné à l’euro près.

Ces managers, gouvernants, ces calculateurs ou plutôt ces souteneurs du grand capital, ne représentent rien pour moi ; ils ne sont que des suiveurs et n’ont pas un sou d’intelligence, de bon sens pour comprendre ce qu’ils font.
Ils ont une calculatrice à la place du cœur. (Cœur, et cerveau ! ça fait beaucoup !)

Le bilan de leur vie, ils le verront dans un tableau Excel où la colonne humanisme sera dans le rouge.

 Voilà la vidéo qui m'a fait écrire cela et qui m'a énervé! :

lundi 6 avril 2020

Bas les masques !


Oui je sais, le titre est facile en ce moment.

Cette interjection, cette sommation parle de masque au sens figuré. Elle intime l’ordre, à celui à qui elle est destinée, d’arrêter sa perfidie, de nier l’évidence.

Dans mon travail, je prends souvent cet exemple, c’est ce que je connais le mieux. Je dirigeais une équipe, travaillant dans la programmation et le matériel. Il est arrivé de faire face à des erreurs pouvant engager plusieurs millions, mon attitude a été toujours de dire la vérité au client. J’avais pourtant le pouvoir, je détenais le savoir ; il m’aurait été facile de noyer le poisson. Dire la vérité installait un climat de confiance. Seulement annoncer «Nous avons fait une erreur, nous ferons tout pour que cela ne se renouvelle pas ». Cela permettait non seulement d’être plus serein mais aussi plus crédible.

Les gens qui nous gouvernent ne sont pas dans ce style, Ils se disent « ne pas leur dire la vérité , ils ne comprendront pas ». Ils nous infantilisent, nous prennent pour des cons (j’utilise cet adjectif à bon escient) . Dans leur école ils apprennent les éléments de langages, la manipulation.  Avant de parler ils pensent ; mais ils pensent d’une façon biaisée : si je dis ça que va-t-il advenir? Ma carrière va en prendre un coup. C’est le problème avec ce langage politique, celui qui dit la vérité est tout de suite banni. Donc pas de vérité même si elle est compréhensible, si elle peut être admise.

Il faut mentir!

Les exemples pendant cette crise sont légions, pour les masques on a affaire à un mensonge d’état. Ce mensonge est mortel pour certains. Ils nous ont dit « les masques ne protègent que les malades, les autres n’en ont pas besoin ». C’est faux, d’ailleurs maintenant on nous affirme le contraire. Plutôt que de nous dire « nous avons fait une erreur nous n’avons pas assez de masques » on a laissé les gens sortir sans protection. Plus grave, plus débile aussi la porte parole du gouvernement  nous a dit que de toute façon les Français ne savent pas se servir de masques. Puis l’erreur continue, on tergiverse et on se bat pour en commander.

Maintenant ce sont les tests qui manquent, depuis Janvier rien n’a été fait, peut être pour des économies d’échelle, certainement.

On ne fait pas d’économie sur la vie des gens.

Mais comment voulez-vous leur dire? comment leur faire comprendre? Depuis plusieurs années des personnes se battent pour qu’on arrête de laminer les hôpitaux.

J’en veux aussi à ces experts de la santé qui nous ont mis dans l’erreur en nous disant que c’était une « gripette », alors qu’en Chine, en Italie des milliers de gens mourraient. Ces experts sont des carriéristes, comme les gouvernants  ils ne disent pas la vérité de peur de se tromper et perdre leur pouvoir.

J’écoutais, la semaine dernière, un médecin généraliste dire : « on le savait depuis Janvier que c’était grave ! », le journaliste lui rétorque, « on a eu des professeurs sur ce plateau qui nous disaient le contraire » et le médecin de répondre : « Vous invitez toujours les mêmes ; des gens de carrière, moi je suis sur le terrain tous les jours ».

Que dire des types comme Michel Cymes qui parade sur les plateau télé ; là on atteint le summum de la bêtise (mot gentil, j’en ai d’autre mais…) .

Les masques sont tombés, il faudra s’expliquer quand tout cela sera terminé.

Ceci est mon sentiment, si vous voulez des preuves en voilà :
 https://www.youtube.com/watch?v=BYBEnamQ0SA

mercredi 1 avril 2020

Le virage de Macron?

