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mercredi 14 octobre 2020

Un monde intoxiqué

  Le monde est gris.

 L’écran magique, pas si magique d’ailleurs, m’apporte des nouvelles du monde en boucle. Le rythme à laquelle les télévisions mainstream traitent les informations m’intoxique. 

Macron doit parler ce soir mais déjà nous avons le contenu, les journalistes interprètent, supposent. Nous allons avoir droit au couvre-feu, comment va-t-il être mis en place. Je soupçonne l’organisation de fuites de la part de l’Elysée afin de connaître le sentiment général et, au besoin, d’ajuster un discours balbutiant. La politique agit en temps réel, elle n’anticipe plus, elle contre comme un joueur de tennis dépassé par son adversaire ce dernier va forcément perdre car il n’a pas l’initiative.

J’appellerais cela la politique du bar, on écoute les interlocuteurs et on se rallie à la majorité sans aucun recul, aucun instant de réflexion, surtout agir pour qu’on ne dise pas qu’on est incompétent.

Les journalistes participent à ce cirque des gouvernants. Ils relient, amplifient acceptent ce qu’on leur sert. Comment peut-on travailler de cette façon. Où est la déontologie dans ce magma de nouvelles. Non seulement ils commentent en direct sans étude du sujet, mais maintenant ils devancent l’information. 

Plusieurs fois j’ai vu apparaître sur les télévisions d’info en direct des faits diffusés sur le net deux à trois jours plus tôt. L’info en continu est la mort de l’info c’est une banalité que de le dire mais il faut toujours le rappeler. On ne parle plus que pour ne rien dire, après une demi-heure d’écoute j’ai une impression de vide.

Il est urgent d’éduquer les enfants à une conscience politique. Il faut les former à se faire une idée, à être critique, ne pas prendre l’info pour argent comptant mais au contraire recouper les éléments pour démêler le vrai du faux, l’info de  la propagande, l’intelligence de la stupidité.

Alors on aura un peuple informé qui poussera l’élite à se remettre en cause et même à s’en aller.

samedi 10 janvier 2015

Médias : Dictature de l'émotion et de l'instant

La tuerie de Charlie Hebdo est un fait atroce.
Des humoristes faisant leur métier de façon intègre sans méchanceté se sont fait descendre de sang froid. La tyrannie n'aime pas le rire car c'est le début de l'intelligence. Comme Pol Pot qui tuait tout ceux qui portaient des lunettes parce qu’ils savaient lire, les islamistes tuent les humoristes pour ne pas voir leurs regards critiques.
Mais les médias ont pris à leur compte cette émotion nationale.

