dimanche 25 mars 2018

L’ombre et la lumière.

Aucune religion ne prône le meurtre.

Aucune sinon des sectes ou des groupuscules d’hommes avides de sang et de meurtre. Sous l’inquisition ceux qui tuaient et torturaient leurs semblables n’étaient pas des religieux mais des meurtriers. Se servant de doctrines obscures ils assouvissaient leur besoin de sang. Ces évêques qui incitaient au meurtre n’avaient rien à voir avec une doctrine quelconque ; d’ailleurs souvent ils bafouaient le dogme en pratiquant la fornication, la paresse et autre péché capital.

Il a suffit au preneur d’otage du SUPER U de clamer « Allahu akba » pour que la mécanique médiatique se mette en route. Ce type est un meurtrier point. Lui donner d’autre adjectif c’est essayer de comprendre un acte de folie. Il est vrai que pour les télés en boucle c’est plus vendeur (mon côté subversif qui refait surface !). Un type qui prend des otages dans un magasin sans prononcer quoique ce soit n’occupera pas si longtemps l’antenne. Là on lance l’arsenal : les attentats, l’islam, la guerre, DAESH , c’est plus juteux. Si ce type était seulement considéré comme un assassin, ce qu’il est,  « la messe serait dite ».
Pourquoi donner tant d’intérêt a ce tueur, mettre l’ombre sous les projecteurs ?  c’est un fou il n’y a rien d’autre à en dire. Le mettre en lumière ne fait que le montrer en héros et en faire un exemple pour certains désœuvrés regardant ces chaines d’info. Le traiter même de terroriste c’est lui faire honneur; les allemands traitaient les résistants de terroristes, ce type n’a rien à voir avec les résistants, comme il n’a rien à voir avec d’autres combattants de l’ombre des dictatures assassines.

Je voudrais conclure par la lumière. Cet homme, lieutenant colonel Beltrame, je ne veux pas savoir s’il pratique  une religion. Je le pense comme humaniste. D’autres vont en faire un héros car le pouvoir à besoin de statues. Je ne sais pas s’il a voulu mourir à la place d’autres, peut être a-t-il cru pouvoir raisonner ce fou, car à défaut de religion il croit à la bonté, au bon sens, au bon côté de l’humain. Peut être a-t-il seulement vécu l’instant en voulant sauver des vies. Ce que je veux en savoir de cet homme c’est qu’il avait quelque chose de plus qu’une certaine foi, il avait l’amour de l’autre peut être même l'espoir de sauver ce fou armé devant lui.

En fait la lumière aura un peu illuminé ce monde d’ombre et de folie.

dimanche 18 mars 2018

Fallait pas l'inviter!

Le printemps revient. Les cheminots vont lancer des grèves sur plusieurs mois. L’état s’attaque à la léthargie de la SNCF, en voulant réformer et privatiser. Les retraités sont dans la rue, on touche à leur pouvoir d’achat. Les Ehpad commencent à se soulever pour défendre l’intégrité et la dignité de leur travail.

Le pouvoir est fort de son côté, il cible les avantages des cheminots pour mettre l’opinion de son côté. Il traite aussi les retraités de nantis et face aux chômages leur dit qu’ils peuvent faire preuve de solidarité. Il utilise le corporatisme pour mieux gérer les conflits, nous dit que les problèmes viennent de notre voisin.

Fallait pas élire Macron ! De ces gens cités plus haut combien ont voté pour lui, pas tous mais un certain nombre, qui nous diront "C’était pour contrer LE PEN!". Elle n’aurait jamais gagné, elle avait peur du pouvoir. Il fallait voter de l’autre côté, voter Mélenchon et ça le pouvoir l’a senti les dernières semaines de la campagne, les médias se sont acharnés sur Mélenchon en blanchissant même Marine. Tous ces syndicats sont restés dans leur carcan ils ont voté contre plutôt qu’utile. Comme si chacun voulait rester dans sa petite tour en gardant les avantages par rapport à d’autre.

Ce que les pouvoirs ont fait depuis vingt ans, c’est un lavage de cerveaux, ils se sont petit à petit immiscés dans nos têtes en nous insufflant des idées. Le problème de la dette, le fait qu’il faut obéir à l’Europe, qu’il faut faire des efforts, se serrer la ceinture car on est le pays le moins travailleur, qui fait le moins d’efforts. La majorité pense que voter Macron n’est pas une bonne solution mais ils sont persuadés, avec ce martèlement, qu’il n’y a pas d’autre solution. Que choisir entre la peste et le choléra vaut mieux la moins pénible. Parce que l’autre solution c’est le diable, il veut taper sur les riches, veut discuter avec l’Europe d’égal à égal, il dit que la dette ce n’est pas un problème et que de toute façon on ne la remboursera jamais. D’ailleurs la dette ce n’est pas nous qui l’avons contractée ce sont les banques qui en ont profité, pourquoi faudrait il encore leur donner de l’argent?