Macron a dit : « Il faut produire français ! »  Pour une nouvelle, ça c’est une nouvelle. De 2 choses l’une soit Macron avoue s’être trompé, soit il ne le pense pas, disant cela pour calmer le jeu.
Macron se serait il trompé ?

A la télé un intervenant déclare« Macron dit qu’il s’est trompé ! »  à un journaliste (Pascal Praud pour ne pas le nommer); ce dernier lui répond en souriant « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ». Là faut vraiment oser ce genre de réflexion. Macron n’a pas été élu pour cela, il a mené une politique totalement opposée. Il a contribué, avec les gouvernements précédents, à laminer l’industrie française, et la santé aussi.

Bon on peut faire son mea culpa, mais après des milliers de morts l’erreur est chère à payer. Un employé, discutant les ordres de son supérieur, sera licencié pour faute grave. Avec Macron ce n’est pas une faute grave c’est une question de vie ou de mort.

Il devrait donc démissionner de lui-même.

Comment un journaliste peut-il avoir ce genre de réaction, c’est un soutien délibéré au pouvoir que de lui trouver des excuses. A ce niveau, gouverner un pays c’est prévoir et on ne doit pas se tromper.

A chaque attaque du gouvernement ces journalistes trouvent une parade, une excuse, l’excuse ultime c’est de dire « c’est un complot ». Ce n’est pas le rôle du journaliste de défendre telle ou telle politique, ils sont là pour relater et expliquer l’événement.

Je me pose souvent la question, le matin tous ces journalistes ou animateurs à la botte du pouvoir, comment aborde t-il leur journée ? Ils doivent se demander qu’elle va encore être l’info qu’il va falloir défendre, ils appréhendent certainement, où bien, peut être que des instances supérieures leur apportent les réponses qu’ils doivent diffuser. Dans ce dernier cas ce n’est pas être journaliste que de reprendre les éléments de langage, le langage et même la propagande d’un pouvoir.

Dans son émission Pascal Praud annonce la couleur; le bandeau qui reste durant le débat est   «Macron sur les traces de Clemenceau » Macron n’arrivera jamais à la cheville de Clemenceau.

Enfin voilà, si Macron veut changer de paradigme, veut soutenir la santé, redévelopper l’industrie, il va se confronter à la haute finance qui l’a aidé à prendre le pouvoir. Il sera coincé entre la population et les dirigeants des grandes entreprises ; ces dernières ont le pouvoir et peuvent faire pression pour qu’on applique leurs prérogatives.

Ce n’est pas gagné !

dimanche 29 mars 2020

Confinement?... pas nouveau

J’ai vu sur internet une image regroupant deux photos. Sur la photo du haut intitulée « En temps normal », une famille dans son salon. Chaque membre est absorbé, qui par son Iphone, qui par sa tablette ou sa box de jeux.
La deuxième photo intitulée « pendant le confinement »  montre cette même famille dans un parc, jouant, se promenant avec d'autres gens.
Cette image peut être interprétée de 2 façons, la première montre que les gens sont repliés sur eux-mêmes en temps normal, et le fait de leur interdire de sortir, les incitent à transgresser les règles et découvrir un autre univers.
La deuxième façon de voir montre que le confinement n’est pas nouveau. Les réseaux sociaux n’ont de sociaux que le nom. Ce sont plutôt des réseaux de confinement où le mot social n’est que virtuel.

Le confinement n'est pas un fait de ces derniers jours. Le plus part du monde actuel est déjà confiné de part ces technologies. Dans la rue, le métro, les gens ne vivent pas en communauté, ils sont absorbés par cet écran magique et ne voient pas le monde autour d'eux.
Ils sont donc déjà confinés.
Le seul problème est qu'ils se déplacent quand même ; tout en étant dans un monde virtuel ils contaminent le monde réel.
Il y a toujours des leçons à tirer des  catastrophes, enfin pour ceux qui veulent bien se remettre en question. La leçon de cette pandémie est que l'on s'aperçoit qu'il y a des gens autour de nous bien réels; que la mort, elle, n'est pas virtuelle.

La leçon est donc que les importances ne sont pas toujours là où l'on croit qu'elles sont.