Hier midi, j'ouvre ma télé je tombe sur France 2 ou Elise Lucet,la reine de l'info,interviewe une femme. J'apprend que cette personne est la sœur du soi-disant otage des terroristes. On demande à cette personne dans quel état d'esprit elle est? Qu'en pense ses parents? Ca continue comme cela plusieurs minutes. Elise Lucet y va même de son lapsus horrible,elle parle du frère à l'imparfait :"Depuis quand votre frère était employé dans cette imprimerie?" Je n'ose analyser ce lapsus. Plus tard on va apprendre sur la même chaine qu'il n'y avait pas d'otages avec les frère Kouachi; le fameux frère était caché à l'étage. Je ne sais pas si madame Lucet se rend compte de sa responsabilité si les tueurs avaient écouté ses infos et avaient trouvé le type. J'apprend également que BFM a interviewé en direct l'un des frère Kouachi. RTL ce matin diffuse une conversation téléphonique avec le tueur de la porte de Vincennes. On entend un pauvre type avec des idées basiques qui ne sont même pas de lui, il les répète comme une leçon mal apprise. Tout d'abord parler de ces gens en tant que terroristes c'est leur faire trop d'honneur. Pendant la 2eme guerre mondiale les allemands définissaient les résistants comme terroristes. Ces tueurs n'ont rien à voir avec des résistants ce sont des machines à tuer, lobotomisés et reprogrammés. Ensuite est ce faire de l'info quand on relie en direct des événements dont on ne connait pas grand-chose? On montre des tueurs comme on en voit dans les jeux vidéos, pense t-on à la fascination que cela peut générer chez certains? Ces Islamistes ont eu une publicité incroyable.
Travailler dans l'émotion, le sensationnel n'apporte rien. Le travail de journaliste est justement de prendre du recul, de disséquer l'information, la recouper, la vérifier pour la donner sereinement en en calculant les conséquences. Là c'est tout le contraire on cherche à être le premier à avoir du sensationnel et tant pis pour la déontologie et le respect de la personne qui regarde. Vous croyez que le lendemain ces gens là débriefent pour s'améliorer? Je ne pense pas. Ils repartent dans leur frénésie, ils vont nous parler d'une catastrophe aérienne, suivie d'une exécution sommaire agrémentée d'une inondation et enfin saupoudrée d'une victoire du PSG. Mélangez le tout et vous obtenez un cocktail détonnant. Pas un cocktail Molotov mais plutôt un cocktail Pavlov. Comment un cerveau simple résiste à ce genre de flash en direct? Un type qui vit dans sa zone, au chômage sans espoir est lessivé après ce genre de séance, c'est le début d'un processus et des gens mal intentionnés mais intelligents vont chercher ces paumés et faire en sorte de les sublimer. Bien sûr ce ne sont pas les médias qui en font des tueurs mais la société et la télé va participer au processus de destruction. Ces gens qui montrent l'info à la télévision ne font pas le même métier que des Cabu,Charb,Wolisnki et autres journalistes indépendants de la publicité et ne vivant que de leurs lecteurs. A la télé ont fait du spectacle, on met en scène, on accentue l'émotion on parle d'une chose terrible et on l'emballe avec du futile derrière. Charlie Hebdo, le Canard enchainé et autre journaux comme arrêt sur images ou mediapart font un vrai travail d'info,ils délivrent des idées, leurs façons de voir, dissèque l'événement donc prennent le lecteur pour une personne intelligente capable de se faire une opinion. Que l'on ne viennent pas sur les plateaux nous donner des leçons de déontologie, alors que la plus part des médias snobaient les gens de Charlie hebdo. Le plus compliqué pour ces chaines de télé est de voir leur travail dicté par un seul objectif. L'argent. Quoi qu'on pense des médias, ceux ci sont tenus de faire du chiffre comme première priorité. On ne regarde pas les morts on regarde la courbe d'audience et l'impact sur la publicité. Quand on pense que le Qatar et l’Arabie Saoudite financent les islamiques et qu'ils financent aussi des entreprises françaises. Mais ne faisons pas d'amalgame!!!
Pour finir j'ai une pensée pour ces dessinateurs qui ont fait leur métier sans concessions ni compromis; c'est plus qu'inimaginable à notre époque.
Ils sont morts pour ça! Cabu m'a accompagné le long de ma vie, on m’appelait le "Grand Duduche" au collège j'ai toujours commencé à lire le Canard Enchainé par ses dessins. Avec lui c'est plus qu'un dessinateur qui s'en va c'est une façon d'être.

jeudi 13 novembre 2014

Nabilla un produit de la décadence.

Nabilla est un produit de la décadence.

Un exemple de ce que le Net et les médias peuvent produire.
Au début je me suis dit: "Cette nana ne va pas durer, elle n'a rien dans la tête!"
Puis le temps passant j'ai vu que Nabilla savait se servir de cette notoriété qu'on lui donnait.
Elle a commencé à y croire, penser que cela pouvait être juteux; déposer les droits pour "allo quoi!"
Fallait y penser, fallait surtout penser que cette société allait la suivre.
Mais voilà on ne construit pas des châteaux sur du sable.
Peu de gens arrive à faire fortune avec du vent ou alors il faut être très fort.
Nabilla s'est crue très forte car il faut avoir la tête solide pour résister au sirènes des médias qui vous encensent .
Avec les médias malheureusement il y a toujours un retour de bâton plus haut où ils vous emméne plus profond ils vous enterrent.
Et pour eux de toutes façons c'est gagnant gagnant.
Alors çà vous monte à la tête vous prenez des substances pour compenser pour vous aider à accepter l'irrationnel.
Puis de drogues en médocs vous perdez votre lucidité et il vous arrive des accidents irréversibles.
Je ne défend pas Nabilla bien qu'elle soit victime quelque part, il lui manque du plomb dans la tête
mais je ne tire pas sur l'ambulance non plus; comme font les gens qui en profite.

Voila on en parle aujourd'hui demain on passera à une autre proie car il faut du sang neuf dans la une des journaux tous les jours.