La vidéo de l’élevage de poulet est terrible mais édifiante. Quel genre d’animaux sommes-nous ?
Je regarde la définition de « HUMAIN » dans le dictionnaire et lit : « Qui est sensible à la pitié, secourable, bienfaisant»
Aucun animal n’est capable de telles exactions. Quel genre d’homme peut vivre tous les jours dans ce travail, dans cette concentration de vivants et de morts ; il faut être insensible à la douleur. Imaginez-vous une journée seulement vivre dans de telles conditions.
Bien sûr l’homme a fait pire dans l’histoire avec ses semblables même, mais ces gens qui organisent ces tortures d’animaux ne sont pas éloignés des autres tortionnaires. Il suffit d’accepter les degrés successifs de la barbarie pour arriver au summum. C’est la même organisation d’ailleurs tout en haut de l’échelle il y a ces gens dans leur fauteuil qui veulent gagner toujours plus qui commandent les centrales d’achat à tirer les prix vers le bas et on arrive à l’éleveur qui ne gagnant rien est obligé de produire plus dans les pires conditions.
Commençons par cet éleveur. Le contexte pour lui est de survivre. Il doit produire un maximum de poulet à un prix défiant toute concurrence. Il est coincé mais ce n’est pas la raison pour vivre dans un camp de concentration ou il voit tous les jours des animaux mourir, vivre entassés sur des cadavres; je n’imagine même pas l’odeur. Quel genre d’homme est-ce pour accepter cette vie? Comment fait-il le matin au petit déjeuner avec ses enfants ? Mange-t-il de sa production? Je ne pense pas. Ses enfants visitent-ils son (j’allais dire élevage) mouroir? Cela me rappelle un film récent ou un nazi, un responsable d’un camp, vivait avec sa famille à côté sans que cette dernière sache ce qui se passe.
Que dire des intermédiaires qui ne savent que vendre des produits infâmes en ne jouant qu’avec des produits chimiques pour ne pas assister à un scandale sanitaire. Ils font partie de cette chaine.
Bon parler des gens dans leur fauteuil qui organisent ce cauchemar me fait vomir. Ce sont eux les empoisonneurs, les tortionnaires d’animaux.
Comme dans les chaines d’exterminations même humaines, personne n’est directement responsable sauf que tout le monde est responsable à son niveau. Là ça commence avec les fonds de pensions américains qui réclament leur dû ; Les gestionnaires de ces fonds veulent aussi leur part du gâteau et même plus. Puis les centrales d’achats grappillent aussi obligeant l’éleveur à commettre ces exactions. Tous les acteurs de cette chaine sont condamnables et devraient être jugés pour crime.
A la fin de la chaine il y a nous, les consommateurs, qui ne mangeons plus que des produits insipides et infâmes. Nous sommes responsables également car comme disait Coluche:"il suffirait de ne pas en acheter pour que ça ne se vende pas!".
Alors à nous de faire que ça change, dénonçons ces pratiques, mangeons des produits d’où on connait l’origine; nous ferons vivre des gens concernés par la bonne bouffe qui ont l’amour de leur métier.
Je ne suis pas méchant, je ne tuerais pas une mouche, mais je souhaite que tous ces acteurs de la mauvaise bouffe périssent de manger leurs poisons.
Bravo. Le problème c'est souvent que nous aussi on cherche à payer le prix le plus bas. Dans cette société de consommation, on préfère parfois se nourrir mal pour pouvoir acheter le dernier iPhone à la mode ou le dernier jean sorti. Il faudrait commencer par l'essentiel : manger sain pour être en excellente santé mais nous n'en sommes plus là. Toute la pub nous entraîne vers la mal bouffe en nous assommant de produits (dont on ne sait pas ce qu'il y a dedans) alléchants bien sucrés et aux couleurs qui vous font saliver.... Et tout ça tout prêt.
RépondreSupprimerEspérons qu'à force de dénoncer les choses changent.