En vingt ans le monde a changé plus vite que le siècle dernier. Le monde s'est mondialisé, j'avais tendance avant à dire que je n'étais pas français mais un homme du monde.
Je ne veux pas faire partie de ce monde là.
On a déforesté la forêt vierge pour faire de l'huile de palme, repoussant les chauves souris dans d'autres contrées, elle se sont rapprochées des humains contaminant leurs élevages.
On a repoussé les animaux sauvages , les obligeant à migrer et à côtoyer d'autres animaux s'infectant entre eux.
Le monde sauvage était confiné on l'a dispersé.
En fait nous nous sommes approprié le monde pour le façonner à notre façon. Mais le monde se rebiffe et réagit.

La nature nous annonce d'autres catastrophes encore plus terribles.
  

vendredi 20 mars 2020

La santé n’est pas rentable!


Si vous voulez contrer une épidémie, il faut laisser de côté l’économie, prendre des mesures radicales et ajouter une pincée de compassion.

Dans une gestion de crise des décisions rapides doivent être prise. Si on réunit 3 personnes ou plus pour prendre des résolutions il y aura toujours quelqu’un pour dire « ce n’est pas si simple » puis les discutions s’envenimeront et on sortira de la réunion sans résultats ou des solutions à minima.

Pour cette gestion de crise, des personnes au plus au niveau se sont réunies. Dans le groupe il devait y avoir des gens pour prendre des mesures drastiques, puis d’autres ont dit « ce n’est pas si simple, faut considérer le point de vue économique ». Le président a du dire : « bon on attend de voir !».

Dans tous les cas ces décisionnaires ne sont pas compétents en l'affaire. Juste une petite vidéo pour savoir que rien n'est simple: https://www.youtube.com/watch?v=-FHBgWZ3IU0.
C'est un comité scientifique que devrait prendre les décisions.

J’en veux à ces gens qui étaient pour agir de suite et qui restent à leur poste. Ils se lèvent le matin cherchant une bonne conscience pour continuer de travailler. Ces gens préfèrent le pouvoir et l’argent plutôt que de démissionner et dénoncer ces pratiques. Ces gens sont plus coupables que les ignorants.

La santé n’est pas rentable, enfin si elle l’est pour les labos privés comme Bayer qui nous empoisonne d’un côté et nous soigne de l’autre, comme Cervier qui utilise ses médicaments pour d’autres pathologies... Enfin la liste est longue.

Sur internet, (au fait vous devriez arrêter de regarder les mainstream (TF1,BFM,CNEWS et autres Franceinfo) et voir sur youtube des chaines d’infos, ou on nous explique, informe, avec des scientifiques et des intellectuels non financés par des entreprises) donc sur internet il y avait un chercheur qui déclarait vouloir rester dans le service public pour être libre. Ce chercheur dit que l’état donne plus de 6 milliards d’euro à l’aide à la recherche privée, alors que l’ANR demande 600 millions et qu’elle n’en a reçu qu’une dizaine.
Ce chercheur est interviewé ici : https://www.youtube.com/watch?v=QwFKTE7XfEw

Imaginez une fable encore. Un chercheur dans le privé trouve un remède au coronavirus, un soluté tout bête de l’eau, du sucre et autre alcool, il va voir son supérieur qui lui  dit « surtout on ne dit rien ! »)  15 jours plus tard ce labo inonde le marché avec ce soluté bien conditionné et le vend 50 €. Voila l’état a donné des aides à cette entreprise et cette dernière va gagner des milliards venant de la sécurité sociale donc de l’état (au fait on peut remplacer le mot « état » par « nous » c’est plus frappant). Bon ceci est une fable, mais cela m’étonne si je suis seul à penser ce genre de choses.

Nous sommes au 4éme jour de confinement, bien entendu on ne va pas constater une amélioration avant 15 jours. Ce délai passé et le confinement observé nous devront voir une diminution des chiffres.

Pendant cette période utilisons le temps pour se distraire utilement. Nous avons la chance d’avoir un outil (internet) qui est une fenêtre sur le monde.

Personnellement, j’écoute des gens intéressants comme Frederic Lordon, Emmanuel Todd, François Bégaudeau et plein d’autres sur des chaines youtube : le Media, Là-bas si j’y suis, Arrêt sur images, RT et d’autres aussi. Avec ces infos on a une  autre vision du monde.

