mercredi 1 avril 2020

Le virage de Macron?

Macron a dit : « Il faut produire français ! »  Pour une nouvelle, ça c’est une nouvelle. De 2 choses l’une soit Macron avoue s’être trompé, soit il ne le pense pas, disant cela pour calmer le jeu.
Macron se serait il trompé ?

A la télé un intervenant déclare« Macron dit qu’il s’est trompé ! »  à un journaliste (Pascal Praud pour ne pas le nommer); ce dernier lui répond en souriant « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ». Là faut vraiment oser ce genre de réflexion. Macron n’a pas été élu pour cela, il a mené une politique totalement opposée. Il a contribué, avec les gouvernements précédents, à laminer l’industrie française, et la santé aussi.

Bon on peut faire son mea culpa, mais après des milliers de morts l’erreur est chère à payer. Un employé, discutant les ordres de son supérieur, sera licencié pour faute grave. Avec Macron ce n’est pas une faute grave c’est une question de vie ou de mort.

Il devrait donc démissionner de lui-même.

Comment un journaliste peut-il avoir ce genre de réaction, c’est un soutien délibéré au pouvoir que de lui trouver des excuses. A ce niveau, gouverner un pays c’est prévoir et on ne doit pas se tromper.

A chaque attaque du gouvernement ces journalistes trouvent une parade, une excuse, l’excuse ultime c’est de dire « c’est un complot ». Ce n’est pas le rôle du journaliste de défendre telle ou telle politique, ils sont là pour relater et expliquer l’événement.

Je me pose souvent la question, le matin tous ces journalistes ou animateurs à la botte du pouvoir, comment aborde t-il leur journée ? Ils doivent se demander qu’elle va encore être l’info qu’il va falloir défendre, ils appréhendent certainement, où bien, peut être que des instances supérieures leur apportent les réponses qu’ils doivent diffuser. Dans ce dernier cas ce n’est pas être journaliste que de reprendre les éléments de langage, le langage et même la propagande d’un pouvoir.

Dans son émission Pascal Praud annonce la couleur; le bandeau qui reste durant le débat est   «Macron sur les traces de Clemenceau » Macron n’arrivera jamais à la cheville de Clemenceau.

Enfin voilà, si Macron veut changer de paradigme, veut soutenir la santé, redévelopper l’industrie, il va se confronter à la haute finance qui l’a aidé à prendre le pouvoir. Il sera coincé entre la population et les dirigeants des grandes entreprises ; ces dernières ont le pouvoir et peuvent faire pression pour qu’on applique leurs prérogatives.

Ce n’est pas gagné !

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