Breaking news pour certains, Flash info pour d’autres ; « Le père noël n’existerait pas! ».
La nouvelle fait le tour des plateaux. Comme d’habitude les chaines d’info continue sont prises de court par internet. Elles improvisent, des journalistes témoignent « si je l’ai vu quand j’étais petit! » d’autres d’avis contraire avoue « je le savais déjà c’est une énorme « fake news » peut être le pire mensonge de tous les temps ».
Au fil de la journée les rédactions s’organisent, on fait venir du solide, du sûr, en fait des experts. Ces derniers arrivent armés de leurs convictions acquises dans leurs bureaux. Ils ne prennent pas de risque, éludent la question, des fois qu’ils se planteraient et ne seraient plus appelé sur l’oracle de l’info. L’un assure que c’est le fait qu’il y ait de moins en moins de cheminée ! L’autre plus pragmatique affirme que « vu la démographie galopante le père noël ne peut plus assurer! » et un économiste de dire « c’est Amazon et Cie qui ont fait que le père noël n’existe plus ! » Un certain Seymour, même y va de son discours « je suis convaincu que ce sont les musulmans qui diffusent ces infos. Ils font tout pour nous enlever nos traditions, les crèches, noël et maintenant le symbole de cette fête; cela suffit ! ». Même les féministes s’en mêlent disant : « ce n’est pas normal que l’on parle de père noël pourquoi pas une femme ».
L’info se poursuit dans la matinée, agrémentée de reportage où l’on voit, là, des chariots tirés par des rennes dans le grands nord, là, un homme déguisé devant un grand magasin en colère arguant qu’on est en train de lui casser son boulot avec leur info à la c…
La matinée va bon train, c’est noël pour ces télévisions qui ont trouvé un sujet leur permettant de distiller leurs pubs. A la mi-journée l’info s’essoufflant on fait venir des politiques pour relancer le débat, en général ceux-ci ne veulent pas partir dans ces débats, voulant laisser le rêve à leurs électeurs, sachant, vu le contexte, qu’il ne faut pas toucher à ce genre de croyance.
Peu à peu, comme le veut l’époque, la folie s’estompe pour retourner à sa source même, le Net.
Croire au père noël, c’est avoir du rêve, valeur inestimable. Le monde des médias ne sait pas ce qu’est l'imagination; dans leur tour d’ivoire, ce qui compte c’est l’argent et la popularité, nulle place à l'invention, ils ne se battent que pour rester au premier plan.
Une part de rêve est en nous et faut la cultiver. C’est ce qu’on a de plus précieux, avoir des rêves c’est pouvoir les réaliser un jour.
Avoir de l'imagination pour un enfant, c’est donner un sens à la vie, croire que tout est possible, que l’on peut gérer sa vie. J’espère qu’encore beaucoup d’enfants y croiront, ce sont en eux en qui j’ai confiance, pour faire en sorte que notre monde soit meilleur.
mardi 25 décembre 2018
vendredi 7 décembre 2018
La fracture
Les gilets jaunes ont commencé par les taxes sur l’essence, mais bien vite on a vu poindre un malaise plus important.
Il n’est pas normal qu’un travailleur quel qu’il soit n’arrive pas à vivre de son labeur. Que chaque fin de mois soit pour lui un problème.
On parle écologiquement de fin du monde et eux doivent penser fin du mois.
Depuis la mondialisation on fabrique de plus en plus de pauvres. Les emplois sont devenus rares et précaires. A force de délocaliser, les grandes entreprises ont débauchés ici pour employer ailleurs. De fait ces entreprises font de plus en plus de profit et paient de moins en moins d’impôt.
Quelle aubaine la mondialisation! pour ces grands groupes. Plus de frontières donc plus d’état et plus d’impôts. On parle toujours des ces multinationales comme des choses impersonnelles, mais derrière sont des gens, dirigeants et actionnaires. Où vont-ils se soigner ? Leurs enfants vont dans quelles écoles ? Eux, quelles écoles les ont formé ? Ce sont les services des états qu’ils abandonnent.
Macron, bon prince, accorde des crédits d’impôts aux gros salaires, afin qu’ils investissent. Il habite où lui? Dans un autre siècle ? Pense-il que ces gens vont investir pour le bien d’autrui? Ils veulent amasser plus encore. Je ne pense pas qu’il soit idiot à ce point, il ne fait que rendre la monnaie de la pièce (et plus encore!) à ceux qu’ils l’ont aidé à prendre le pouvoir. Pourtant Macron a été aussi à l’école de la république.
Le pays se divise en deux, la classe moyenne s’appauvrit et vient grossir les rangs des gens qui comptent pour savoir s’ils peuvent prendre des vacances ou des loisirs. Donc deux classes émergent, la classe des sur-éduqués, les élites, la classe dirigeante et le reste, le peuple qu’on ponctionne pour faire tourner l’état. J’entendais une ministre expliquer à une personne gagnant le SMIC comment pouvoir économiser vingt euros par mois alors que l’on distribue des milliards en crédits d’impôts aux fortunés, ce n’est plus de la politique, c’est de l’indécence, c’est une grande violence.