Attention subversions!
Ok mais de l'autre côté attention propagande!

mardi 17 mars 2020

Tout conte fait...une vérité?

Je suis réveillé par le silence. Je regarde à travers la fenêtre, le soleil comme moi  se lève. Aujourd’hui il va faire beau. Maintenant je me fais ma météo, la télévision ne fonctionne plus depuis plusieurs mois. Les  émissions se sont éteintes petit à petit faute de journalistes, animateurs et autres comiques. Internet ne fonctionne plus lui aussi, il aura vécu plus longtemps car beaucoup travaillaient dans l’ombre ; mais tous sont partis.

Comme d’habitude  on nous a assénés de données plus ou moins vraies ; de statistiques qui évoluaient de jour en jour. Ce que l’on ne savait pas c’est que les chiffres n'étaient pas bon vu qu’on ne testait que les personnes déclarées, on pouvait multiplier par cent pour avoir un chiffre correct. Au début c’était rassurant beaucoup allaient s’en sortir, puis les chiffres évoluaient du mauvais côté jusqu’au jour où il n’y eut plus personne pour donner ces chiffres. En fait ils ne maitrisaient pas les données, ils sont partis sans savoir qu’ils grossiraient eux-mêmes ces chiffres.

Comme d’habitude on nous a dit quoi faire, enfin ça changeait souvent mais on nous le disait quand même. Çà ne servait pas à grand-chose car les gens font toujours ce qu’ils veulent. Vous leurs dites civisme, ils vous répondent égoïsme. Il faut un régime autoritaire pour juguler ce genre de catastrophe. Un régime qui ne se pose pas de questions sur la liberté. Un régime qui encadre, surveille, espionne, réprimande, enferme, élimine quelque fois ; enfin un régime qui gère.

Comme d’habitude, on nous a rassuré, puis fait peur et de nouveau rassuré. Il faut materner un peuple contrairement au régime décrit ci-dessus. Quand on entend tout et son contraire, on n’obéit plus à rien.  On nous infantilise pour mieux nous manipuler oh ! pas de façon cynique; non pour nous cacher que là-haut, ceux qui savent, ceux qui pensent pour nous, ceux qui dirigent sont complètement débordés, déboussolés. Ils sont à court d’idée, tant mieux peut être, car des idées nous en avons eu et des tordues quelquefois que même le simple quidam pouvait se poser des questions. Dans la crise on a tendance à regarder le ciel en espérant qu’une grande idée va émerger et nous sauver.

Prendre la température était une action illusoire, bien sûr elle permettait de filtrer les gens malades; mais cela faisait croire que l’on était protégé  alors que, dans ce filtre, on laissait passer les porteurs sains, ceux aussi qui venaient de contracter le virus et n'étaient pas encore malades. La seule mesure efficace était l’isolement. Dans cette société mondialisée il est aberrant de penser que les frontières sont des remparts contre une infection.

Voilà, c’était hier. Depuis ces gens qui prenaient des décisions sont partis, bon je dis partis pour être plus soft, ils sont morts. Mes voisins aussi sont partis petit à petit sans faire de bruit laissant leur maison en l’état. Le virus les a emportés.

Nous étions une société au summum de la technologie, au summum du savoir, hyper connectée; mais c’est souvent le cas avec les sociétés au sommet de leur grandeur ; un grain de sable peut effriter leurs pieds d’argile. Tout s’écroule alors ; les Grecques, les Égyptiens, les Romains et autres Incas ont vécu ces choses.

En sortant, je vois qu’il va y avoir une belle journée printanière. La nature semble reprendre ses droits. Droits que L’Homme lui conteste depuis de nombreuses années.

Et si la nature, avec son intelligence, donnait un coup de semonce à l’humain. Si elle avait inventé une arme de destruction massive pour se défendre. Oh ! pas aussi méchante cette arme, la nature pensant que les humains allaient trouver la parade. Mais l’homme dans son arrogance, sa suffisance et son égoïsme ne sait plus se défendre. Il ment aux autres, il se ment à lui-même; de peur de perdre quel qu’argent. La santé n'a pas de prix dit-on mais elle n'est pas rentable, surtout à court terme.
La chine a mis plus d'un mois à s'intéresser au virus, c'est criminel. L'Homme est pris à son propre piège, sa folie expansive, sa course vers le profit,sa mondialisation.

