ATTENTION : Mes propos peuvent choquer.
La télé ce matin m’averti que les images qui vont suivre peuvent 
choquer, je prends mon petit déjeuner et vois des images d’enfants 
décharnés. Des enfants du Yémen dont on devine tout le squelette sous la
 peau ; on a peur que lorsque leur mère les prend qu’ils se cassent en 
morceau.
Ce sont des images terribles, je me demande s’il est nécessaire de les montrer.
Il est vrai que l’on ne doit pas occulter la misère du monde, mais je n’ai pas envie de culpabiliser pour d’autres. Ce sont des hommes qui, avec leur bêtise, provoquent ce genre d'horreur.
Le Yémen est en guerre depuis plusieurs années, ce sont deux 
puissances étrangères, l’Arabie Saoudite et l’Iran, qui se font la 
guerre par pays interposé. Plus de deux mille enfants sont morts de faim
 et beaucoup d’autres vont mourir.
L’Arabie saoudite, comme l’Iran  ne fabrique pas d’arme, en fait 
elle achète ses armes aux « grandes puissances » dont la France.
Les vendeurs d’armes s’engraissent sur le dos d’une population qui 
n’est pas impliquée dans ce conflit. Certains vendeurs possèdent  de 
grands médias qui occultent la guerre au Yémen mais qui nous abreuvent 
d’images terribles.
Voilà l’horreur dans sa splendeur. Utilisons les moyens que l’on met
 à faire la guerre pour éradiquer une partie de la misère. Plutôt que de
 détruire ce pays aidons le à développer son agriculture afin qu’il 
devienne autonome à nourrir ses enfants.
On va me traiter d’utopiste, me rétorquer que ce n’est pas si 
simple. J’en ai marre de ces arguments, soit disant responsables, qui ne 
sont là que pour se confiner dans un confort et amasser encore plus. 
Tous ces gens « bien intentionnés » souhaitent garder leurs privilèges et
 n’en ont rien à faire de la misère dans le monde sinon l’exploiter 
d’avantage.
Pourquoi des choses simples ne seraient pas applicables?
Si Dassault, vendeur d’arme, paie des impôts en France  cela veut 
dire que nos enfants bénéficient de la souffrance d’autres enfants.
Le monde n’a pas fini d’éradiquer les différences.
Bien au contraire !