Avec le nouveau président tout un tas de jeunes frais émoulus des grandes écoles viennent donner des leçons à des gens qu’ils méprisent ; ils ne leur arriveront pas à la cheville.
Dans leurs écoles les dirigeants au pouvoir n’apprennent pas à connaitre le peuple, on leur dit qu’ils sont supérieurs, qu’ils sont là pour commander des classes inférieures qui ne savent pas . On en arrive à une situation de blocage ou la base, déçue de ces jumeaux de la politique qui nous gouvernent depuis plus de vingt ans, se rebelle.
Je suis contre la violence, elle va être récupérée par la classe privilégiée. Il faut savoir que la plus part des gens subissent une violence morale dans le travail, dans les transports et la vie au quotidien. Avec la mondialisation, les ouvriers acceptent des emplois qu’ils n’auraient pas pris il y a vingt ans. Un nivellement par le moyen est en place, un emploi ,mal payé, est mieux que le chômage, une dévalorisation d’un poste est acceptée pour ne pas le perdre. Aucun espoir d’avancement n’est permis. La violence c’est quand aucun horizon n’est visible.
Macron ne l’a pas compris, il est près à mettre le pays à feu et à sang pour continuer son laminage.
Qu’il profite ça ne va pas durer.
Il n’est pas normal qu’un travailleur quel qu’il soit n’arrive pas à vivre de son labeur. Que chaque fin de mois soit pour lui un problème.
On parle écologiquement de fin du monde et eux doivent penser fin du mois.
Depuis la mondialisation on fabrique de plus en plus de pauvres. Les emplois sont devenus rares et précaires. A force de délocaliser, les grandes entreprises ont débauchés ici pour employer ailleurs. De fait ces entreprises font de plus en plus de profit et paient de moins en moins d’impôt.
Quelle aubaine la mondialisation! pour ces grands groupes. Plus de frontières donc plus d’état et plus d’impôts. On parle toujours des ces multinationales comme des choses impersonnelles, mais derrière sont des gens, dirigeants et actionnaires. Où vont-ils se soigner ? Leurs enfants vont dans quelles écoles ? Eux, quelles écoles les ont formé ? Ce sont les services des états qu’ils abandonnent.
Macron, bon prince, accorde des crédits d’impôts aux gros salaires, afin qu’ils investissent. Il habite où lui? Dans un autre siècle ? Pense-il que ces gens vont investir pour le bien d’autrui? Ils veulent amasser plus encore. Je ne pense pas qu’il soit idiot à ce point, il ne fait que rendre la monnaie de la pièce (et plus encore!) à ceux qu’ils l’ont aidé à prendre le pouvoir. Pourtant Macron a été aussi à l’école de la république.
Le pays se divise en deux, la classe moyenne s’appauvrit et vient grossir les rangs des gens qui comptent pour savoir s’ils peuvent prendre des vacances ou des loisirs. Donc deux classes émergent, la classe des sur-éduqués, les élites, la classe dirigeante et le reste, le peuple qu’on ponctionne pour faire tourner l’état. J’entendais une ministre expliquer à une personne gagnant le SMIC comment pouvoir économiser vingt euros par mois alors que l’on distribue des milliards en crédits d’impôts aux fortunés, ce n’est plus de la politique, c’est de l’indécence, c’est une grande violence.
Avec le nouveau président tout un tas de jeunes frais émoulus des grandes écoles viennent donner des leçons à des gens qu’ils méprisent ; ils ne leur arriveront pas à la cheville.
Dans leurs écoles les dirigeants au pouvoir n’apprennent pas à connaitre le peuple, on leur dit qu’ils sont supérieurs, qu’ils sont là pour commander des classes inférieures qui ne savent pas . On en arrive à une situation de blocage ou la base, déçue de ces jumeaux de la politique qui nous gouvernent depuis plus de vingt ans, se rebelle.
Je suis contre la violence, elle va être récupérée par la classe privilégiée. Il faut savoir que la plus part des gens subissent une violence morale dans le travail, dans les transports et la vie au quotidien. Avec la mondialisation, les ouvriers acceptent des emplois qu’ils n’auraient pas pris il y a vingt ans. Un nivellement par le moyen est en place, un emploi ,mal payé, est mieux que le chômage, une dévalorisation d’un poste est acceptée pour ne pas le perdre. Aucun espoir d’avancement n’est permis. La violence c’est quand aucun horizon n’est visible.
Macron ne l’a pas compris, il est près à mettre le pays à feu et à sang pour continuer son laminage.
Qu’il profite ça ne va pas durer.
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