L’arme de la nature va frapper plus fort que prévu.

La nature a déjà gagné elle respire mieux elle, les images satellites le prouvent.

Je ne sais pas combien de gens restent en vie, n’ayant plus d’infos. Ce que je sais déjà c’est que rien ne sera plus comme avant, ce qui n’est pas si mal. A toute chose malheur est bon.
Bon ! à part que je n’ai pas confiance en l’Homme, je sais qu’il va prendre des mesures, puis la vie reprenant son cours, la bourse reprenant ses cours; Il va faire des entorses à ses bonnes résolutions et petit à petit, même rapidement, l’Homme reprendra sa course infernale, inéluctable jusqu’à aller à sa perte complète.

A notre perte.

Tout conte fait... Un conte, une fable, la vérité peut être?


jeudi 27 février 2020

Griveaux grivois !


Dans cette affaire il faut partir du départ.

Si Benjamin Griveaux ne s’était pas filmé en train de se masturber il n’y aurait pas eu d’affaire.
C’est sur ce point que les médias auraient dû insister. On parle de respect de vie privée, mais quand on veut une vie privée on ne se filme pas de cette façon et on n’envoie pas cette vidéo sur un réseau social.  Quelqu’un disait qu’internet était une grosse caisse de résonance donc si vous ne voulez pas d’histoire vous ne devez pas faire de bruit. CQFD !

Cela prouve le haut degré d’intelligence, ou le contraire (faut faire attention !), de cet homme politique. Je ne crois même pas à son discours de démission de la campagne électorale. Ce type utilise tellement d’éléments de langage qu’il n’est même pas crédible dans l’émotion. Il prend les gens pour des cons (trivial !). C’est vous dire qu’il y a du boulot sur ce genre d’individu pour le rendre humain.

Qu’un type, border line, activiste s’empare de cette vidéo , ce n’est pas mon problème et il assume ses actes lui. Il est suivi par son avocat Juan Branco.

Branco, je le suis depuis plus d’un an. Pour ceux qui ne le connaisse pas, c’est un type brillant ayant suivi des études à l’ENA entre autres en côtoyant Macron d’ailleurs.  Il n’a pas suivi le même chemin, il passe son temps à critiquer l’élite et ça ne lui donne pas une aura auprès de cette élite. Là en ce montrant avec l’activiste, il va subir les foudres des journaux. Les médias vont s’en donner à cœur joie, eux qui sont pro-Macron.

Regardez l’interview de Apolline de Malherbe de BFM, c’est un interrogatoire fait par une harpie, quand on voit son regard Branco est jugé coupable sans rien dire, d’ailleurs il ne dit rien il n’a pas le temps. A la fin de l’interview La « journaliste » lui dit « on se demande si ce n’est pas vous le manipulateur merci Juan Branco ». Quand on voit le visage haineux de cette femme on est horrifié. Ce n’est pas du journaliste c’est un réquisitoire, je me demande ou est l’intelligence de cette femme. Si  Branco est un manipulateur elle ne comprend même pas qu’elle est manipulée par le pouvoir.

J’ai été surpris ce matin dans la revue de presse sur France 2,  Patrice Romedenne  ne fait sa revue qu’avec « Paris Match » et pourquoi ? Car Paris match fait un article à charge sur Juan Branco. Pendant cinq minutes Romedenne va relayer des infos non vérifiées sur une chaine publique. Ce n’est pas du journalisme ça M Romedenne  cela s’appelle de la propagande d’état. Je vous verrais bien dans un pays comme la Chine ou la Russie vous y serez excellent. Ce n’est pas la première fois que je vous vois donner un avis qui n’a rien de journalistique.

Bon Branco ce n’est pas trop ma tasse de thé mais je suis quand même prêt à le défendre. Seul contre tous.

Encore on a le virus!


Je n’avais pas envie de parler de cette épidémie, je le fais juste pour le fixer dans le temps sur mon blog.

Bon comme d’habitude les médias se sont jetées dessus en en disant tout et n’importe quoi. Ils ne se rendent pas compte de la portée de leurs paroles.