Sous prétexte de dette on veut faire des économies. Donc on commence par les services publics. On va fermer des bureaux de postes, des écoles, des hôpitaux. Ces services ne doivent pas faire de profits, ils sont là pour une qualité de vie du public. Pendant ce temps 120 milliards d’évasion fiscale, c’est évident que le service public ne tient pas le coup si la répartition ne fonctionne plus. Le système français était un des meilleurs au niveau social à condition que les vases communicants fonctionnent. Maintenant les riches gagnent de plus en plus et paient de moins en moins d’impôts. La société Total, une des plus grosses entreprises française, ne verse pas un centime d’impôts.

Macron, je l’ai déjà dit, est au service de la finance. Il va libéraliser à tout prix, réduire le service public au minimum et soutirer de l’argent aux classes moyennes. En fait même Mélenchon se prend les pieds dans le tapis de temps en temps avec ses Chavez et autres Castro et ne devient plus crédible. Macron a un boulevard devant lui.
Seul espoir, des gens comme Besancenot que j’écoutais à « on n’est pas couché » tout le monde avait l’air d’accord avec lui sur le plateau, quant à voter pour lui c’est une autre affaire.

jeudi 8 mars 2018

La journée de la femme

Comment traiter un sujet comme celui-là sans être jugé sexiste.

Diviser pour mieux régner. C’est toujours tentant pour un pouvoir de regrouper des gens dans des cases. Nous sommes des citoyens du monde. Personnellement je ne me sens pas comme faisant partie d’un groupe, d’une communauté mais d’un tout.

Comparer les salaires. Quand on rentre dans une entreprise on négocie son salaire, que l’on soit homme ou femme et là plus question de communauté c’est chacun pour soi. Toute personne a le droit de discuter ou renégocier son salaire en rapport avec ce qu’il pense apporter à son entreprise. Pour tout diplôme et poste, des barèmes existent dans chaque profession et il n’y est pas fait mention de sexe. La bataille du salaire n’est pas prête de s’arrêter car les entreprises l’ont compris c’est la loi du plus offrant donc du plus bas salaire à niveau compétent qui prime.

Parité veut dire monde aseptisé, on ne peut pas avoir la moitié d’homme et de femme dans chaque endroit social. Les places doivent être données au plus compétent pour un poste que ce soit une femme ou un homme, un homme de couleur ou un blanc. Le fait de vouloir une parité générera toujours des inégalités un homme à capacité supérieure sera lésé du fait de la parité, on peut suivre le même raisonnement dans le sens inverse une femme sera lésée le jour ou il ne pourra y avoir de la place que pour un homme ; dans ce cas les femmes diront qu’elles ont gagné, pas pour la postulante en tous cas.

Donner les mêmes armes à tout le monde au départ doit résoudre ce genre de problème sans pour cela avoir besoin de cotas. Faire de la parité c’est juger sur l’apparence et non la capacité. "Etre capable" n'a rien à voir avec le sexe.

Que dire des féministes. Ce sont des ultras. Qui représentent-elles ? Pas toutes les femmes c’est certain, pas la majorité des femmes non plus. Il y a une forme de haine,une forme d'anti plutôt que de constructif dans leurs propos. Elles nous proposent un monde de bataille et de guerre. C’est la dictature de la minorité. Ce sont ceux qui crient le plus fort qui font la loi. On parle de majorité silencieuse, celle-ci est lésée par le dictat de petits groupes prenant la parole sur la place publique.

Les journalistes nous abreuvent tous les jours de statistiques. J’aimerai savoir comment s’effectuent ces statistiques. Quand on nous dit qu’un tiers des hommes sont des violeurs en puissance, que 90 % des femmes se sont faites agressées dans le métro. j'ai l'impression de ne pas vivre dans le même monde. Je comprends l’insécurité que ressentent les femmes et ne veut en aucun cas minimiser le nombre d'agressions mais ce n’est pas en gonflant des chiffres de cette façon qu’on s’attaque aux vrais problèmes.

Il m’arrivait, dans un autre temps, de laisser ma place à une femme dans le métro. Maintenant je pourrais me faire traiter de sexiste pour ce geste. Alors parité oblige il faut compter le nombre d’hommes et de femmes assis avant de laisser sa place.
Dans ce monde aseptisé ou des règles régissent tout de la vie des humains ;  les gens se recroquevilleront sur eux-même et l’autre ne sera qu’un danger pour soi-même.