Au début Janvier un jeune médecin chinois, tweete qu’on a affaire à un début d’épidémie importante, il est à Wuham et a déjà détecté des patients malades. Le gouvernement chinois l’a arrêté pour lui dire de ne pas faire de bruit, que ce n’était pas grave. Il est donc retourné dans son hôpital pour soigner ses malades. Que faisaient les médias, eux qui ont toujours un œil sur la toile pour être les premiers à relayer l’info.

Un mois plus tard le président chinois, a déclaré qu’ils s’étaient trompés et qu’en effet c’est grave. Entre temps le jeune médecin qui s’est fait tapé sur les doigts est mort de ce virus.

Dire de la part d’un gouvernement que l’on a commis une erreur qui coûte la vie à des centaines de gens est un peu facile. Des erreurs comme cela ne devraient pas avoir lieu, ces gens sont responsables, donc lorsqu’un événement comme celui-ci arrive, l’heure n’est pas au calcul politique. Ce sont des irresponsables et ce sont eux qui mènent le monde.

Une fois l’erreur avouée c’est la grande armada qui arrive ; fermeture des villes mise en quarantaine de plus d’un million de gens. Il n’y a qu’un régime comme ça qui peut prendre ce type de mesure. C’est le seul avantage de ce régime. On ne peut pas faire confiance à la civilité des gens pour régler ces pandémies, car il y aura toujours des personnes pour ne pas respecter les consignes.

Ce qui me fait peur dans ce contexte, c’est la panique des gens. Ces mêmes gens qui achétent des masques a plus de 10€ l’unité.

Le nombre de mort en Chine baisse, et soudain on découvre des foyers en Italie.

Il faut dire que les scientifiques tâtonnent, ils ont mis des gens en quarantaine pendant 14 jours, puis ils se sont aperçus qu’il fallait au moins 27 jours ; si bien qu’ils ont relâché des malades potentiels.
Aujourd’hui on  veut fermer les frontières, aberrant car c’est un problème mondiale donc européen avant tout, les pays ne vont pas se targuer d’avoir moins de morts que leur voisins. Il est vrai aussi que si un pays a des contaminés, c’est qu’il teste les individus, le fait de tester font qu’ils découvrent des malades. Vous allez voir quand cela va exploser en Afrique où ils n’ont pas les moyens d’avoir des tests performants.

Un malade a été soigné dans un hôpital pendant six jours et est sorti. On s’aperçoit en fait qu’il avait contracté le virus. C’est énorme, dans ce contexte que les médecins ne pensent même pas au Coronavirus et qu’ils laissent les soignants côtoyer ce genre de malades et le laissent sortir.

Un jour il y aura un virus contre la connerie. Qui c’est qui a dit tant mieux !

mardi 7 janvier 2020

Feu le monde!

Au mois d’août 2018, j'écrivais ce qui suit sur la Californie. Je pourrais réécrire la même chose pour l’Australie. A quoi cela sert? c'est sûr! Ce n'est pas moi qui vais changer le monde, mais parfois j'ai une bouffée d'optimiste , non une bouffée de chaleur apportée par ce feu de l'enfer, mais quelque  chose qui me dit qu'on va enfin prendre conscience.

Ce n'est pas le premier ministre australien qui va conforter mes idées. Je suis utopiste, lui est juste réaliste il ne pense qu'à l'horizon de la pointe de ses pieds.

Gouverner c'est prévoir, depuis plusieurs dizaines d'années on ne regarde que d’où vient le vent; et le vent vient toujours de l'économie. Gouverner ce n'est pas faire que de l'économie, gagner de l'argent.
Gouverner c'est se projeter sur l'avenir et c'est aussi prendre en compte un peuple et faire en sorte qu'il vive bien, non qu'il survive.
Ne vous inquiétez pas pour le premier ministre Australien lui, il vit bien!

Voilà ce que j'écrivais le 2 Août 2018.

L’avion survole la forêt, décrit un demi-cercle puis plonge vers la cime des arbres. Le nez au vent enfin il se cabre vers le ciel tout en larguant sa poudre rouge.

Le pilote aperçoit les flammes grimpant aux arbres, mangeant toute verdure et ne laissant que des squelettes fumants. Au bout d’un chemin il voit un rectangle rouge avec des fourmis autour, ce sont des pompiers à la limite de se faire encercler par ce monstre essayant, de ses langues de feu, d’attraper tout ce qu’il y a de vivant.

John pense à la fin du monde ; enfin à la fin de son monde. Il a vécu depuis enfant dans ce milieu paradisiaque au bord d’un lac cerné de bois, il y pêchait, chassait avec son père. Il aurait pu y vivre en autarcie.

Dans la première moitié du vingtième siècle, la Californie était un paradis sur terre, créant des exodes de fermiers d’autres états (lire Steinbeck: Les raisins de la colère), maintenant si l’enfer pouvait se représenter cela pourrait être ce désert de cendres encore rougeoyantes accentué par ces troncs d’arbre encore debout dessinant de leurs branches des crucifix.

J’ai toujours été sensible à la préservation de la nature et voir ces images en boucle m’horripile.

Les premiers tracteurs dans la ferme dégageaient une fumée noire et petit je me demandais ou allait tout ce noir, je le voyais s’étioler dans son ascension vers le ciel mais une question me taraudait : Ou toute cette fumée était-elle stockée? Pensant à un univers fini. Ne voyant pas de réponse ni n'entendant pas les mêmes questions, je doutais de mes inquiétudes et me méfiais de ma naïveté. J’ai commencé alors à écrire des poèmes sur ces sujets.

Ce n’est qu’un peu plus tard quand je vois ce professeur farfelu arriver sur les écrans de télé ; René Dumont prédisant des catastrophes écologiques, mais sa dégaine de savant fou ne faisait pas peur aux technocrates cravatés ni aux médias déjà muselés. Je ne me sentais plus seul au moins. La machine à broyer ce genre d’homme à idée faisait son œuvre, bien vite on a enfermé ces écolos dans un parti politique pour mieux les récupérer. En aucun cas l’écologie ne devrait être enfermée dans un parti elle devrait comme l’économie, la défense faire partie d’une politique globale. Les beaux penseurs de l’époque devraient se pencher sur les écrits de ce Dumont, lui était un scientifique, un penseur libre et non un de ses conseillers enfermés dans leur carcan, abreuvés par ces multinationales pétrolières (Total , Exon, Shell etc.), chimiques ( Mosanto, Bayer).  J’en veux à ces gens! Ils ont eu le pouvoir ils n'ont rien fait.

Le problème de ces entreprises est qu’elles sont devenues impersonnelles donc irresponsables.

Puis il y a eu Seveso (1976), Bhopal (1984; 20 à 25 000 morts selon les associations de victime en inde; le directeur de l'usine chimique, un américain, est décédé de sa belle mort en 2014)  , et Tchernobyl. Une fin du vingtième siècle ponctuée de catastrophes humaines et le monde continuait sa course infernale.

L’homme  aurait été capable de corriger ces erreurs. Il avait la technologie, le savoir; il aurait su palier à ces inconvénients mais quelques semblables, au nom du profit les ont censurés. Je me souviens d’un article dans Ouest France au début des années soixante. Un Argentanais avait fabriqué un moteur à eau ; petit, j’étais sidéré, en fait c’était un moteur à électrolyse ; je me demande ce qu’il est devenu mais suis certain que cela déplaisait aux pétroliers. Combien de découvertes ont été enterrées pour ne pas nuire aux profits de quelques uns. Les gouvernants sont aussi responsables de n’avoir écouté que le discours des financiers.

Ces multinationales ne paient pas d’impôt.

Maintenant on nous assène d’images et de commentaires, nous culpabilisant d’avantage, alors que ces journalistes ou leur père se sont moqués, il y a longtemps, de la mise en garde contre la destruction de la planète.

Ce n’est pas fini car la machine va s’emballer, comme un programme récursif sans contrôle. Le réchauffement fait fondre les pôles, une aubaine pour les pétroliers ; ils vont pouvoir forer le pôle nord, leurs bateaux pourront ouvrir des routes et les glaces fondront d’avantage. « La boucle est bouclée » comme on dit ; ce n’est malheureusement pas une boucle mais une spirale.

Voilà pourquoi je suis en colère; on vient chez moi me donner des leçons, bien sûr chacun est responsable mais le but aurait été de s’attaquer à la source pour ne pas en arriver là.
Pour cela il faut être au pouvoir.